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Saint-Chamond

6 mai 2015

vers une nouvelle place Saint-Pierre

place Saint-Pierre 7 mai 2015 (1)
place Saint-Pierre à Saint-Chamond, jeudi 7 mai 2015 à 11 h 30

 

vers une reconfiguration de

la place Saint-Pierre

 

La municipalité a décidé de reconfigurer la place Saint-Pierre, de la "requalifier" comme l'explique le magazine de la ville : "afin de renforcer le caractère attractif et festif de la place, d'offrir aux commerçants de vraies terrasses en site propre éloignées de la circulation (...) la voirie sera déplacée sur un espace central, le stationnement s'organisera autour, laissant des avancées disponibles devant les restaurants".

 

plan des rues
plan des rues sur la place Saint-Pierre, mai 2015

 

Le tracé des voies place Saint-Pierre est en effet assez confus. Et il contraint les restaurants La Loge de Saint-Pierre et le Comptoir de Marrakech à des terrasses dédoublées, coupées par la rue.

On pourrait imaginer, par ailleurs que le sens de circulation de la rue du Garat soit inversé, ce qui permettrait l'économie d'une voie devant les bâtiments en façade (côté Crédit Mutuel).

 

place Saint-Pierre 7 mai 2015 (2)
place Saint-Pierre à Saint-Chamond, jeudi 7 mai 2015 à 11 h 30 : les deux voies pourraient n'en faire qu'une...

 

place Saint-Pierre 7 mai 2015 (3)
place Saint-Pierre à Saint-Chamond, jeudi 7 mai 2015 à 11 h 30 : donner de l'espace aux commerçants

 

Pour évaluer la densité de la circulation automobile, des compteurs ont été placés sur les voies. Ce dispositif, simple mais ingénieux, est constitué de deux câbles. Le premier enregistre le débit, c'est-à-dire le passage du nombre de véhicules ; et le second calcule leur vitesse ; les deux câbles étant toujours éloignés d'un mètre l'un de l'autre.

 

comptoir véhicules (1)
à droite, le premier câble compte le nombre de voitures ; à gauche, le deuxième mesure leur vitesse ;
au milieu le compteur

 

comptoir véhicules (2)
une voiture vient de franchir les deux câbles

 

comptoir véhicules (3)
un véhicule à cheval sur le dispositif de mesure

 

comptoir véhicules (4)
les câbles de mesure de la circulation dans la rue de l'Asile-Fournas

 

comptoir véhicules (5)
les câbles de mesure de la circulation dans la rue de l'Asile-Fournas

 

Michel Renard

 

- retour à l'accueil

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3 mai 2015

gares de Saint-Chamond

30 avril 2015
la gare de Saint-Chamond cachée par les arbres et la lumière, 30 avril 2015

 

 

les gares de Saint-Chamond

dossier historique et iconographique

 

 

2e gare (1)
la deuxième gare de Saint-Chamond

 

La commune de Saint-Chamond a connu trois gares de chemins de fer différentes :

- la première fut construite en 1845 dans le quartier de Plaisance ; il en subsiste aujourd'hui un édifice abandonné, ancienne propriété privée, accessible à partir de la rue de Plaisance.

- la deuxième fut construite, dans le bas de la route du Coin, en 1857-1858 et agrandie en 1890 et 1910.

- la troisième fut édifiée en 1913-1914 à l'emplacement de la précédente.

 

3e gare (1)
la troisième gare de Saint-Chamond, exploitée par les chemins de fer du P.L.M.

 

- les gares de Saint-Chamond : images anciennes NEW

- à la recherche de la première gare de Saint-Chamond

- locomotives avant 1914

- la gare de Saint-Chamond en 1999 et 2001

- la gare de Saint-Chamond vers 1905

- images de l'ancienne gare de Saint-Chamond

 

Michel Renard
professeur d'histoire

Michel retour lycée 3 oct 2012

 

 

 

 

 

- retour à l'accueil

2 mai 2015

Stéphane Bertholon (1862-1931)

couv new

 

 

Stéphane Bertholon (1862-1931)

historien de Saint-Chamond, éléments biographiques

par Michel Renard

 

En 1927, Stéphane Bertholon fit paraître cet ouvrage, en partie composé d'anciens articles parus dans La Croix de Saint-Chamond depuis de nombreuses années mais aussi d'instructifs souvenirs : Histoires de Saint-Chamond (éd. Saint-Étienne, impr. Théolier).

Il a été réédité par l'association des Amis du Vieux Saint-Chamond en 1989.

 

 page titre originale
la page de titre du livre de Stéphane Bertholon, paru en 1927

 

Quand j'ai cherché à savoir qui était Stéphane Bertholon, je n'ai rien trouvé sous ce nom. L'état civil, les recensements, les registres matricules militaires... restaient tous muets. Le patronyme, certes, était porté par plusieurs familles, à Saint-Chamond, à Saint-Martin-en-Coailleux, à Izieux. Mais pas de Stéphane.

Et pourtant, dans son livre, Stéphane Bertholon fournissait cette précision : "né à Saint-Chamond et y ayant passé à peu près toute ma vie..." (p. XIV). Il notait aussi avoir été chef de la "Philharmonique" de la ville à partir de 1889 (p. 195).

