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Saint-Chamond
30 novembre 2006

Maison des Chanoines

maison_chanoines



la Maison des Chanoines

 

 

maison_chanoines_avant
la Maison des Chanoines avant restauration

 

- bibliographie : "La Maison des Chanoines à Saint-Chamond", revue Saint-Étienne, histoire et mémoire, Bulletin du vieux Saint-Étienne, n° 192, 1998 , p. 58.

- notice figurant sur le site saint-chamond.fr :

Située au bord du Janon au pied de la haute ville, elle semble avoir été érigée en partie au XVe siècle et remaniée au XVIe siècle à l'italienne. Ainsi dénommée en souvenir du chapitre des chanoines créé par Melchior au XVIIe siècle pour desservir sa Collégiale. Le bâtiment est classé monument historique depuis 1983.

                                           

Maison_des_Chanoines_pont_Furvieux
sur la partie gauche de cette carte postale ancienne (avant 1914), on reconnaît
la Maison des Chanoines avec sa loggia caractéristique

 

ancienne Maison des Chanoines, cpa
ancienne Maison des Chanoines

 

 

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29 octobre 2007

Archives de la Compagnie des forges et aciéries de la Marine et des chemins de fer (A.D. Loire)

sallarch2



 Archives de la Compagnie des forges

et aciéries de la Marine et

des chemins de fer

Archives départementales de la Loire


55 J 1-143      Archives de la Compagnie des forges et aciéries de la Marine et des chemins de fer

Dates extrêmes : 1790 - 1947
Importance matérielle : 7 mètres linéaires
Lieu de conservation : Archives départementales - Loire
Modalités d'entrée : don
Conditions d'accès : application de la loi sur les archives
Conditions de reproduction : application de la loi sur les archives

Instruments de recherche associés : Répertoire numérique établi par Sandrine Zoupas et Denys Barau, 64 p. (dactylographié)

Notice biographique :

Compagnie des forges et aciéries de la Marine et des chemins de fer, issue en 1854 de la fusion de plusieurs entreprises métallurgiques, dont principalement les établissements Jackson frères et Hippolyte Pétin-Gaudet et Cie, devenue en 1903 la Cie des forges et aciéries de la Marine et d'Homécourt, absorbée en 1953 dans la Cie des Ateliers et forges de la Loire (C.A.F.L.), puis en 1970 dans le groupe Creusot-Loire.Siège à Rive-de-Gier puis Saint-Chamond. Usines à Rive-de-Gier, Lorette (Assailly), Saint-Chamond, Le Boucau (Pyrénées-Atlantique).

Présentation du contenu :

Documents provenant des sociétés constituantes, archives de société et de direction, contentieux, bulletins et annuaire du Comité des Forges, personnel (ingénieurs, représentants), domaine, matériel d'exploitation et approvisionnements, fabrication (brevets, études), fournitures de matériel militaire au gouvernement français et à différents gouvernements étrangers, construction de ponts (pont Alexandre III à Paris), filiales en France et à l'étranger, accords de fabrication, plans (terrains, bâtiments industriels, matériel militaire)

Mots matières : métallurgie, armement, mine, armement maritime, bâtiment industriel, commerce, technique, ingénieur, ouvrage d'art

Personnes : Montgolfier (Adrien de), Laurent (Théodore), Holtzer (Jacob), Cie des forges et aciéries de la Marine et des chemins de fer, Sté stéphanoise d'armes, Forges de l'Adour, Sté des usines franco-russes, Sté française d'armes portatives

Lieux géographiques : Saint-Chamond, Rive-de-Gier, Lorette, Assailly, Loire (département), Boucau (Le) (Pyrénées-Atlantiques), Pyrénées-Atlantiques (département), Paris, Saint-Pétersbourg, Russie, Chine, Japon, Mexique, Transvaal, Abyssinie

source : Archives de France


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10 juillet 2006

Antoine Pinay (1891-1994)

063_pinay
maire de Saint-Chamond de 1929 à 1977

 

Antoine Pinay, 1891-1994


Dans l'Assemblée élues en 1951, avec une coupure droite-gauche qui tend à se rétablir, et une certaine supériorité à l'intérieur de la "troisième force", deux gouvernements émergèrent de l'instabilité chronique, celui d'Antoine Pinay et celui de Pierre Mendès-France.

Quant à l'évolution historique, elle s'achemine, dans ses grandes lignes, vers la prospérité économique, mais aussi la défaite en Indochine, l'ébranlement généralisé de l'empire colonial, et enfin vers la crise de conscience nationale de la C.E.D. Complexe faisceau ! après deux gouvernements éphémères, de Pleven puis d'Edgar Faure, c'est un modéré, Pinay, qui accède au pouvoir en 1952.

Antoine Pinay était né dans une petite ville de la Loire en 1891, fils d'un industriel de la chapellerie, à qui il se préparait à succéder. En fait, c'est son beau-père, également patron d'une entreprise moyenne (une centaine d'ouvriers), mais de tannerie, à Saint-Chamond, qu'il fut amené à remplacer après 1920.

Dans l'intervalle, il avait pris part à la guerre de 1914, brièvement mais courageusement, rescapé avec une grave blessure au bras et une flatteuse décoration. Sa famille et son éducation catholique le marquaient d'un rigoureux conservatisme provincial, avec cette forte culture du devoir social et du devoir civique que le centre-droit et le centre-gauche avaient de plus en plus consciemment en commun.

Patron compétent, au paternalisme efficace, il devient très vite le plus populaire et le plus honoré des notables de sa petite ville, et, malgré une modestie non feinte, il finit par en recevoir tous les honneurs : maire en 1929, conseiller général en 1934, député en 1936, sénateur en 1938.

En 1936, son élection de député avait fait barrage au candidat du Front populaire, un communiste. Pinay, quoique officiellement "clérical", avait été en fait sollicité et poussé en avant par le ministre de l'Intérieur Albert Sarraut, officiellement radical, lui, mais surtout anticommuniste. Même Édouard Herriot, en principe plus à gauche que Sarraut, tint toujours Pinay pour un de ses proches.

En 1940, Pinay a voté les pleins pouvoirs à Pétain, et Vichy l'a maintenu à sa mairie de Saint-Chamond. L'idéologie conservatrice et religieuse officielle de la Révolution nationale lui était naturellement proche, et son caractère le portait à penser que le devoir social consistait à rester parmi les siens pour les aider du haut de ses positions coutumières de maire et de chef d'entreprise. Cette apparence de collaboration lui valut en 1941 de figurer sur une première liste de membres proposés pour le Conseil national de Vichy. Il ne figura plus pourtant dans les suivantes, s'étant tenu à l'écart du pouvoir, et ayant fini par rendre de réels services à des persécutés et à des résistants.

Aussi la libération le vit-elle, comme bien d'autres, sanctionné dans un premier temps (il perdit sa mairie), puis promptement réhabilité et rendu à l'éligibilité. Il devait alors retrouver aisément ses sièges et ses mandats. Néanmoins, sous la IVe République, un homme qui était un notable catholique, un patron et un ancien vichyssois ne pouvait qu'être classé maintenant tout à fait à droite. Les communistes voient en lui le symbole deux fois détestable du pétainisme et du capital Il n'est pas sûr que leurs imprécations, démesurées comme elles l'étaient alors, aient desservi le député de la Loire, que le président Auriol, par exemple, prenait au sérieux et même estimait.

Pinay_Paris_MatchEn mars 1952, Antoine Pinay n'est pourtant pas encore un leader de premier plan ; il vient tout juste de faire ses premières armes ministérielles en 1951 dans les formations éphémères de Pleven puis d'Edgar Faure, mais jamais encore n'a été pressenti pour l'hôtel Matignon. Or voici qu'il obtient une majorité, sur la promesse d'un programme technique de lutte contre l'inflation par l'orthodoxie libérale : rigueur budgétaire et fiscale, emprunt, et appel à la confiance des épargnants. L'important surtout est que cette politique ait réussi parce que son appel à une sorte de tradition poincariste avait, si l'on ose dire, passé la rampe.

Effet propre de ces recettes, en heureuse concordance avec le renversement à la baisse du cours mondial des matières premières. Mais aussi vertu de ce qu'on appellerait aujourd'hui une "image", celle du politicien pas comme les autres. Taille moyenne, visage avenant mais plutôt grave avec la moustache courte à l'ancienne mode, costume strict, sans autre signe particulier qu'un inséparable petit chapeau rond en feutre ; et, au moral, toutes les présomptions de réalisme social et sensé que comportent la réussite dans l'économie locale, dans la gestion municipale, ainsi que la préférence donnée aux dossiers sur les discours.

Les socialistes ont refusé de s'associer à cette gestion trop classiquement libérale, c'est-à-dire, en principe, non sociale. Pinay cependant réussit à surmonter la crise financière en évitant toute dévaluation et tout impôt nouveau, grâce à des économies budgétaires et grâce à la confiance des possédants, séduits par une amnistie fiscale et par un emprunt indexé sur l'or et exonéré d'impôt. La crise, qui était pour une part conjoncturelle, s'achève et l'économie (mondiale) s'envole vers l'expansion. Ce sont déjà les premières des "trente glorieuses" (années) ainsi baptisées rétrospectivement par Jean Fourastié. L'euphorie économique etPinay_t_l_phone "l'image" de notable provincial traditionnel et rassurant donnent à Pinay une popularité supérieure à celle de tous ses prédécesseurs.