Aileurs, il livrait un souvenir personnel lié au 11 novembre 1918 : "Cela me rappelle la plus forte émotion que j'ai éprouvée de ma vie. Je me trouvais sur une hauteur qui domine Saint-Chamond, entre le Coin et La Renaudière, au moment où éclata dans tous les clochers, le carillon d'allégresse qui annonçait la victoire. On entendait, à la fois, les cloches de Saint-Julien, de Saint-Pierre, de Notre-Dame, de Saint-Ennemond, d'Izieux, de Saint-Martin, et l'on percevait même aussi les sons des clochers plus lointains, le tout ponctué par la grande voix du canon placé à la Grand'Grange. C'était absolument merveilleux, grandiose, sublime et émotionnant au possible ! Jamais on n'avait rien entendu de pareil" (p. 240).

 

La Renaudière (1)
La Renaudière sur le territoire de Saint-Martin-en-Coailleux (auj. Saint-Chamond) :
Stéphane Bertholon se trouvait à proximité quand il entendit les carillons du 18 novembre 1918

 

Stéphane Bertholon était bien saint-chamonais. Le responsable des Amis du Vieux Saint-Chamond, Alain Rivory, m'indiquait même : "mon oncle, décédé en 1996, à l'âge de 84 ans, l'avait connu car il habitait la Croix-Raisin" ; Bertholon est mort en 1931.

 

Étienne "Stéphane"

J'ai formulé l'hypothèse que son prénom "Stéphane" pouvait être un nom de plume, ou un usage qu'il avait adopté puis conservé publiquement. "Stéphane" n'était quasiment pas attribué à l'époque.

Par contre, on sait que l'altération linguistique de ce prénom a formé "Étienne" ; d'où la gentilité de Stéphanois donnée aux habitants de Saint-Étienne. Ainsi, le prénom de notre écrivain pouvait bien avoir été Étienne. Un indice était fourni par le travail d'un généalogiste qui mentionnait Stéphane Bertholon (1862-1931), époux de Mathilde Balas.

En examinant à nouveau l'état civil de Saint-Chamond, j'ai trouvé la naissance d'Étienne Antoine Marien Bertholon le 10 juillet 1862, au domicile conjugal de ses parents :

- Joseph Bertholon, moulinier en soie, 29 ans et demi (décédé le 18 janvier 1888) et
- Jeanne Marie Vigier, moulinière en soie, 21 ans et demi (décédée le 28 janvier 1896).

Ces derniers se sont mariés le jeudi 4 juillet 1861 à Saint-Chamond ; Joseph Bertholon habitait place de la Halle.

 

mariage parents Stéphane Bertholon (1)

mariage parents Stéphane Bertholon (2)
acte de mariage de Joseph Bertholon et Jeanne Marie Vigier, parents de Stéphane B., le 4 juillet 1861

 

Stéphane Bertholon s'est marié, en seconde noce, à Saint-Chamond, le samedi 23 octobre 1897, à l'âge de 35 ans, avec Marie Mathilde Balas, âgée de 29 ans, née le 17 mai 1868 à Saint-Chamond et demeurant à Saint-Martin-en-Coailleux. Il est mort en 1931.

Stéphane (Étienne) Bertholon mesurait 1 m 60. Il avait les cheveux et les sourcils blonds, les yeux bleus ; son front était rond, son nez petit et sa bouche petite, comme l'indique sa fiche matricule de 1882.

 

fiche matricule signalement
la case "signalement" de la fiche matricule de Stéphane Bertholon en 1882

 

Nous ne possédons pas de photo de lui. Mais le personnage figurant sur une carte postale ancienne datant de 1907 pourrait être Stéphane Bertholon...

 

portrait de SB en 1907
Stéphane Bertholon en 1907 ?

 

Stéphane Bertholon et la musique

Stéphane Bertholon a été musicien toute sa vie. Il a dû commencer assez jeune, sans que l'on sache comment. Mais, lors de son service militaire il fit partie des "élèves musiciens" du 36e régiment d'Artillerie de Clermont-Ferrand de décembre 1883 à février 1885 ; puis il fut affecté au 16e régiment d'Artillerie, dans la même ville, comme "soldat musicien", jusqu'en septembre 1887.

En 1889, il devient chef de la Philarmonique à Saint-Chamond.

Dans son livre, on trouve le récit suivant, extrait du passage consacré aux "Cinquante premières années de la Symphonie" à Saint-Chamond :

- "À la suite du départ de M. Coste [1889], la Société fut de nouveau dans un grand embarras. Où prendre un directeur ?
On ne trouva rien de mieux que de s'adresser à un jeune concitoyen, M. Stéphane Bertholon, qui venait d'achever, comme organiste, des études musicales assez complètes. Il consentit à prendre la direction «provisoirement», en attendant que l'on en trouvât un plus digne, et ce provisoire dura trente et un ans, car le nouveau chef, gagné par le bon esprit de cordialité qui, plus encore que la question musique, faisait le charme de la Société, s'y attacha de tout coeur et l'amena rapidement à une certaine force.
Il faut dire qu'il fut très efficacement secondé par un sous-chef qui, depuis les premières années de la Société, en était devenu l'âme : M. J. Blanchet, aidé lui-même de son ami Marius Tardy, fut toujours la cheville ouvrière de la Symphonie.
Quoi qu'il en soit, on fit du bon travail, s'attachant d'abord à la bonne musique classique, et l'on donna d'intéressantes auditions, soit comme concerts, soit en participation aux solennités organisées par les autres sociétés ou par des oeuvres diverses.Vincent d'Indy
En 1898, la ville de Roanne ayant organisé un grand concours musical ouvert aux orchestres, la Symphonie de Saint-Chamond eut l'idée d'y prendre part pour se créer un classement. Elle s'y présenta en première division, en concurrence avec la Symphonie de Tarare, et obtint deux premiers prix et un second, avec les félicitations de Vincent d'Indy [photo ci-contre], qui présidait son jury. (...)
La période de 1900 à 1912 est peut-être celle qui marqua l'apogée de la Société. À partir de cette époque, le zèle diminua et on se ressentit de la concurrence des Sociétés sportives, qui devaient dans la suite faire tant de tort à l'art musical. Cependant l'entrain était encore très satisfaisant lorsque éclata la grande guerre, huit jours après un dernier concert donné au Jardin public, le soir du 23 juillet 1914." (p. 207-209).