Contre le P.C., dont l'activisme révolutionnaire a frôlé l'émeute dans l'énorme journée de manifestations dures du 28 mai 1952 ("Ridgway la Peste"), son gouvernement mène une répression énergique et fait engager des poursuites pour complot (Jacques Duclos est même quelques jours emprisonné, affaire dite "des pigeons"). Contre le R.P.F., le coup est plus subtil. L'énergie conservatrice du président du Conseil séduit un certain nombre de députés élus sur les listes R.P.F., mais qui étaient plus hommes de droite que gaullistes ; ceux-ci votent un beau jour pour Pinay et entrent dans sa majorité ("dans le système", dit de Gaulle amer et les accusant aussi d'être "allés à la soupe"). Les purs demeurent dans un groupe R.P.F. réduit et moins important. Pour eux, comme pour le Général, ce revers marque le début de la "traversée du désert".

Pinay, cependant, ne fait pas de miracles partout. Il ne peut empêcher que l'armée piétine en Indochine sans pouvoir battre les maquisards, perdant même l'initiative. C'est le Viet-nam qui progresse vers le Laos, ce qui donna bientôt à l'état-major français l'idée d'aller fortifier Diên Biên Phu. Et les mouvements nationalistes, encore mal perceptibles en Algérie, lèvent la tête au Maroc et en Tunisie - au Maroc, autour du Sultan, en Tunisie, dans les maquis.

Maurice Augulhon, La République. 1932 à nos jours,
Hachette-Pluriel, 1992, p. 252-256.




Pinay_en_1983
Antoine Pinay, surnommé "le sage de Saint-Chamond", ici en 1983


Antoine Pinay est décédé le 13 décembre 1994

 

 

 

 


1117605081_Antoine_Pinay

liens :

- biographie sur le site de l'Asemblée nationale

- Antoine Pinay, sénateur (1938-1941)

- vidéos de l'Ina, consacrées à Antoine Pinay

- FR3 Rhône-Alpes : vidéo du 13 décembre 2014

pinay

 

Pinay_Time





04_CNIP_image_Pinaypinay_mPinay_petite_photo












Christiane Rambaud,
Pinay, Perrin, 1990.

Pinay_Paris_Match

Pinay_Ch


















Paris Match, no 162 du 19 avril 1952

 

 

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23 décembre 2008

démographie saint-chamonaise

Saint_Chamond_personnages



la population à Saint-Chamond

de 1820 à 1962


                                            habitants                       ménages                    maisons

                        1820              6 274                    1 551                    --
                        1822              6 528                        --                            --
                        1836              9 001                    2 318                    --          
                        1841              8 024                    2 153                    --         
                        1846              8 406                    2 218                   744
                        1841              8 675                    2 299                   799
                        1866            11 803                        --                      --
                        1891            14 963                    4 353                 1 040
                        1896            14 315                    4 390                 1 044
                        1901            15 569                    4 706                 1 163
                        1906            14 430                    4 439                 1 080
                        1911            14 897                    4 780                 1 118
                        1921            15 885                    5 354                 1 159
                        1926            15 468                    5 307                 1 158
                        1931            14 842                    5 287                 1 013
                        1936            14 711                    5 255                 1 276
                        1946            14 820                    5 229                 1 300
                        1954            15 580                    5 529                 1 357
                        1962            17 256                    5 694                 1 403

sources : archives municipales


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27 décembre 2008

colline Saint-Ennemond (suite)

_glise_Saint_Ennemond_dessus_porche



deuxième petite ballade

sur la colline Saint-Ennemond

samedi 27 décembre 2008



_glise_Saint_Ennemond_dessus_porche
dessus du porche de l'église Saint-Ennemond

_glise_Saint_Ennemond_Vierge_du_porche
Vierge du porche de l'église Saint-Ennemond

_glise_Saint_Ennemond_cr_che__1_
la célèbre crèche dans l'église Saint-Ennemond


_glise_Saint_Ennemond_cr_che__2_
crèche au décor souvent saint-chamonais


plafond_quatre__vang_listes
plafond aux quatre évangélistes


chapelle_du_baptist_re
chapelle du baptistère

_glise_Saint_Ennemond_chapelle_Sainte_Marguerite_de_Cortone__1_
chapelle de Sainte-Marguerite de Cortone

 

chapelle_Sainte_Marguerite_de_Cortone__2_
chapelle de Sainte-Marguerite de Cortone dans l'église Saint-Ennemond


chaire___pr_cher
chaire à prêcher


chaire
chaire à prêcher

_glise_Saint_Ennemond_chapelle_St_Ennemond__3_
chapelle de Saint-Ennemond dans l'église éponyme

_glise_Saint_Ennemond_chapelle_St_Ennemond
chapelle de Saint-Ennemond

_glise_Saint_Ennemond_chapelle_St_Ennemond__2_
autel de Saint-Joseph

autel_et_choeur
choeur, autel et maître-autel de l'église Saint-Ennemond
le tableau est une pieta

autel_et_choeur__2_
choeur de l'église Saint-Ennemond


cur__d_Ars__photo_prise_par__mile_
statue du curé d'Ars (photo prise par Émile Renard)

vitrail_c_t__nord
vitrail face sud

chapelle_de_la_Vierge
chapelle de la Vierge (face sud de l'église)

 

_glise_Saint_Ennemond_hommage___nos_morts__1_
plaque d'hommage aux morts de la Première Guerre mondiale :
"enfants de Saint-Ennemond tombés pour la France" (36 noms sont inscrits)

_glise_Saint_Ennemond_hommage___nos_morts__2_
plaque d'hommage aux morts de la Première Guerre mondiale
(face sud de l'église)

confessionnal
confessionnal

 

balcon_au_dessus_de_l_entr_e
balcon au-dessus de l'entrée



ext_rieur
extérieur

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autres images de la colline Saint-Ennemond

 

impasse_du_ch_teau__1_
l'impasse du Château, accessible à partir de la rue des Capucins

impasse_du_ch_teau__2_
l'impasse du Château


impasse_du_ch_teau__3_
l'impasse du Château, vue descendante

impasse_du_ch_teau__4_
le haut de l'impasse du Château

impasse_du_ch_teau__5_
le haut de l'impasse du Château

impasse_du_ch_teau__6_
le haut de l'impasse du Château

plaque__puits_du_ch_teau_
plaque géodésique apposée sous le porche situé dans l'impasse du château ;
le système de projection Lambert est un mode de représentation de la surface terrestre
et de localisation des points et sites qui s'y trouvent ; la France est divisée
en quatre zones Lambert depuis 1920 ; la zone 2 couvre le tiers central de la France ;
le "puits du château" est un point géodésique dont les coordonnées sont x = 769,89 km
et y = 55,56 km (d'autres systèmes sont apparus depuis : le Lambert 2 "étendu" pour unifier
le territoire français ; le Lambert-93, officiel depuis 2001 et compatible avec le système GPS...)

 

Lambert3

_____________________________



route_de_Chavannes___hauteur_impasse_du_Ch_teau
rue des Capucins, à hauteur de l'impasse du Château

lyc_e_professionnel_priv_
à hauteur de l'impasse du Château

rue_Goutagny__1_
dans la rue Lavieu, la petite rue Goutagny en escaliers

rue_Goutagny__2_
la petite rue Goutagny en escaliers

rue_des__troits__1_
un peu plus loin, la rue des Étroits, elle aussi en escaliers

 

_cole_primaire_Lavieu__1_
école primaire Lavieu, rue Pasteur
(Briand de Lavieu fut le premier seigneur de Saint-Chamond, 1170-1185)

_cole_primaire_Lavieu__2_
école primaire Lavieu

vue_sur_la_ville_du_haut_rue_de_Lavieu
panorama, du haut de la rue Lavieu : au fond, le massif du Pilat

© photos Michel Renard

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10 février 2007

photos classe école Lamartine

_cole_Lamartine_en_couleurs




école Lamartine

photos de classes entre 1930 et 1976



photo de classe Lamartine 1930
école Lamartine, photo de classe, 1930


L'air souvent contrarié de ces petites filles à qui l'on avait demandé de placer les mains derrière le dos...

 

 

_cole_Lamartine_1945
photo de 1945 - source



_cole_Lamartine_CM2_1971
classe de CM2 en 1971 - source

 

_cole_Lamartine_maternelle_1976
grande section maternelle en 1976 - source






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26 janvier 2007

Le Gier, du Pilat au Rhône, et le barrage

gier___l_Hermitage
le Gier du côté de l'Hermitage à Saint-Chamond

 

 

le Gier, du Pilat au Rhône

 

Le Gier est une rivière de 44 km de long qui prend sa source dans le massif du Pilat, au lieu-dit la Jasserie à 1299 m d'altitude. Son confluent avec le Rhône est à Givors. La vallée du Gier comprend les villes de Saint-Chamond, de L'Horme, de Grand-Croix, de Lorette, de Rive-de-Gier et de Givors.

 

Embouchure_Gier
le point de confluence du Gier avec le Rhône (source)



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la source du Gier

- la Jasserie, dans le Pilat (1299 m alt.)




saut_du_Gier
le saut du Gier





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le barrage de Saint-Chamond

 

pont_du_barrage
le pont du barrage à Saint-Chamond

 

barrage_Saint_Cham_1914
le barrage, 1914

 

barrage_contenance
le barrage, contenance : 1 827 000 m3 (1927)

 

barrage__sans_date_
la retenue d'eau du barrage

 

barrage__vue_de_haut_
le barrage vu de la rive gauche

 

barrage_1910
la retenue d'eau du barrage et la rive gauche (1910)


Le barrage de la Rive, construit entre 1867 et 1871 intercepte les eaux du Ban, affluent du Gier.

 

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le Gier dans la ville de Saint-Chamond

 

maisons_au_bord_du_Gier
vieilles maisons au bord du Gier quand il était à découvert
(au fond, le clocher de l'église Saint-Pierre)


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liens (décembre 2007)

- Gier (Caroline Soares sur reseau-patrimoine.net)

- L'approvisionnement en eau des villes industrielles du Massif du Pilat depuis deux siècles (Luc Berger, lycée Lamartinière, Lyon)

- La source du Gier à la Jasserie (photo légendée)

- Le cours du Gier : travail réalisé par une classe de CM1-CM2, école de la Chabure)

- Le Gier : contrat de rivière (gest'eau.eaufrance.fr)

- La crue du Gier des 2 et 3 décembre 2003 (S. Batigne)

- Dommages causés à l'A47 par la crue du Gier des 2 et 3 décembre 2003

- Des travaux pour préserver le canal de Givors (Michel Javelle)

- Le canal de Rive-de-Gier à Givors - (suite)

 "Construit dans des conditions pour le moins surprenantes, exploité avec le souci permanent de dégager des bénéfices à peine croyables, le canal de Givors a coulé avec l'apparition du chemin de fer. Récit
S'il ne reste plus aujourd'hui que des vestiges du canal qui reliait Rive-de-Gier à Givors, durant près d'un siècle, l'ouvrage permit d'assurer le transport de la houille et autres marchandises. Lorsqu'en 1878 toute activité économique cesse sur le canal, les responsables de la municipalité de Rive-de-Gier lui donnent une fonction culturelle en organisant, dans un bassin situé en face de la mairie, des joutes. Un bassin maintenant bouché et transformé en square.
Afin que ce canal, un temps appelé "Canal des deux mers" parce qu'il devait relier le Rhône à la Loire, ne sombre pas complètement dans l'oubli, l'Association ripagérienne de recherches historiques s'est penchée, dans un petit ouvrage, sur ce passé glorieux. Passé où l'on a vu circuler, chaque année, jusqu'à 330 000 tonnes de marchandises et distribués, entre les différents actionnaires de la Compagnie du canal de Givors, plus de 11 millions de francs de dividendes. -
lire la suite

- un peu de géographie des pays du Gier

- petite histoire des pays du Gier

 

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haute_vall_e_du_Gier
la haute vallée du Gier, avec le village de
la Valla-en-Gier
(source en 2007)




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21 septembre 2006

Aciéries de la Marine à Saint-Chamond

Aci_ries__3_
Ateliers des Aciéries de la Marine, avant 1906



Aciéries de la Marine à Saint-Chamond



Aci_ries__1_
atelier de cémentation, trempe d'une coupole, 1913

 

Aci_ries__2_
atelier d'usinage, rayage des canons de petit calibre

 

Aci_ries__4_
atelier de chaudronnerie et de montage des tourelles

 

Aci_ries__5_
atelier n° 1, coulage d'un lingot de 60 tonnes pour blindages

 

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chaudronnerie, fabrication des caissons d'artillerie

 

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sortie d'un canon de 305 des Aciéries de Saint-Chamond

 

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entrée des Aciéries





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9 février 2007

Courte promenade à Saint-Chamond (9 février 2007)

pins___Saint_Chamond
une belle journée d'hiver


Courte promenade à Saint-Chamond

vendredi 9 février 2007



Saint_Chamond_9_f_v__1_
jardin du château du Jarez (vue prise de la rue Victor Hugo)


Saint_Chamond_9_f_v__3_
jardin du château du Jarez (vue prise de la rue Victor Hugo)


Saint_Chamond_9_f_v__4_
jardin du château du Jarez (vue prise de la rue Victor Hugo)


Saint_Chamond_9_f_v__5_
hôpital des pays du Gier à Saint-Chamond


Saint_Chamond_9_f_v__6_
parc de l'hôtel de ville, statue du président Sadi-Carnot assassiné
le 24 juin 1894 (monument inauguré le 3 novembre 1895)


Saint_Chamond_9_f_v__7_
kiosque du parc de l'hôtel de ville


Saint_Chamond_9_f_v__8_
entrée de l'église Saint-Pierre, bâtie en 1609 par Melchior Mitte
de Chevrières, seigneur de Saint-Chamond et ambassadeur de Louis XIII


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entrée de l'église Saint-Pierre


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nef de l'église Saint-Pierre à Saint-Chamond


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plafond plat de de l'église Saint-Pierre


Saint_Chamond_9_f_v__12_
première chapelle, à droite, église Saint-Pierre




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29 juillet 2006

Notes d'histoire locale (MM. Vincent et Gourbière, instituteurs)

place_dorian_cpa
place Dorian (carte postale ancienne)

 

Notes d'histoire locale

Saint-Chamond*

MM. Vincent et Gourbière, instituteurs

 

En 1970-71, au cours de réunions dont M. Paya, inspecteur départemental de l'Éducation nationale, avait pris l'initiative, un goupe d'instituteurs saint-chamonais avait décidé de rassembler les notes d'histoire locale que chacun pouvait détenir.
Cela a donné ce "cahier" qui regroupe, tels quels, les documents fournis. Rien n'a été changé de ce que chacun a apporté - ce qui explique certaines redites.
Tout ce travail, sans prétention, peut être enrichi, rectifié, étoffé par tous ceux qui le voudraient bien. MM. Vincent et Gourbière, instituteurs à l'école Lamartine, veulent bien recevoir ce que d'aucuns voudraient leur envoyer.
Il pourrait être envisagé un complément à ce cahier. Les classes-promenades, notamment pourraient être améliorées.

***

Cette brochure a été tirée par les services de la Mairie de Saint-Chamond.

 

* Ce fascicule n'est pas daté, mais a dû être édité en 1992. Il est aujourd'hui disponible à la Bibliothèque de Saint-Chamond (Médiathèque Louise Labé) sous le titre L'histoire de Saint-Chamond (D FL HIS ST-CHAM). Les liens proposés vers d'autres sites ainsi que les illustrations ont été ajoutés par moi.

Michel Renard, juillet 2006




Saint-Chamond et l'histoire

MM. Vincent et Gourbière, instituteurs

 

Au temps des Gaulois

Il devait y avoir un petit village sur la colline Saint-Ennemond. On y célébrait le culte druidique. La tribu533px_Peuples_gaulois gauloise qui habitait notre région était celle des Ségusiaves.

Izieux, avant la conquête romaine, appartenait à la Ségusiavie. Les Romains donnent le nom de "Iziacus" (de Iais) - Isiacum - Izieu - Izieux.

gaulois_dessin1SegusiavesBadoit










 

Dans la Gaule romaine

Les Romains construisent l'aqueduc du Gier, long de 70 km, pour amener l'eau du Pilat à Lugdunum (Lyon).

(autres liens : l'aqueduc romain du Gier - l'aqueduc romain du Gier, par Francis Cahuzac)

miniaqueducsar69chaponost2












D'après la tradition, au VIIe siècle, Saint-Ennemond, évêque de Lyon, fait élever une chapelle sur la colline. Le petit village s'appelle alors Saint-Ennemond. Plus tard, Saint-Ennemond devient Saint-Annemond, Sanchemont et, enfin, Saint-Chamond.

 

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Au partage de Verdun, en 843, notre ville ne fait pas partie de la France (traité de Verdun : carte). Elle fait partie de la Lotharingie. C'est à partir de 1313, sous Philippe-le-Bel, que Saint-Chamond fait partie de la France.

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Philippe le Bel (1285-1314)

 

Au Moyen Âge - En 1173, le comte de Forez devient le suzerain du seigneur de Saint-Chamond : le seigneur de Saint-Chamond est le vassal du comte du Forez.

Saint-Chamond appartient aux comtes de Lyon jusqu'en 1170. L'un d'eux, Guy II, fait donation de la seigneurie de Saint-Chamond à son neveu Briand de Lavieu qui possède un château près de Montbrison, le Godefroi_titrechâteau majeur de Saint-Annemond et le château de Doulx, au confluent du Gier et du Janon. Briand de Lavieu vend sa seigneurie en 1185 à Gaudemar Ier de Jarez qui prend part à la 4e Croisade.

Au XIIe siècle, le château fort adossé à la colline Saint-Ennemond, assis sur le roc dominait la ville. Saint-Chamond devient une ville libre encharte_villeneuve_sur_lot 1224. Guy Ier rendit libre la ville de Sanchemont. Il signe la charte de franchises, le 11 novembre 1224.

 

 

 

Pendant la guerre de Cent Ans  - Les seigneurs de Saint-Chamond combattent pour le roi de France contre les Anglais. Jean II de Saint-Chamond assiste à la cérémonie du lenepveu3sacre de Charles VII à Reims, aux côtés de Jeanne d'Arc. [erreur probable]

En 1359, les Anglais incendient l'abbaye de Valbenoîte (Saint-Étienne) et Montbrison. En 1362, les grandes Compagnies ravagent tout, de Montbrison à Rive-de-Gier.

Pendant toute cette guerre, la population de notre région vit dans la terreur des Anglais et la crainte des brigands.

 

Pendant les guerres de Religion  - Christophe de Saint-Chamond est surtout guerrier. Après avoir guerroyé en Italie, il participe activement aux guerres de Religion. Son acharnement contre les protestants l'a fait surnommer "le fléau des Huguenots". Il refuse de prêter ses chiens de chasse à Henri de Navarre, retenu à Saint-Étienne par la maladie de Coligny, mais lui envoie unannonay_vieilles_maisons panier de cerises de son jardin.
En 1562, Annonay est pillée par les "Papistes" (catholiques). Montbrison est pillée par les Huguenots. Pendant que Christophe de Saint-Chamond combat à Lyon, le baron des Adrets attaque Saint-Chamond. Il brûle l'église Notre-Dame de Pontcharra sur le Gier (la charte des Franchises est détruite), saccage l'église Saint-Ennemond. Christophe se venge en saccageant de nouveau Annonay. Une grande bataille a lieu au Bessat entre catholiques et protestants.
En 1563, troisième siège d'Annonay. Christophe utilise deux canons prêtés par le seigneur de Vienne, son cousin.
En 1567, à Lyon, Christophe combat contre son frère, Jean de Saint-Chamond devenu chef d'une troupe protestante. Jean de Saint-Chamond incendie, en partie, la cathédrale Saint-Maurice de Vienne.