 

La Philharmonique 1907
Char de la Philharmonique à la Cavalcade du 30 juin 1907 à Saint-Chamond ;
l'homme semblant accompagner le char
est peut-être Stéphane Bertholon

 

Jardin public kiosque St-Chamond
musique donnée au kiosque du Jardin public à Saint-Chamond, début des années 1900

 

Roanne 1908 (1)
Grand Concours Musical international de Roanne, 15-16 août 1908
(la Philharmonique de Saint-Chamond y fut primée dans l'édition de 1898 dont le jury était présidé par Vincent d'Indy)

 

Roanne 1908 (2)
Grand Concours Musical international de Roanne, 15-16 août 1908 ; défilé des Sociétés de Tarare

 

Parallèlement, Stéphane Bertolon compose des morceaux qui sont publiés.

En 1898, il écrit une "valse gracieuse pour piano" intitulée Chatteries. En 1901, Rêverie pour piano et Chiffonnette, une polka.

 

Chatteries valse gracieuse couv
Chatteries, valse gracieuse pour piano, de Stéphane Bertholon, 1898

 

Rêverie pour piano
Rêverie pour piano, de Stéphane Bertholon, 1901

 

Chiffonnette polka
Chiffonnette, polka, 1901

 

 

Stéphane Bertholon et l'armée

 

Né en 1862, Stéphane Bertholon, connu civilement sous le prénom d'Étienne, est recensé en 1882. Il est déclaré "propre au service". Nous ignorons pourquoi il n'effectue pas la totalité des 5 ans prévus par la loi Cissey de 1872.

Toujours est-il que sa fiche matricule nous renseigne sur son parcours militaire du 2 décembre 1883 au 20 septembre 1887, date de son envoi en congé de l'armée.

 

fiche matricule (1)
fiche matricule de Stéphane (Étienne) Bertholon né en 1862 et incorporé en 1883

 

fiche matricule (2)
fiche matricule de Stéphane (Étienne) Bertholon né en 1862 et incorporé en 1883

 

fiche matricule (3)
fiche matricule de Stéphane (Étienne) Bertholon né en 1862 et incorporé en 1883

 

Il passe environ quinze mois au 36e régiment d'Artillerie à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), du jour de son arrivée au Corps, le 2 décembre 1883, à fin février 1885.

Il est canonnier servant, c'est-à-dire simple soldat affecté à une pièce d'artillerie. Mais il est noté comme faisant partie des "élèves musiciens" dès cette époque.

 

caserne 36e (1)
caserne du 36e régiment d'Artillerie à Clermont-Ferrand, quartier Desaix, début XXe siècle ;
Stéphane Bertholon y passa quinze mois, de décembre 1883 à février 1885

 

caserne 36e (2)
caserne du 36e régiment d'Artillerie à Clermont-Ferrand, quartier Desaix, début XXe siècle ;
Stéphane Bertholon y passa quinze mois, de décembre 1883 à février 1885

 

caserne 36e (3)
caserne du 36e régiment d'Artillerie à Clermont-Ferrand, quartier Desaix, début XXe siècle ;
Stéphane Bertholon y passa quinze mois, de décembre 1883 à février 1885

 

Le 27 février 1885, il change de régiment pour le 16e régiment d'Artillerie, toujours à Clermont-Ferrand. Il est "soldat musicien". Il y reste trente mois.

De ces longues années militaires, nous ne disposons d'aucun souvenir, d'aucune mention. Ce qui est certain, c'est que Stéphane Bertholon y a pratiqué la musique.

 

16e Artillerie (1)
caserne du 16e régiment d'Artillerie à Clermont-Ferrand, quartier Gribeauval, début des années 1900 ;
Stéphane Bertholon y passa trente mois, de février 1885 à septembre 1887

 

16e Artillerie (2)
caserne du 16e régiment d'Artillerie à Clermont-Ferrand, quartier Gribeauval, début des années 1900 ;
Stéphane Bertholon y passa trente mois, de février 1885 à septembre 1887

 

16e Artillerie (3)
caserne du 16e régiment d'Artillerie à Clermont-Ferrand, quartier Gribeauval, début des années 1900 ;
Stéphane Bertholon y passa trente mois, de février 1885 à septembre 1887

 

 

Stéphane Bertholon à Saint-Chamond et ses environs


Si la musique occupait une grande partie de sa vie, Stéphane Bertholon était de profession "fabricant de tissus" ou "industriel en soie".

Il appartient à la Confrérie des passementiers et a même détenu la charge de syndic en 1894 et 1895 (voir p. 95-98 de son livre).

Dans l'Annuaire industriel et commercial de 1908, il est enregistré comme seul élément de la catégorie "entrepreneur, condition des soies", au n° 16 de la rue de la République.

À cet emplacement, les bâtiments ont aujourd'hui disparu : les numéros 16 et 18 de la rue de la République correspondent désormais à un parking assez laid.

 

16 et 18 rue République en 2015 parking
l'espace des numéros 16 et 18 de la rue de la République, sans édifice, a fait place à un parking

 

En 1901, il habite au n° 6 de la rue Réclusière, avec son épouse et trois enfants : l'un de son premier mariage et les deux plus jeunes de son second mariage.