Après la Renaissance
Melchior Mitte de Chevrières (1586-1649) "est, dit l'histoire, le plus illustre seigneur que connut Saint-Chamond" : marquis de Saint-Chamond, premier baron du Lyonnais et de Savoie, lieutenant général des Armées du melchior_mitteRoi, ambassadeur de France.
Il fit faire ses premières armées à Turenne. Il avait fait une partie de ses études en Italie.

Du temps de Melchior, il reste :
- l'église Saint-Pierre (1609), sur le modèle des églises de la Renaissance italienne (plafond à caissons, colonnes).
- les ruines de la Collégiale (1634), restes du choeur creusé dans le roc, une belle ouverture en ogive.
- la Maison des Chanoines, avec sa galerie à colonnettes.
- les grandes écuries du château : la Grand'Grange.
- le couvent des Minimes (1622-1633) ; hôtel de ville construit sur l'ordre de Gabrielle de Gadagne, en souvenir de son fils Jean-François, tué à 19 ans, en 1521, au siège de Montauban.
- la place Marquise (place de la Liberté).
- la rue du Rivage.

En 1610, Melchior Mitte, est fait marquis par Marie de Médicis.

 

Au temps de Louis XIV et de Louis XVhoteldieu

Construction de l'Hôel Dieu :
- deux cours avec grands portails, rue de l'Hôpital ;
- une façade très longue (en bordure de la voie expresse) [actuel quai de la Rive]
- une chapelle construite en 1674, restaurée en 1949.

 

Pendant la Révolution

Les réunions se tenaient dans les deux chapelles des Pénitents situées alors rue du Garat et place Notre-Dame.
Le marquis de Montdragon, alors seigneur de Saint-Chamond, émigre. Saint-Chamond fut appelé Vallée Rousseau, en souvenir de Jean-Jacques Rousseau qui séjourna à la Jasserie du Pilat où il herborisait.

Le château est épargné jusqu'au jour où une bande de soldats venant de la Haute-Loire et se rendant à l'armée du Midi, le pille et l'incendie en 1792.

 

Généalogie des seigneurs de Saint-Chamond

- Guy II
- Gaudemar II
- Jacques Ier
- Jean Ier, frère de Jacques Ier
- Josserand d'urgel
- Guichard Ier, baron du Lyonnais (1378-1403), guerres sous Charles V et Charles VI
- Jean II (1403-1441), fait la guerre de Cent Ans, assiste au sacre de Charles VII
- Léonard (1441-1480)
- Yves de Saint-Chamond (1480-1524)
- Jean III, son frère, meurt en 1534
- Christophe de Saint-Chamond (1534-1580), chevalier de l'ordre du Roi, capitaine maréchal de camp, guerroye en Piémont, gouverneur du Vivarais, député aux États-Généraux de Meaux en 1560
- Jacques Mitte de Chevrières (1580-1606), fait achever les fortifications de Saint-Chamond en 1592
- Melchior Mitte de Chevrières (1608-1649) : en 1606, fait achever le couvent des Capucins ; après l'assassinat de Henri IV, il reçoit le titre de marquis ; il devient conseiller d'État et privé.
    1630 : ambassadeur à Mantoue
    1631 : ambassadeur à Bruxelles puis à Londres
    1633 : lieutenant général des Armées royales
    1635 : ambassadeur à Rome puis en Allemagne
    1649 : ministre d'État
- Just Henri Mitte (1650-1664), vit souvent à la cour
- Jean Armand Mitte (1665-1675), son frère
- Charles Emmanuel de la Vieuville (1675-1720), gendre du précédent
    en 1692 : grande inondation
- Charles Louis Joseph de la Vieuville (1720-1744) : il vend en 1768 pour 650 000 livres ses terres à Jean-Jacques de Montdragon
- Jean-Jacques de Montdragon
    1792 : destruction du château et du couvent des Ursulines

MM. Vincent et Gourbière
instituteurs (1970-71)

 

- retranscription du texte de la brochure disponible à la Bibliothèque municipale : L'histoire de Saint-Chamond.

à suivre...

 

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1 juillet 2006

Saint-Chamond : bouchez-vous les oreilles...!!

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pour plus d'informations, cliquer sur le lien ci-dessous :

nuisances de l'aéroclub de Saint-Chamond


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Juste au-dessus de la ville...


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...est-ce normal...?


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La Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC)...


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a-t-elle autorisé un tel plan de vol...


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au détriment de la tranquillité de milliers d'habitants...?


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Le survol des zones urbaines...


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n'est-il pas l'objet de protections...


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contre les nuisances sonores...


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de l'aviation légère...?



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Attention...

habitants survolés = citoyens survoltés...!!


24 avril 2009

du sens des responsabilités en politique (Michel Renard)

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dimanche 26 avril 2009,

sauver l'église Notre-Dame en

votant "OUI"


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Le Progrès, 18 avril 2009



du sens des responsabilités

en politique

À quelques jours de la "consultation populaire" organisée par la municipalité de M.-Kizirian, on peut témoigner de l'intérêt d'une bonne partie des habitants, y compris des jeunes, pour le patrimoine de leur commune qu'ils sentent menacé par ce curieux référendum. Cela semble indiquer une tendance favorable à la poursuite des travaux de rénovation de l'église Notre-Dame.

Si un tel résultat devait se dégager des urnes le 26 avril, il faudrait en rendre grâce - c'est le cas de le dire...! - à l'activité du Comité de sauvegarde de l'église Notre-Dame. Ce sont ses tracts, ses réunions, ses initiatives, ses contacts avec la presse, son énergie militante bénévole, qui ont attiré l'attention sur cette échéance.

carences de responsabilité

En ces temps où le vocable de citoyen, adjectivé à toutes les sauces, est répandu à tort et à travers, on peut légitimement l'utiliser pour qualifier l'engagement de ce Comité et de ses adhérents. Et en constater la carence chez plusieurs acteurs de la vie politique et religieuse locale :

- la municipalité s'est servi de "la démocratie" ("laissons choisir la population") comme alibi pour ne pas prendre position sur un dossier majeur de l'avenir du patrimoine local. Or, il faut rappeler que la tradition républicaine, comme la vertu civique en politique, consiste à faire des choix et à assumer des convictions. La majorité de M. Kizirian a fait défaut sur ce point. À quoi sert d'élire des responsables s'ils ne se sentent pas obligés par leur charge ?
Il faut exempter de ce reproche M. Lassablière, conseiller général de la Loire, canton de Saint-Chamond sud, qui a annoncé son choix pour le "oui" il y a longtemps.

- une partie de la droite locale - les partisans de MM. Rochebloine et Mandon - ne s'est prononcée qu'au dernier moment après un attentisme qui fait peu de cas du sens des responsabilités. Quelle catégorie d'électeurs craignait-elle donc de froisser en se prononçant plus tôt ?

- le diocèse n'a pas su endosser l'héritage d'un passé patrimonial auquel est attaché la population par-delà ses convictions religieuses. Son option pour une destruction de l'édifice et la construction, à la place, d'un bâtiment sans âme n'est pas très fidèle aux efforts consentis par ses devanciers pour élever cette église.

Le sort de l'intérêt public, le dévouement à la cité et à son histoire, auraient dû susciter des engagements plus sincères.

Si la politique veut conserver quelque noblesse, elle doit se conjuguer avec l'aptitude à remplir ses devoirs (choix, convictions) et à accepter les conséquences de sa prétention au pouvoir (décider quand on est élu pour le faire).

Peu s'en sont montrés capables dans ce dossier de l'église Notre-Dame de Saint-Chamond. Une seule campagne politique a été vraiment menée. Celle du Comité de Sauvegarde. Il sera le seul à remercier si un vote en faveur du "oui" se manifeste le dimanche 16 avril au soir.

Michel Renard


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11 juin 2009

demande d'internement de Mme Launay, communiste (1941)

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demande d'internement de Mme Launay,

militante communiste, en 1941

 

demande_internement_Mme_Launay__communiste_1941
demande d'avis adressée par le Préfet au maire
de Saint-Chamond (arch. mun. Saint-Chamond, 2 Isc 22)



Cabinet du Préfet de la Loire
État français

Saint-Étienne, le 23 juillet 1941
à Monsieur le Maire de Saint-Chamond

J'ai l'honneur de vous faire connaître que M. le Général commandant la 13e Division militaire me demande de procéder à l'internement administratif de Mme Launay, née Delaigue, domiciliée chez ses parents, impasse Châtelard, à Saint-Chamond.
Je vous serais reconnaissant de vouloir bien me faire connaître si vous considérez cette personne comme réellement dangereuse pour la défense nationale ou la sécurité publique et si vous estimez que la mesure proposée s'impose à son encontre.
le Préfet
signé

 

demande_internement_Mme_Launay__communiste_1941__2_
(arch. mun. Saint-Chamond, 2 Isc 22)

 

réponse

 

Le Maire de Saint-Chamond
à Monsieur le Préfet de la Loire

28 juillet 1941

Monsieur le Préfet,
vous m'avez demandé mon avis sur la mesure d'internement à prendre à l'égard de Mme Launay, née Delaigue.
La femme Launay a été une militante communiste ardente.
Depuis l'armistice, à chaque manifestation de l'activité communiste (pose de papillons, distribution de tracts), elle a été particulièrement surveillée ; les enquêtes sur sa participation éventuelle à ces mouvements n'ont rien relevé contre elle.
Actuellement, c'est une malheureuse dans la misère ; le rôle de son mari dans le parti communiste lui fait refuser tout emploi par les commerçants et industriels de la région ; elle a à sa charge un enfant de 5 ans. Des secours ont dû lui être attribués par la Mairie.
Dans cette situation et en raison de l'éloignement de son mari, elle ne paraît pas dangereuse pour la Défense nationale, et je ne crois pas qu'une mesure d'internement s'impose.

pour le Maire
l'Adjoint

cour_int_rieure_H_tel_de_ville
cour intérieure de l'Hôtel de ville de Saint-Chamond

 

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19 mars 2012

cérémonie du 19 mars 1962 relative à la guerre d'Algérie

19 mars 2012 St-Cham (6)

 

Saint-Chamond :

cérémonie mémorielle du 19 mars 1962

 prétendue "fin de la guerre d'Algérie"

 

Saint-Chamond. 19 mars 2012. Square Lamartine, lieu d'érection de la stèle aux morts pour la France. La commémoration d'une prétendue fin de la guerre d'Algérie. La Municipalité, la FNACA, organisent une cérémonie. Ce soir à 18 heures.

Comme me le dit Hervé Reynaud, conseiller général (oppposition à la majorité municipale), accompagné de Jean-Luc Degraix : "un homme politique se doit d'être présent à toutes les cérémonies". D'accord avec lui. Mais la vérité historique ?

Il s'accorde avec moi pour reconnaître que le 19 mars 1962 ne signifie pas le terme de la guerre d'Agérie. Les conflits ont perduré, des Européens ont été enlevés, assassinés par le FLN (d'avril à l'automne 1962 au moins,) les Harkis ont été sauvagement assassinés. Donc la guerre a duré après mars 1962. Pourquoi alors retenir cette date ?

L'allocution de l'adjoint au maire qui parle de 500 000 morts algériens - chiffre totalement infondé ... Tout cela sent le déni de la vérité historique. Les deux historiens spécialistes qui ont effectué des calculs démographiques estiment, pour l'un (Xavier Yacono) que le chiffre est inférieur à 300 000, et pour l'autre (Charles-Robert Ageron), inférieur à 250 000. Ce qui est déjà beaucoup.

Mais on reste marqué par la solennité de la cérémonie "ouvrez le ban", "fermez le ban", sonnerie aux morts, minute de silence... On sent le désarroi, cinquante après, et la souffrance de ces Français confrontés à un conflit dont l'enjeu leur échappait, on sent la souffrance des victimes algériennes prises en étau... On écoute le coeur serré l'âge des jeunes de Saint-Chamond ou de l'Horme qui ont laissé leur vie dans cette guerre sans issue et pour laquelle ils ont été sacrifiés : tout juste 20 ans, 21 ans, 22 ans, 23 ans, 24 ans...

On partage l'émotion et on salue le rassemblement de toutes ces personnes venues à ce témoignage, mais en tant qu'historien on se sent mal à l'aise devant ces maltraitances de la vérité historique. Le 19 mars 1962 ne fut pas la fin de la guerre d'Algérie.

Michel Renard
professeur d'histoire

 

19 mars 2012 St-Cham (1)

 

19 mars 2012 St-Cham (2) 

 

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 19 mars 2012 St-Cham (7)

19 mars 2012 St-Cham (8)

 

19 mars 2012 St-Cham (9)le responsable de la FNACA

  19 mars 2012 St-Cham (10)

 

19 mars 2012 St-Cham (11)

 

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19 mars 2012 St-Cham (16)

 

19 mars 2012 St-Cham (17)

 

19 mars 2012 St-Cham (17)

 

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27 mars 2012

Saint-Chamond, la ville où les corbeaux sont les maîtres

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la nuisance des corbeaux à Saint-Chamond

 

La mairie n'ayant pas fait procéder à l'élagage des arbres cet hiver, les corbeaux sont revenus nidifier. Leur croassement permanent est évidemment une gêne sonore très désagréable. Ainsi, dans la cité de la rue du Garat, on compte déjà 8 nids...!

Bravo pour l'environnement et le confort des habitants... Des décisions d'élagage auraient dû être prises car de nombreux résidents se plaignent du bruit et des déjections au sol. Ce qui semble encore plus aberrant, c'est la situation de l'hôpital qui, légalement, doit être une zone de silence... Or, des dizaines de volatiles croassent à n'en plus finir à proximité des chambres des malades...!

 

tete-corbeau

 ________________________

 

mardi 3 avril 2012

J'atténue ma critique de l'article ci-dessus. Je viens de voir et de discuter avec, une équipe spécialisée dans le dénichage à l'oeuvre dans le Jardin des Plantes. Ils sont aussi intervenus ce matin place de la Valette, alors qu'en arrivant au lycée vers 7 h 30, j'avais observé cinq nids. Ils sont désormais détruits.

Un responsable de la mairie m'a expliqué qu'ils avaient décidé d'intervenir sur plainte des riverains. Dommage qu'on ne l'ait pas fait avant dans notre quartier (rue du Garat, place Saint-Pierre)...! Parce que la période se termine maintenant : les oisillons commençant de naître...

En fait, le corbeau est nuisible tant qu'il n'y a pas d'oisillons.

 

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23 avril 2012

résultats des présidentielles à Saint-Chamond

10384843

 

Résultats du 1er tour Saint-Chamond


22 avril 2012


  Nombre% Inscrits% Votants
 Inscrits 24 003    
Abstentions 5 635 23,48  
Votants 18 368 76,52  
Blancs ou nuls 422 1,76 2,30
Exprimés 17 946 74,77 97,70

Candidats

 

Voix

 

% exprimés

 

Mme Eva JOLY

331 1,84  

M. François HOLLANDE

5 453 30,39  

Mme Marine LE PEN

4 215 23,49  

M. Nicolas SARKOZY

3 924 21,87  

M. Jean-Luc MELENCHON

1 940 10,81  

M. Philippe POUTOU

159 0,89  

Mme Nathalie ARTHAUD

88 0,49  

M. Jacques CHEMINADE

38 0,21  

M. François BAYROU

1 516 8,45  

M. Nicolas DUPONT-AIGNAN

282 1,57  

 

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27 avril 2012

candidature de "Debout la République" à Saint-Chamond

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pour une réelle démocratie à Saint-Chamond

 

Un candidat aux élections législatives ne doit pas seulement proposer des idées et un programme. Il doit avoir de l'argent pour financer ses affiches, les professions de foi et les bulletins électoraux. Or, les partis qui ne magouillent ni avec Mme Bettencourt, ni avec Kadhafi, ni avec les dictateurs d'Afrique, ni avec les marchés publics éprouvent des difficultés pour réunir ces fonds.

Une candidature de "Debout la République" (Dupont-Aignan) coûte au minimum 2500 euros. Où les trouver quand ses partisans sont de simples gens...?

Et pourtant, face au choix "bonnet blanc - blanc bonnet" du 6 mai prochain, il faut bien que les élections législatives expriment un peu plus de diversité et d'alternative. C'est pourquoi une canditature "Dupont-Aignan", en l'occurrence celle de Julien Vassal (ou là encore) doit être présente.

Un mécène (ou des...) républicains doivent bien pouvoir se manifester...

Les partisans d'une démocratie authentique doivent rendre cela possible. Trouvons les 2 5000 euros nécessaires à cette campagne...! Il y a des militants, des esprits libres et de l'énergie...!

Michel Renard

- Compte de Campagne de Julien Vassal : " CCJVassal"

- adresse postale : Debout la République, Fédération de la Loire, Boite Postale n°4, 42600 Montbrison.

 

- "Organiser la sortie de l'euro, une priorité"

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- site du parti "Debout la République"

 

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14 juin 2012

Monument aux morts et stèles individuelles

Saint-Chamond 2014 (3)

 

 

le monument aux morts du cimetière

de Saint-Chamond

Michel RENARD

 

1) l'édifice et la statue

 

1vue d'ensemble (2012)

 

2
une immense stèle portant une croix chrétienne et statue d'une France casquée et armée (2012)

 

Saint-Chamond 2014 (1)
(photo 10 avril 2014)

 

Saint-Chamond 2014 (2)
une oeuvre réalisée par Louis Prost, 1876-1945 (photo 10 avril 2014)

 

Saint-Chamond 2014 (3)
l'allégorie du France combattante, apaisée mais vigilante, rentrant l'épée dans son fourreau...
ou prête à la sortir à nouveau en cas de danger (photo 10 avril 2014)

 

Saint-Chamond 2014 (4)
un symbole de puissance (photo 10 avril 2014)

 

_____________________________

 

2) les plaques portant les listes de morts pour la France

 

5
monument aux morts, partie inférieure (2012)

 

6
plaque nominative des morts en Indochine (1947-1954)

 

7
plaque nominative des combattants 1939-1940

 

8plaque nominative des décédés en A.F.N.

 

9plaque nominative des résistants combattants
volontaires et des S.T.O.

 

10plaque nominative des décédés de 1914-1918 (1)

 

11plaque nominative des décédés de 1914-1918 (2)

 

13plaque nominative des décédés de 1914-1918 (3)

 

12"à nos morts et héros"

 

 

Le nombre de stèles individuelles ne correspond pas au nombre, beaucoup plus élévé des victimes dont les noms sont gravés sur les faces de l'édifice.