 

recensement 1901 rue Réclusière
recensement de 1901, la famille Bertholon au n° 6 de la rue Réclusière

 

En 1911, Stéphane Bertholon n'habite plus Saint-Chamond mais Saint-Julien-en-Jarez, route Nationale. Le fils du premier mariage, Georges, est présent et on apprend qu'il est ajusteur chez Rafer (rue du Port-Sec à Saint-Chamond). Les quatre autres enfants sont tous scolarisés.

 

recensement 1911 Saint-Julien-en-Jarez
recensement de Saint-Julien-en-Jarez, route Nationale, 1911

 

* liste des domiciles connus de Stéphane Bertholon (on ignore les dates de changement de l'un à l'autre) :

- 1862 (à sa naissance) : Saint-Chamond, place de la Halle (acte naissance).

- 1891 : Saint-Chamond, rue de la République, 46 (sur le recensement).

- 1892 : Saint-Chamond, rue Barra (sur l'acte de mariage).

- 1893 et 1896 : Saint-Chamond, rue William Neyrand, 7 (état civil).

- 1899 et 1906 : Saint-Chamond, rue Réclusière, 6 (état civil).

- 1901 : rue Réclusière, 6 (recensement).

- 1911 : Saint-Julien-en-Jarez, route Nationale (recensement).

- 1931 : Saint-Martin-en-Coailleux (acte de décès).

 

 

le premier mariage et les trois enfants de Stéphane Bertholon

L'auteur des Histoires de Saint-Chamond, l'industriel de la soie et le passionné de musique eut sept enfants de deux mariages.

Il épousa d'abord Jeanne Marie Gladie Besson, née le 18 février 1872 à Saint-Martin-la-Plaine (Loire). Le mariage eut lieu le 29 septembre 1892 à Rive-de-Gier. Stéphane Bertholon habitait alors rue Barra à Saint-Chamond.

 

Besson Jeanne acte naissance
acte de naissance de Jeanne Besson, le 18 février 1872, première épouse de Stéphane Bertholon

 

mariage Bertholon avec Besson 29 sept 1892
premier mariage de Stéphane Bertholon : avec Jeanne Besson, à Rive-de-Gier, le 29 septembre 1892

 

De cette union naquit un garçon, Georges Joseph Louis Marius, le jeudi 20 juillet à huit heures au domicile conjugal, le numéro 7 de la rue William Neyrand à Saint-Chamond.

 

Georges Bertholon naissance 1893
acte de naissance de Georges Bertholon, premier fils de Stéphane Bertholon, en 1893

 

Un deuxième garçon vit le jour le 30 septembre 1894 : Pierre François Charles.

 

Bertholon Pierre François Charles 1894
acte de naissance de Charles Bertholon, deuxième fils de Stéphane Bertholon, en 1894

 

Un troisième garçon naquit le 15 janvier 1896 : Léon Clément Paul, le mardi 14 janvier 1896.

 

Bertholon Léon 1896
acte de naissance de Léon Bertholon, troisième fils de Stéphane Bertholon, en 1896

 

Jeanne Besson, épouse Bertholon, est décédée le 28 janvier 1896 à onze heures à son domicile, rue William Neyrand. Elle avait 24 ans. Nous ignorons la cause de sa mort. La proximité avec la naissance de son troisième enfant est peut-être un indice...

 

décès Jeanne Besson 1896
décès de Jeanne Besson, première épouse de Stéphane Bertholon, le 29 janvier 1896

 

n° 7 rue William Neyrand 7 mai 2015
l'immeuble du n° 7 de la rue William Neyrand (7 mai 2015)

 

Qu'est-il advenu des deux plus jeunes garçons de Stéphane Bertholon (Charles et Léon) ? En 1901, à une date où ils étaient âgés de 6 et 5 ans, ils n'apparaissent pas sur le recensement comme vivant avec leur père.

Il est aisé d'imaginer que ce dernier ne pouvait assumer, seul, la charge éducative de trois enfants en bas âge. Les deux plus jeunes furent donc placés chez des parents proches.

Ainsi, dans le recensement de 1901, on retrouve la trace de Charles (6 ans) vivant avec sa grande-tante, Clémentine Besson (50 ans), et avec le neveu de celle-ci (Pierre Besson, 31 ans) à Saint-Martin-la-Plaine où était née sa mère.

 

Charles Bertholon 6 ans en 1901 Saint-Martin-la-Plaine
Charles Bertholon, 6 ans, à Saint-Martin-la-Plaine, chez sa grande-tante, en 1901

 

Saint-Martin-la-Plaine (1)
Saint-Martin-la-Plaine où grandit Charles, l'un des fils de Stéphane Bertholon après la mort de sa mère

 

Saint-Martin-la-Plaine (2)
Saint-Martin-la-Plaine où grandit Charles, l'un des fils de Stéphane Bertholon après la mort de sa mère

 

 

le deuxième mariage et les quatre enfants de Stéphane Bertholon

 

Comme évoqué plus haut, le samedi 23 octobre 1897, Stéphane Bertholon épousa, en seconde noce, Marie Mathilde Balas.

Mathilde Balas était la fille d'un fabricant de lacets ; ses deux frères étaient ingénieurs. Ils habitaient quartier de la Croix-Raisin à Saint-Martin-en-Coailleux (auj. Saint-Chamond).