On relève un total de 51 stèles individuelles parmi lesquelles :

- 38 pour 1914-1919

- 2 pour le Maroc (1912-1925)

- 6 pour 1939-1945

- 3 pour l'Indochine (1947-1954)

- 1 pour l'AFN

- 1 "inconnu"

 

 

_____________________________

 

3) les stèles individuelles des "Morts pour la France", entretenues par

le Souvenir Français

(cliquez sur les images pour les agrandir)

 

 

3face au momunement le côté droit de l'espace circulaire des sépultures (2012)

 

4
face au momunement le côté gauche de l'espace circulaire des sépultures (2012)

14 GOY Jean, mort à Saïgon (Indochine) le 8 janvier 1949
(voir commentaire plus bas)

 

15PESSELIER Maurice, mort à Saïgon (Indochine) le 26 février 1946

 

16fiche dans Mémoire des hommes
RÉVILLON Charles, mort le 25 janvier 1945

17VIALLON Jean Baptiste, mort à Poitiers, 16 juin 1940

18PERBET Pierre Jean, mort à Dury, 5 juin 1940
fiche dans
Mémoire des hommes

 

19AUBERT Louis Jean Baptiste, mort à Wiener-Neustadt, 13 août 1943

 

20VIRIEUX Pierre Marie, mort à Villers, 18 août 1914

21
METZGER Joseph, mort Prisonnier de Guerre Alsacien-Lorrain, 5 décembre 1918

 

22BERDOU Jean Marie, mort le 26 avril 1915

 

23LETOURNEL Alexandre, mort le 14 juillet 1918

 

24JOUASSARD Joseph, mort à Etroeung, le 8 novembre 1918

 

25TERRASSON Clément, mort à Vadelaincourt le 14 mars 1916

 

26EXBRAYAT Claude, mort à Vadelaincourt le 10 octobre 1918

 

27GIRAUDET Étienne, mort à Jaulgonne, le 4 août 1918

 

28OUILLON Jean Marie, mort à Prouilly, le 2 mai 1917

 

29PORTE Marius, mort à Servon, le 16 décembre 1914

 

30FAYOLLE François, mort à Mesnl-les-Hurlus, le 23 octobre 1917

 

31PUISSOCHET Claudius, mort à Villers-Daucourt, le 15 octobre 1918

 

32JOUGLARD Joseph, mort à Craonne, le 24 juillet 1917

 

33LARDERET Antoine, mort à Talma, le 17 octobre 1918

 

34GALLOT Pierre, mort à Courchamp, le 19 juillet 1918

 

35GINOT Petrus, mort à Ammerswiller, le 26 mars 1916

 

36
GRANGIER Antoine, mort à Fraize, le 12 février 1918

 

38PITAVAL Claudius, mort à Vailly, 20 juillet 1917

 

39DESJOINT Jean Pierre, mort à Épernay, le 20 octobre 1915

 

40NANTAS Joannès, mort à Douilly, le 6 septembre 1917

 

41MIALARET Louis, mort à Binarville, le 2 octobre 1918

 

42RÉVILLON Gustave, mort à Gomont, le 25 octobre 1918

 

43BEUCHOT Jean, mort à Richebourg, le 22 octobre 1914

 

44CHORLIOT Paul, mort le 15 février 1919

 

45LAGRANGE Pierre, mort au "Chemin des Dames", le 5 août 1918

 

46CHARGUELON Antoine, mort aux Islettes, le 22 mai 1915

 

47CALLET Louis, mort à Bruyères, le 27 août 1914

 

48PASSOT Jean, mort le 27 février 1919

 

49PERRIER Louis, mort à Louvry, le 30 octobre 1918

 

50PATURAL Jean Marie, mort le 8 septembre 1917

 

51RELAVE Antoine, mort à Hardancourt, le 30 août 1914

52TERRAT Benoît, mort à Eliverdinghe (et non "Eliverdnighe"), le 28 avril 1915

53DUSSON Pierre, mort à Perthes-les-Hurlus, le 16 février 1915

 

54BOULE Joannès, mort à Froidmont, le 11 juillet 1917

 

55FILLON Pierre, mort à Amiens, le 17 février 1917

 

56PAULIN Eugène, mort le 14 décembre 1918

 

57GARNIER Élie, mort le 9 octobre 1917

 

58MONTMAIN Antoine, mort au Maroc, le 8 octobre 1912

 

59DUMAS Édouard, mort au Maroc, le 25 décembre 1925

 

60DOMINIQUE Paul, Prisonnier de Guerre, mort à Ludwigsbourg, 7 septembre 1917

 

61
COUREL Lionel, mort à Marbache, le 25 avril 1945

 

62Inconnu

 

63SAUVIGNET Marius, mort à Augsbourg, le 23 février 1944
recruté dans le cadre du STO (Service du Travail obligatoire)

 

64LASSUDRIE François Louis, mort à Gia-Lam (Tonkin), 14 septembre 1951

 

65DUBIEN René, mort en Algérie (27 mai 1939 - 18 février 1962)

 

dalle Souvenir Français (1)
dalle du Souvenir Français

 

dalle Souvenir Français (2)
"À nous le souvenir, à eux l'immortalité"

 

66photo 2012

 

Mam (2) 10 avril 2014
10 avril 2014

 

photos : © Michel Renard

 

_____________________________

 

5) histoire du monument (en cours)

 

la recension des noms de soldats "morts pour la France"

 

affiche municipale mars 1923
une affiche municipale du 28 mars 1923 appelle les familles des soldats "morts pour la France" à
vérifier les indications devant figurer sur le monument aux morts avant l'arrêt définitif de la liste le 7 avril 1923

 

la souscription publique

 

carnet souscriptions (1)

 

carnet souscriptions (2)

 

carnet souscriptions (3)

 

carnet souscriptions (4)

 

carnet souscriptions (5)

 

 

l'inauguration du 11 novembre 1923

 

66516430
monument aux morts de Saint-Chamond, fin des années 1920

 

 

_____________________________

 

6) un mort oublié de 1914-1918 : Julien Bonaventure MOINE

 
Message de Roger Moine, en date du 8 mars 2014

"Je ne comprends pas pourquoi ne figure pas sur la liste des morts de ce monument :
MOINE Bonaventure Julien sergent 357 RI mort pour la France le 9 mai 1915 à METZERAL (Alsace) né le 22 novembre 1885 à Saint - Chamond
Genre de mort : tué à l'ennemi. Jugement rendu le 27 janvier 1921 par le tribunal de Saint-Étienne, transcrit le 4 avril 1921 à Saint-Étienne.
Je souhaiterais que cette omission, si elle est confirmée, soit réparée.
À noter que cette indication existe sur la tombe MOINE du même cimetière.
Cette personne est mon oncle.
Merci d'avance de votre réponse."

 

Réponse

Votre requête est légitime. Mais vous ne l'adressez pas au bon interlocuteur, ce blog n'étant que le résultat du travail d'un chercheur. Il faudrait saisir les services de la Mairie.

Vous avez d'autant plus raison qu'il existe - consultable aux archives municipales - une liste imprimée des "Enfants de Saint-Chamond morts pour la France", signée par le maire de l'époque, François Delay, en date du 28 mars 1923. Cette liste comprend effectivement le nom de Julien MOINE.

Moine fléché sur liste 1923
liste des "Enfants de Saint-Chamond morts pour la France" datant de 1923
(archivers municipales)

 
Par ailleurs, je suis allé repérer la tombe familiale au cimetière de Saint-Chamond, ce matin. Elle est en bon état et le nom de Julien Moine y est bien gravé. Comme d'autres, il est précédé de la mention "à la mémoire de", signifiant que le défunt n'est pas inhumé ici mais que son souvenir est attaché à la sépulture familiale.
Ce qui ne change rien au fait que le nom de Julien Moine devrait être gravé dans le marbre de la plaque apposée sur le monument aux morts de la commune. L'espace est disponible au bas de la dernière plaque des décédés de 1914-1918.
 

tombe Moine (1)
tombe de la famille MOINE dans le cimetière de Saint-Chamond (photo du 9 mars 2014)

 

tombe Moine (2)
stèle où figure le nom de Julien MOINE, mort pour la France le 5 mai 1915
(photo du 9 mars 2014)


Enfin, quelques recherches sur la destinée militaire du sergent Julien Bonaventure Moine apportent les renseignements suivants.
Son nom ne figure pas dans la liste des pertes de son régiment, qu'il s'agisse du 357e comme indiqué sur la fiche "mort pour la France", ou du 157e comme écrit sur sa fiche matricule.

Moine Julien fiche matricule
fiche matricule de Julien Bonaventure Moine (1885-1915) - arch. départ. Loire

 
Cependant sa fiche matricule précise qu'il a disparu au combat du 5 mai 1915 à Sillackerwasen (département du Haut-Rhin) sur la cote 830. Et c'est bien le 357e Régiment d'Infanterie qui a participé à ces affrontements très meurtriers. L'Historique de cette unité fait le récit suivant :

"Le 4 mai parvient au 5e Bataillon l'ordre d'attaquer la cote 830 dès que la préparation d'artillerie aura été suffisante, mais une brume épaisse gêne le tir. Le 5 mai à 10 heures, le commandant de Cambry blessé est remplacé à la tête du 5e Bataillon par le capitaine Granjon. À 14 h 50, le 5e Bataillon attaque avec un brio remarquable et occupe le premier objectif, mais les pertes en officiers ont été sérieuses. Seul un officier parvient dans les tranchées allemandes avec un effectif très réduit. Des mitrailleuses non repérées enfilent les tranchées occupées et les vident de leurs défenseurs, qui doivent se replier un peu en arrière, tout en conservant une grande partie du terrain conquis.
Cinq officiers sont tombés en outre du chef de Bataillon ; le capitaine de Sampigny en entraînant magnifiquement sa Compagnie à l'assaut ; le capitaine Vignon en arrivant au réseau allemand ; le lieutenant  Rouard blessé ; les lieutenants Baudet et Lamy disparus ; 256  hommes de troupe ont été mis hors de combat, tués, blessés ou disparus."

 

cpa Metzeral colorisée
carte postale ancienne colorisée de Metzeral : on voit, en haut à droite, les sommets du Sillackerwasen


Du côté des témoignages allemands, une histoire du 19e Régiment Royal bavarois d'infanterie de réserve évoque cet épisode en ces termes :

"Seuls provoquèrent une grande agitation les combats qui se déroulaient dans le secteur ouest du RJR 18 sur la hauteur 830 entre Steinabrück et Sillackerwasen et au sud du Anlasswasen, qui eurent comme conséquence immédiate la perte du Schnepfenriedkopf, du Burgköpfle et Herrenberg au nord et au sud-ouest de l’Eselsbrücke dans la haute vallée de la grande Fecht.
Ce jour-là, après un calme de quinze jours, se déclencha à 11 h. du matin un violent feu d’artillerie continu venant des Tännle et Altmattkopf en direction de Sillackerwasen, auquel s’ajoutèrent également en direction de nos positions, à partir de 1 h. de l’après-midi, des tirs d’infanterie nourris depuis le Sattelkpof, Klitzerstein et Altmattkopf.
À 3 h. de l’après-midi le bombardement du Schnepfenriedkopf se transforma en feu roulant et les cœurs de tous les spectateurs se serrèrent en apercevant – ce qui était nettement visible depuis la vallée – les obus qui coup sur coup en s’abattant sur le sommet blanc de neige le noircirent en quelques minutes et ce qui restait du poste de guet des chasseurs de Colmar engagé à cet endroit, terré superficiellement dans la neige, dévaler vers le Anlasswasen suivis de petites troupes de français."

Ce qu'à l'époque on désignait comme la "cote 830" est notée cote 837 sur la carte IGN actuelle.

cote 830 ou 837 carte IGN
sur la carte IGN, le point coté 837 correspond à la "cote 830" des récits de 1915

 

photo bomardement de Metzeral
photo du bombardement de Metzeral, mai 1915 (source)

 

photo bombardement cote 830
photo allemande de la cote 830 "sous le feu de l'artillerie ennemie" (source)

 

Michel Renard
professeur d'histoire
9 mars 2014

_____________________________

 

7) commentaire sur la stèle de Jean GOY

L'une des stèles, placée à l'une des extrémités d'un des deux arcs de cercle qui entourent l'édifice, porte le nom de Jean GOY et l'inscription : "Mort à Saïgon, Indochine, 8 janvier 1949".

Intrigué par l'homonymie avec l'une de mes collègues au lycée Claude Lebois de Saint-Chamond, j'ai entamé quelques investigations pour en savoir plus.

J'ai interrogé le formidable site qui s'appelle "Mémoire des hommes" édité par les services historiques de l'Armée française. Il propose, sous forme numérisée, les listes de soldats "Morts pour la France" avec de nombreux renseignements individuels.

En cliquant sur "Guerre d'Indochine", on lit la présentation suivante : "La base de données des "Morts pour la France" au cours de la Guerre d’Indochine (1945-1954) a été constituée par la saisie et l’indexation d’un fichier établi par le ministère des Anciens combattants au lendemain de ce conflit".

On clique ensuite sur "formulaire de recherche" et on y inscrit le nom et le prénom Goy Jean. On clique à nouveau sur "lancer la recherche" et on obtient le résultat suivant. On apprend que Jean Goy est né le 5 décembre 1927 et qu'il est donc décédé à l'âge de 21 ans, à quelques jours de l'anniversaire de ses 22 ans...!

Finalement, en cliquant sur son nom, s'ouvre une fiche nominative plus détaillée qui nous apprend qu'il était né à Saint-Chamond (Loire), que son matricule était le 772, qu'il était soldat de 2e classe appartenant au 22e Régiment d'Infanterie coloniale. Il est mort des suites de ses blessures à l'hôpital Costes à Saïgon (Cholon).

Je souhaiterais retrouver une image de cet hôpital. Mais pour l'instant mes recherches sont restées vaines.

Une stèle individuelle, portant seulement un nom, un lieu et une date de décès, peut donc être le point de départ d'une recherche pédagogique donnant plus de "chair" à l'individu disparu et des renseignements historiques plus amples.

Un travail pédagogique peut être effectué avec des élèves de 1ère ou de Terminale pour relever les différents conflits au cours desquels sont morts ces hommes souvent jeunes et les circonstances historiques dans lesquelles ils se sont déroulés.

 

Michel Renard
professeur d'histoire

 

soldat en couple
un soldat en couple à Saïgon en 1949
(ce n'est pas Jean Goy)

 

colonial-2831edbun soldat du 22e Rgiment d'Infanterie coloniale en Indochine

 

GuerreIndochine

 

_____________________________

 

sources

Archives municipales de Saint-Chamond

bibliographie

Monique Luirard, La France et ses morts. Les monumenrs commémoratifs dans la Loire, éd. université de Saint-Étienne, 1977.

 

 

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8 septembre 2012

lever et course du soleil

7 h 55

 

 

soleil sur Saint-Chamond

samedi matin 8 septembre 2012

 

 

L'appareil étant un téléphone portable aux performances photographiques modestes, les clichés pâtissent de l'éclat du soleil qui écrase le paysage...

 

6 h 55
à 6 h 55, le soleil n'éclaire que de minces filets nuageux à l'horizon

 

7 h 41
à 7 h 41

 

7 h 55
à 7 h 55

 

8 h 04
à 8 h 04

 

8 h 14
à 8 h 14

 

8 h 33
à 8 h 33

 

8 h 59
à 8 h 59

 

9 h 47
à 9 h 47

 

10 h 35
à 10 h 35

 

11 h 13
à 11 h 13, le soleil va bientôt passer au-dessus de la maison

 

11 h 40
à 11 h 40, paysage éclairé par le soleil

 

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14 octobre 2012

cours Adrien Montgolfier

cours Adrien Montgolfier

 

cours Adrien de Montgolfier à Saint-Chamond

 

plaque de rue Cours Adrien Montgolfier
plaque de rue

 

cours Adrien Montgolfier
le long cours Adrien Montgolfier

Pierre Louis Adrien de Montgolfier, fils de Hugues Michel Achille de Montgolfier, fabricant de papier et d'Elisa Victoire Joséphine Sériziat, né au château de la Salle, Les Ardillats près de Beaujeu (Rhône) le 6 novembre 1831, mort à St-Chamond le 23 janvier 1913. Arrière-petit-neveu de Joseph et Etienne, polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées.
Adrien de Montgolfier épouse Elisabeth, la fille de Jean Claude Verpilleux, le 10 novembre 1858 à Rive-de-Gier.
Il termine, après Conte-Granchamp, la construction du barrage du Gouffre d'Enfer entre 1861 et 1866. L'ingénieur en chef de cette construction était Auguste Graeff.
Député de la Loire du 8 février 1871 au 7 mars 1876, sénateur de la Loire du 30 janvier 1876 au 4 janvier 1879. Il fut Préfet d
e la Loire par intérim pendant quelques jours après l'assassinat d'Henri de l'Espée lors des événements de la Commune à Saint-Étienne.
Il est surtout connu à Saint-Chamond pour avoir dirigé les Hauts fourneaux, forges et aciéries de la Marine de 1874 à 1903 environ. Il en est resté administrateur jusqu'à sa mort. Président de la chambre de commerce de Saint-Étienne de 1888 à 1908. Commandeur de la Légion d'honneur.

source

montgolfier
Adrien de Montgolfier en 1907

 

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14 octobre 2012

plaques de rue commémoratives Résistance à Saint-Chamond

Jean Jammot

 

 

souvenirs de la Résistance,

dans les rues de Saint-Chamond

 

Jean Jammot

Photo0615
photo prise le 14 octobre 2012, au 80 rue de la République

 

Jean Jammot

 

 

Jammot (Jean, Émile, Lucien), né le 31 juillet 1920 à Alfortville (Val-de-Marne), décédé le 3 mars 1945 à Fallersleben-Laagberg (Allemagne) : "mort en déportation" (arrêté du secrétaire d'État aux Anciens combattants, 26 janvier 1987).

 

Jean Jammot, note, archives
archives municipales de Saint-Chamond, 6 Hsc 27, Affaires militaires, 1939-1960

 

transcription

Jean Émile Lucien Jammot. Agent du réseau Gallia. Arrêté le jeudi 30 mars 1944 à 8 heures, à l'hôtel du Lion d'Or à Saint-Chamond. Déporté au camp de Fallersleben-Laagberg (Allemagne).
Mort le 3 mars 1945.
Né le 31 juillet 1920 à Alfortville (Seine).
Dernier domicile : Bègles, 4 rue Adrien Nouzarède (Gironde). Mort pour la France.

* les deux camps de Fallersleben pour détenus hommes et femmes, aménagés en 1944, étaient des Kommandos de travail extérieurs du camp de concentration de Neuengamme. (source)

 

Fallersleben-Laagberg
le camp de Fallersleben, à côté de Neuengamme (Allemagne)

 

 

Marc et René Fressynet

Photo0616
photo prise le 14 octobre 2012 au 52 rue de la République

 

Marc et René Fressynet

11 juillet 1944 (1)
photo prise le 12 février 2008

11 juillet 1944 (2)
photo prise le 12 février 2008

 

 

F.F.I. et F.T.P.

 

plaque FFI FTP place de la Liberté 23 février 2017

 

23, place de la Liberté août 2010

 

Plaque apposée au 23, place de la Liberté à Saint-Chamond.