 

Balas Mathilde en 1891
la famille Balas sur un extrait du recensement de Saint-Martin-en-Coailleux en 1891

 

mariage avec Balas 1897 (1)
mariage de Stéphane Bertholon, avec Mathilde Balas le 23 octobre 1897

 

mariage avec Balas 1897 (2)
mariage de Stéphane Bertholon, avec Mathilde Balas le 23 octobre 1897

 

Le Stéphanois 2 nov 1897
Le Stéphanois, 2 novembre 1897, état civil

 

Leur premier enfant fut un garçon, prénomé Henri Léon Marie, né le vendredi 3 février 1899, au domicile conjugal, rue de la Réclusière, numéro 6. Il se maria le 26 septembre 1924 à Annecy (Haute-Savoie) avec Marcelle Stéphanie Propère Fournier. Il décéda le 15 novembre 1974 à Annecy.

 

Henri Bertholon 1899-1974
acte de naissance à Saint-Chamond d'Henri Bertholon (1899-1974)

 

En 1900, une fille naquit le samedi 21 juillet à l'heure de minuit au domicile conjugal, rue de la Réclusière, numéro 6 : Marie Juliette Catherine, Marthe. Elle se maria le 21 juillet 1922 (le jour anniversaire de ses 22 ans) avec Louis Germain à Saint-Martin-en-Coailleux. Elle décéda le 11 octobre 1980 à Saint-Marcellin (Isère).

 

Marie Bertholon naissance 1900
acte de naissance à Saint-Chamond de Marie Bertholon (1900-1980)

 

Les deux époux eurent ensuite un garçon Paul Marie Victor, né le samedi 2 avril 1902 à trois heures du jour (du matin) à Saint-Chamond, toujours au domicile conjugal, au numéro 6 de la rue Réclusière. Il serait décédé en 1925.

 

Victor Bertholon naissance 1902
acte de naissance à Saint-Chamond de Victor Bertholon (1902-1925)

 

Enfin, une fille naquit le mercredi le mardi 4 septembre 1906, Jeanne Marie Germaine, dans la même maison que précédemment. Elle se maria le 23 juillet 1949 avec Constant Antoine, Henri Marie Cornet à Nuits-Saint-Georges (Côtes d'Or).

 

Germaine Bertholon 1906
acte de naissance à Saint-Chamond de Germaine Bertholon (1906-1964)

 

 

la mort de Stéphane Bertholon en 1931

 

décès Stéphane Bertholon 1931
acte de décès de Stéphane Bertholon, le 16 février 1931 à Saint-Martin-en-Coailleux

 

Stéphane (Étienne) Bertholon est décédé, à son domicile, le lundi 16 février 1931 à dix-sept heures trente, sur le territoire de Saint-Martin-en-Coailleux, route du Coin, à l'âge 68 ans.

Il a connu le décès de sa première épouse (Jeanne Besson, à l'âge de 24 ans), et celui d'un des fils de son second mariage (Victor, à l'âge de 23 ans). Sa deuxième épouse (Mathilde Balas), est décédée le 8 octobre 1939 à Condrieu (Rhône).

Il n'a guère laissé de souvenirs publics dans la commune à laquelle il a pourtant beaucoup donné : direction de la société musicale La Philarmonique pendant trente-et-un ans, rédaction d'un livre d'histoire locale toujours utile.

 

Stéphane Bertholon et l'histoire de Saint-Chamond

 

couv originale
édition originale d'Histoires de Saint-Chamond
de Stéphane Bertholon (1927)

 

L'ouvrage de Stéphane Bertholon (1927) est assez composite, mêlant des exposés fouillés, souvent publiés sous forme d'articles entre 1906 (sujets religieux) et 1923 dans La Croix de Saint-Chamond, nous l'avons dit ; mais aussi des études - pas toujours sourcées - sur divers aspects de la vie politique, économique et sociale de la ville ; des témoignages et des citations, parfois longues mais utiles, d'autres auteurs dont Ennemond Richard (1806-1873) par exemple, pour ses Recherches historiques sur la ville de Saint-Chamond, ouvrage paru en 1846 et réédité en 1986 par les Amis du Vieux Saint-Chamond.

Cet ouvrage est précieux par son ambition de fournir un tableau global du passé de Saint-Chamond. Il recèle des évocations qui ne peuvent être que celles d'un témoin du temps, ressuscitant une atmosphère disparue.

Évidemment, il ne répond pas aux canons de l'historiographie savante, s'appuyant sur des archives, comme l'universitaire de Los Angeles, Elinor Accompo, a pu le faire, en 1989, dans Industrialization, Family Life, and Class Relations : Saint Chamond, 1815-1914 (voir ici). Mais la lecture de Stéphane Bertholon est toujours instructive.

 

table des matières
table des matières du livre Histoires de Saint-Chamond
de Stéphane Bertholon (1927)

 

préface (1)
préface du livre Histoires de Saint-Chamond
de Stéphane Bertholon (1927)

 

préface (2)
préface du livre Histoires de Saint-Chamond
de Stéphane Bertholon (1927)

 

 

Michel Renard
professeur d'histoire

Michel retour lycée 3 oct 2012

 

- retour à l'accueil

30 avril 2015

photos anciennes de Saint-Martin-en-Coailleux

clocher église

 

 

photos anciennes de Saint-Martin-en-Coailleux

 

 

avant 1914

 

Saint-Martin-en-Coaillieux vielles maisons XIIIe siècle
Saint-Martin-en-Coailleux, "vieilles maisons du XIIIe siècle"

 

Saint-Martin-en-Coallieux fenaison
Saint-Martin-en-Coailleux, fenaison

 

église (1)
l'église de Saint-Martin-en-Coailleux (carte ayant voyagée en 1905)