 

 

Paul et Marie Cave

rond-point Cave 1
l'une des trois plaques du rond-point en l'honneur des frère et soeur Cave
(photo prise le 21 octobre 2012)

 

rond-point Cave 2
la plaque la plus ancienne du rond-point en l'honneur des frère et soeur Cave,
qui avait l'avantage de porter la mention "déportés de la Résistance"
(photo prise le 21 octobre 2012)

 

rond-point Cave 3
l'une des trois plaques du rond-point en l'honneur des frère et soeur Cave
(photo prise le 21 octobre 2012)

 - à Saint-Chamond, un rond-point sépare le quai de la Rive (en provenance de L'Horme et de Rive-de-Gier) du boulevard Waldeck Rousseau (qui mène vers Saint-Étienne) tout en permettant l'accès au boulevard François Delay ou à la place de la Halle et à la place Saint-Pierre. Il porte le nom de "rond-point Paul et Marie Cave". Une plaque, un peu abîmée par le temps, précise que ces deux noms sont des "déportés de la Résistance" ; deux autres, plus récentes, occultent cette précision... dommage...

 

_____________________________

 

photos d'autre provenance

 

Joseph Galland

gestap
rue de la Répblique (?) source

 

famille Cave

StChamCave
rue (?) source

 

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19 octobre 2012

la résistance à Saint-Chamond, 1940-1944

 Diapositive1

 

la Résistance à Saint-Chamond

 

Marc et René Fressynet
rue de la République à Saint-Chamond

 

articles

- Souvenirs de la Résistance, dans les rues de Saint-Chamond

- Demande d'internement de la Mme Launay, communiste (1941)

- Reconnaissez-vous ces maquisards ?

 

Diapositive1

 

autres sources

- Le voyage officiel du Maréchal Pétain, chef de l’État Français dans la Loire et la Haute-Loire les 1er et 2 mars 1941 est passé par Saint-Chamond.
Le Nouvelliste de Lyon rapporte qu'aux Aciéries de la Marine de Saint-Chamond, dans le grand hall de l’usine tout le personnel rassemblé fait une ovation enthousiaste au Maréchal et entonne une vibrante Marseillaise.

source

- 10 mai 1943 [erreur, il s'agit de l'année 1944], arrestation à Saint-Chamond d’une cinquantaine de personnes dont toute la famille Cave. 17 sont déportées.

source

- Marie Cave, morte à Ravensbrück quelques jours avant la libération du camp. Elle fut arrêtée avec toute sa famille qui diffusait le journal Défense de la France à Saint-Chamond le 10 mai 1944.

source

- notice biographique sur Marie Cave (1923-1945) dans le livre de Nathalie Forissier :

Marie Cave est née le 20 février 1923. Fille aînée d'une famille commerçante de Saint-Chamond, elle est scolarisée à l'école des jeunes filles de cette ville. Ensuite elle s'inscrit au lycée Honorée d'Urfé à Saint-Étienne où elle passe le baccalauréat.
C'est à cette époque, dès 1940, qu'elle s'engage dans la Résistance. Ses premières activités sont la diffusion de feuillets clandestins : Vérité, Petites Ailes, Combat, Franc-Tireur. Toute la famille Cave participant à ces actes courageux, la maison familiale devient un lieu de rendez-vous et d'asile pour la Résistance. En 1942, Marie rejoint la formation "93" et assure dès décembre 1942 la diffusion du journal clandestin Défense de la France.
En octobre 1943, elle intègre le réseau de renseignements "Alibi" chargé de fournir des renseignements d'ordre militaire, ferroviaire, industriel, économique et politique sur la région regroupant le département de la Loire et les départements limitrophes.
Le 10 mai 1944, la Milice l'arrête avec ses parents et son frère à Saint-Chamond. Considérée comme "terroriste dangereuse" elle est internée à Compiègne puis Romainville.
Le 9 juin 1944, elle est déportée avec sa mère Claudia à Ravensbrück. Son père Claude et son frère Paul âgée de 16 ans sont déportés à Neuengamme.
Affectée au block 41 elle décède quelques mois après son arrivée, en avril, 1945. Ses parents moururent avant elle à la fin de l'année 1944. Seul son frère Paul rentra vivant de déportation.

source

Marie Cave portrait
                     Marie Cave

 

- Marie Cave de Saint-Chamond (18 ans), dont le magasin familial de torréfaction est le dépôt, pour le département, de Défense de la France. Aux dix-mille exemplaires diffusés jusqu'en mai 1944, viennent s'ajouter quelque 1500 fausses cartes d'identité, certificats de travail et autres pièces officielles. Les délégués du M.U.R. de Lyon et de la Loire connaissent bien cette boite à lettres. Fin 1943, Marie Cave intègre un réseau de renseignements dont fait partie justement son amie Renée Peillon. Et puis l'irréparable, l'arrestation, la déportation d'où elle ne revint pas...

source

- Hélène Roederer, étudiante, morte à Ravensbrück à 24 ans. Chez les Roederer de Saint-Chamond, la Résistance fut une affaire de famille. Son père, directeur des Aciéries Navales mit à la disposition de Défense de la France une maison dans la banlieue de Paris. Hélène rejoint Alger et après une formation elle est parachutée en France. Elle est prise avec d’autres maquisards en juin 1944.

source

 

bibliographie

- La déportation dans la Loire, 1940-1944 : le Mémorial des déportés, Nathalie Forissier, éd. Presses universitaires de Saint-Étienne, 2005.

9782862723761_1_75

9782862723761_4_75

 

liens

- Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire, à Saint-Étienne (excellent site) :

 

100492

 

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14 octobre 2012

rue de l'Armistice

Photo0614

 

la petite rue de l'Armistice

 

Photo0614
en descendant la rue de l'Armistice vers la place de la Liberté, le dimanche 14 octobre 2012

 

Joignant la rue Gambetta à la place de la Liberté, dans le sens de sa descente, la rue de l'Armistice n'est pas très longue. Mais elle offre une perspective sur les arbres de la place et les monts du Lyonnais au fond.

 

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7 décembre 2012

première vraie neige

Photo0812
place Saint-Pierre

 

neige sur Saint-Chamond pour les

derniers jours d'automne

 

il neige à Saint-Chamond, ce vendredi 7 décembre 2012. Il y avait déjà eu quelques petites tombées annonciatrices et de la neige sur les monts environnants (Pilat, monts du Lyonnais). Mais là, ce sont de gros flocons.

 

Photo0813
école du Garat, à gauche

 

Photo0814
la petite maison des enfants dans la cour de l'immeuble

 

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15 décembre 2012

Benjamin Stora à Saint-Chamond

france-algérie

 

 

la "nécessaire réconcilation France/Algérie" ?

une conférence-débat avec Benjamin Stora à Saint-Chamond

 

L'historien Benjamin Stora dont la notoriété, les travaux et la production livresque sont largement reconnus, était l'invité de la MJC de Saint-Chamond ce samedi 15 décembre 2012. Je connais Benjamin depuis plus de vingt ans et j'ai été content de le voir dans notre province.

Je regrette que la MJC : 1) ait demandé un droit d'entrée de 15 euros (même si cette somme permettait d'assister au concert qui suivait... tout le monde ne pouvant pas forcément rester pour le spectacle) ; 2) que les collèges et lycées de notre ville n'aient pas été prévenus et associés à la mobilisation de participants jeunes intéressés par la question. Il n'y avait aucun "jeune" à cette conférence...! Dommage...

Benjamin Stora a expliqué les obstacles toujours persistants à cette réconcilation tant du côté de l'opinion française que du côté du régime algérien. Personnellement, je n'ai pas partagé toutes ses analyses (notamment sur "l'assimilation" culturelle et religieuse qui aurait été entreprise par la France coloniale en Algérie), mais l'exposé était nourri et argumenté. Il aurait beaucoup appris à de jeunes élèves.

Stora 15 déc 2012 (1)
Benjamin Stora au cours de sa conférence à Saint-Chamond


la réconcilation des mémoires ne pourra être que postérieure à l'accord sur la vérité historique

La question est de savoir si la "réconciliation" des "mémoires" est opportune et envisageable. Je ne suis pas convaincu par la substitution, en marche depuis des années, de la notion de "mémoire" à celle "d'histoire". Les mémoires sont segmentées, subjectives, auto-justificatives. L'histoire tend vers une objectivité qui, certes, écoute les mémoires, mais réfléchit avec une mise à distance des plaidoyers partisans.

Par ailleurs, le contentieux entre "la France" et "l'Algérie" n'est pas suffisamment déblayé par les travaux historiques et, surtout, fait l'objet d'une surenchère et d'un chantage côté algérien. Les reconnaissances exigées par Alger de "génocide" de "dépossession culturelle", de "pillage économique"... ne relèvent pas de l'histoire mais de la politique d'un régime incapable d'assumer son échec depuis plus de cinquante ans... Rendre la France encore responsable de tous les maux de la société algérienne, cinquante ans après l'indépendance, est une imposture à visée idéologique.

La réconcilation des mémoires ne pourra être que postérieure à l'accord sur la vérité historique. Encore faudrait-il que le régime algérien évolue vers la démocratie et reconnaisse la liberté d'investigation historienne à ses chercheurs. Encore faudrait-il qu'en France le lobby universitaire, intellectuel et journalistique "repentant" accepte une vision plus rigoureuse de l'histoire de la présence française en Algérie.

Michel Renard
professeur d'histoire
au lycée de Saint-Chamond

 

Stora 15 déc 2012 (2)
au premier rang, face à la tribune, à gauche, Mohamed Zenaf ;
à ses côtés, Philippe Kizirian, maire de Saint-Chamond

 

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