 

avenue Richard et usine Berger
avenue Richard et usine Berger

 

rue du Pilat et rue de la Gare
rue du Pilat (à gauche) et rue de la Gare (auj. avenue de la Paix)

 

place de la Valette enfants (1)
groupe d'enfants sur la place de la Valette, début du XXe siècle

 

place de la Valette enfants (2)
groupe d'enfants sur la place de la Valette, début du XXe siècle

 

enfants place de la Valette
groupe d'enfants sur la place de la Valette, début du XXe siècle

 

place Valette banc et enfants
place de la Valette, début du XXe siècle ; à gauche, le buraliste Gonon ; à droite, la statue

 

place Valette banc et personnages
place de la Valette, hommes et enfants autour de la statue (carte ayant voyagée en 1907)

 

place Valette banc et personnages (2)
place de la Valette, hommes et enfants autour de la statue

 

 

années 1950 à 1970

 

café de la Mairie
Café de la Mairie et place, années 1950/1960

 

années 1970
l'église de Saint-Martin-en-Coailleux, années 1970

 

 

 

- retour à l'accueil

28 avril 2015

route de Langonand

route de Langonand
route de Langonand à Saint-Chamond

 

 

route de Langonand

 

route de Langonand (2)
route de Langonand à Saint-Chamond

 

route de Langonand (3)
route de Langonand à Saint-Chamond

 

 

 

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20 avril 2015

signification du nom des rues de Saint-Chamond

vue générale (1)

 

 

origine du nom des rues de Saint-Chamond

 

travail en cours

 

- Abattoir (place de l') :

- Alsace-Lorraine (rue de l') :

- Ardaillon (rue) : Jacques Marie Ardaillon, né le 7 mars 1795 à Boulieu-les-Annonay (Ardèche), fut maire de Saint-Chamond sous la Monarchie de Juillet et durant les premiers mois de la IIe République (septembre 1830 - juin 1848). Ardaillon fut également député libéral de la Loire de 1831 à 1842. Il était maître de forges et habitait le quartier des Palermes.

 

demeure Ardaillon
demeure de Jacques Marie Ardaillon, rue des Palermes à Saint-Chamond

 

- Asile (rue de l') :

- Asile-Alamagny (rue de l') :

- Asile-Fournas (rue de l') : asile fondé par Marie Fournas en 1850.

- Barra (rue) :

- Béal (rue du) : ancienne ruelle qui longeait le bief (petit canal) amenant l'eau au moulin de Saint-Pierre : le mot "béal" vient de l’occitan besal/bial  qui signifie "canal de dérivation, bief de moulin".

- Berbelot (rue) :

- Boucherie (rue de la) : souvenir de la puissante corporation des bouchers qui siégeait à Saint-Ennemond en 1592.

- Brosse (rue de la ) : on retrouverait ce nom dans des actes de 1266 (la Broci), selon Stéphane Bertholon.

- Capucins (rue des) : voie desservant le couvent des Capucins fondé en 1601 par Jacques Mitte, seigneur de Saint-Chamond.

- Caure (rue de la) : d'après Stéphane Bertholon, s'appelait déjà ainsi au XVIIe siècle ; dans l'Est de la France, ce toponyme renvoie au coudrier ou noisetier ; mais ici, cela pourrait venir du latin caudere (tomber), la rue qui tombe, qui descend.

- Cellieu (route de) :

- Champ-du Geai (rue du) : primitivement, "Champ-du-Gué" car c'était le lieu du franchissement du Janon, d'après Éric Perrin. Autre signification, selon Stéphane Bertholon : nom d'une ancienne propriété du XVe siècle, la prairie et le bachat du Champ du Geai.

- Charité (rue de la) : appelée ainsi depuis 1882 pour remplacer l'ancienne rue Saint-Catherine.

- Château (rue du)

- Chatelard (rue du) : allusion à un châtean ancien et secondaire ; diminutif de château majeur.

- Chavanne (chemin de) :

- Croix-Gauthier (rue de la ) : Gauthier est le nom d'une ancienne famille qui avait fait ériger une croix à cet endroit.

- Croupisson :

- Deux-Maisons (rue des) : aujourd'hui, rue Jean-Baptiste Tamet.

 

rue des Deux-Maisons rue JB Tamet 13 mai 2008 (1)
rue des Deux-Maisons, auj. rue J.B. Tamet (13 mai 2008)

 

rue des Deux-Maisons rue JB Tamet 13 mai 2008 (2)
ancienne rue des Deux-Maisons, auj. rue J.B. Tamet (13 mai 2008)

 

- Dorian (place) : Pierre-Frédéric Dorian (Montbéliard, 1814 - Paris, 1873) fut maître de forges à Unieux, maire de cette ville en 1860, conseiller général puis député du département de la Loire en 1863 ; ministre des travaux publics du gouvernement de Défense Nationale en 1871.

 

Dorian portrait
Pierre-Frédéric Dorian (1814-1873)

 

- Dugas-Montbel (rue) : savant helléniste, né à Saint-Chamond le 11 mars 1776 et mort en novembre 1834. Après avoir servi dans les armées de la République, il avait recommencé ses études manquées. À vingt ans il se passionna pour le latin et les langues vivantes, à trente ans il fut pris d'amour pour le grec. En 1815 il fit paraître sa traduction de l'Iliade, en 1818 celle de l'Odyssée. En juillet 1830, il fut élu député du Rhône par le collège des 570 électeurs du département. Il monta à la tribune pour réclamer l'abolition de la peine de mort. Il défendit aussi les intérêts de la fabrique de soie de Lyon lors du débat sur les droits de douane le 26 mars 1832.

 

Dugas-Montbel portrait
Dugas-Montbel (1776-1834)

 

- Égalité (place de l') :

- Éternité (rue de l') :

- Étroits (rue des) :

- Fenderie (rue de la) : en métallurgie, une fenderie est un atelier où l'on fend le fer en barres ; à Saint-Chamond, les premières fenderies furent celles de Moras (1692) puis de Neyrand en 1788.

- Ferréol (rue) :

- Fontaine (rue de la) :

- Forges (Grande rue des) :

- Fort (quai du) : entre la rue Montdragon et la rivière du Gier se trouve la quartier du Fort, rappelant les anciennes fortifications du château ; Stéphane Bertholon précise que le "grand Fort" donnait sur le Gier, et le "petit Fort" sur le Janon.

- Fort (quartier du) :

- Fours-Banaux (rue des) :

- Fraternité (place de la) :

- Froide (rue) :

- Gambetta (rue) : dédicace non saint-chamonaise ; honneur à l'homme politique républicain (1838-1882).

- Garat (rue du) : selon Stéphane Bertholon, garat signifie "terrain vague", "taillis" ; il explique : "lorsque Mathieu Palerne fit construire, en 1480, la chapelle Sainte-Barbe qui devait plus tard devenir Saint-Pierre, la rue qui la reliait à celle de la Réclusière fut prise sur "les garats" qui existaient alors en ce lieu" et en conserva le nom.

- Gare (avenue de la) : voie débouchant sur la gare de Saint-Chamond

- Germain-Morel (rue) : porte le nom de l'un des fondateurs des Forges et Aciéries de la Marine. Né en 1820 et mort en 1853.

 

Germain Morel portrait
Germain Morel (1820-1853)

 

- Halle (place de la) : appelée aussi place de la Grenette pour "le marché aux grains qui se tenait sous une halle à dix piliers, construite par le seigneur Christophe de Saint-Chamond" (Stéphane Bertholon).

- Hôpital (rue de l') :

- Hôtel-de-Ville (avenue de l') :

- Hôtel-de-Ville (place de l') :

- Hôtel-de-Ville (rue de l') :

- Izieux (cours d') :

- Janon (quai) :

- Janon (rue du) :

- Jardiniers (rue des) :

- Jarez (rue du) : ouverte en 1879 ; son nom évoque la maison seigneuriale du Jarez qui régna sur Saint-Chamond pendant cent cinquant-neuf ans.

- Jeanne-d'Arc (rue) : ancienne rue des Religieuses qui rappelait le couvent des Ursulines ; d'après Stéphane Bertholon, "autrefois, on appelait tout ce quartier «derrière les mères»".

- Jules-Duclos (rue) : ancienne rue "Vignette" ; Jules Duclos fut maire de mai 1871 à décembre 1874.

- Lavieu (chemin de) :

- Lavieu (rue de) : nom de la première famille seigneuriale qui posséda Saint-Chamond.

- Lavieu (quartier de) : nom de la première famille seigneuriale qui posséda Saint-Chamond.

- Liberté (place de la) :

- Marc-Seguin (rue) : créateur du chemin de fer et de la première locomotive à vapeur pourvue d'une chaudière tubulaire.

- Montdragon (rue) : Montdragon fut le dernier seigneur de Saint-Chamond ; son fils donna les bâtiments de la Grand'Grange pour y installer les religieux qui tenaient les écoles communales.

- Nationale (place) :

- Oie (rue l') : vieille rue de la colline Saint-Ennemond.

- Palermes (rue des) : référence à la famille des Palernes, écrivains et industriels ; le nom a évolué en "Palermes".

- Parterre (le) :

- Pichelière (rue) : très ancienne, elle était appelée "Pichalière" en 1645, selon Stéphane Bertholon qui ajoute : "de cette rue, part une montée de cent escaliers, divisés par paliers de dix, et allant aboutir à l'ancien couvent des Capucins".

- Pilat (rue du) : tire son nom de sa situation géographique conduisant vers la montagne du Pilat.

- Plaisance (petit chemin) : nom provenant de la vue "plaisante" qui s'offrait de cet endroit.

- Plaisance (rue de) : le nom vient de la vue agréable que le lieu offrait.

- Pont-des-Écoles (rue du) :

- Pont-des-Planches (rue du) : tire son nom de sa situation.

- Pont-Fournas (rue du) :

- Pont-Fourvieux (rue du) :

- Pont-Saint-Pierre (rue du) :

- Port-Sec (rue du) :

- Pré-Château (rue du) :

- Presbytère (rue du) :

- Quartier-Neuf (rue du) :

- Réclusière (rue de la) : située à l'ancienne porte de Saint-Chamond ; elle rappelle les récluseries qui s'y trouvaient abritant des personnes enfermées volontairement ou vivant à l'écart du monde.

- République (rue de la) : nouveau nom de la Grande-Rue ou rue principale de la ville.

- Richard-Chambovet (rue) : en souvenir du fondateur de l'industrie du lacet à Saint-Chamond.

- Rigoudin (chemin) :

- Rivage (rue du) : appellation qui date du XVIIe siècle lors de sa création par Melchior Mitte de Chevrières (1586-1649) ; cette voie doit son nom au fait qu'elle menait de l'église Notre-Dame à la rive du Gier (alors non couvert), juste après l'ancienne place Saint-Antoine.

 

rue du Rivage plan 1895
tracé de la rue du Rivage à Saint-Chamond, entre l'église Notre-Dame et le cours du Gier

 

- Rive (rue de la) : située le long de la rivière Gier.

- Sabotin (rue) : un ancien faubourg portait ce nom ; d'après Stéphane Bertholon, on y trouvait le fameux bouge appelé "Hôtel des poux volants".

- Sadi-Carnot (rue) : Marie François Sadi-Carnot (1837-1894), nom du président de la République (3 décembre 1887 - 25 juin 1894), mortellement blessé à Lyon le 24 juin 1897 par l'anarchiste italien Sante Geronimo Caserio. Un monument portant son buste sculpté est élevé dans le Jardin public de Saint-Chamond.

- Saint-Charles (rue) :

- Saint-Christo (route de) :

- Saint-Claude (rue) :

- Saint-Ennemond (Grande rue) :

- Saint-Étienne (rue de) :

- Saint-Hippolyte (rue) :

- Saint-Jules (rue) :

- Sainte-Marie (rue) :

- Sibert (rue) : en mémoire d'un ancien curé de Notre-Dame fandateur d'un prix de vertu décerné tous les deux ans à une jeune fille de la paroisse ; rue tracée en 1882.

- Thomas-Dubouchet (rue) :

- Tramway (rue du) :

- Treyve (place de) :

- Trois-frères (rue des) : en mémoire des trois religieux qui organisèrent en 1806 les écoles de Saint-Chamond.

- Ventefol (rue) : d'après Stéphane Bertholon, cette voie portait ce nom dès 1543 ; d'une manière générale, "ventefol" désigne un lieu venteux.

- Victor-Hugo (rue) : dédicace non saint-chamonaise ; honneur au grand écrivain (1802-1885).

- Vignette (rue) :

- Waldeck-Rousseau (boulevard) : dédicace non saint-chamonaise ; Pierre Waldeck-Rousseau (1846-1904) fut un homme politique républicain Président du Conseil des ministres de juin 1899 à juin 1902.

- William-Neyrand (rue) :

 

 

vue générale (3)
Saint-Chamond, les rues étroites du quartier de Saint-Ennemond

 

* sources

  • archives municipales de Saint-Chamond
  • Histoires de Saint-Chamond, Stéphane Bertholon (1927), réédité par les Amis du Vieux Saint-Chamond, 1989, impr. Reboul, Saint-Étienne. Stéphane (de son vrai prénom : Étienne) Bertholon est né en 1862 à Saint-Chamond et mort en 1931.

 

Hist St-Cham Bertholon couv

 

  • Mémoire en images. Saint-Chamond, Éric Perrin, éd. Alan Sutton, 2002.
  • recherches personnelles.

 

vue générale (2)
Saint-Chamond ; au milieu, l'édifice du théâtre aujourd'hui disparu

 

vue générale (4)
Saint-Chamond, la densité urbaine des quartiers populaires

 

____________________

 

à propos du nom des rues de Saint-Chamond

 

L'appellation récente du Jardin public de Saint-Chamond par le nom de Nelson Mandela a souvent suscité de l'étonnement et de l'indifférence.
Avec tout le respect que l'on peut observer pour ce personnage, appeler à Saint-Chamond un jardin public "Nelson Mandela" n'a aucun sens. Rien ne rattache particulièrement la population de cette ville au combat mené par Nelson Mandela.

On aurait pu appeler le parc du nom de "Joseph Menu", jeune et brillant saint-chamonais, étudiant architecte, grand prix des Beaux-Arts de Paris, mort pour la France à l'âge de 22 ans, le 30 septembre 1914 (voir la liste des 405 Saint-Chamonais morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale).

On peut comprendre la volonté de souscrire à l'universalisme de grandes causes humaines. Mais est-il judicieux d'attribuer ces références à des rues de la commune ? L'espace local plonge dans une antériorité qu'il est bon de rappeler et qui lie entre elles les générations. Cela contribue à forger une identité d'appartenance locale.

La réflexion avait déjà été formulée par l'historien Stéphane Bertholon (Histoires de Saint-Chamond, 1927) dans son évocation du nom des rues de la cité :

- "...mais ce bel ensemble est malheureusement gâté par des noms très disparates et aussi peu saint-chamonais que possible : rues Gambetta, Victor-Hugo, Jaurès, etc.
Et ces noms sont donnés précisément aux plus importantes rues de la partie neuve de la ville, qui devraient logiquement recevoir des noms bien locaux qu'il serait d'honorer, tel celui du fameux Melchior Mitte, auquel Saint-Chamond doit tous ses monuments et qui, en dehors de cela, fut une célébrité européenne ; de Gayotti, père de l'industrie du moulinage qui fit durant plusieurs siècles la fortune de notre pays ; du premier historien local, Ennemond Richard ; des Dugas, des Bancel, des Flachat, des James Condamin, tous célèbres à divers titres.
Et surtout, on ne devrait pas, comme on l'a fait à deux ou trois reprises, dépabtiser des rues à noms historiques ou rappelant des souvenirs locaux ; cela est du pur "vandalisme" et devrait être interdit au même titre que la défense de toucher aux monuments historiques placés sous la protection du ministère des Beaux-Arts, qui devrait bien aussi étendre sa sollicitude aux anciens souvenirs de nos vieilles cités" (p. 125).

L'obstacle, aujourd'hui, c'est que la municipalité - sous la mandature de Philippe Kizirian (2008-2014) - s'est dessaisie de son pouvoir d'attribution (elle a conservé celui d'arbitrage) du nom des rues au profit des "conseils de quartier". Et que l'inculture des fantomatiques participants à ces "conseils" ne permet plus de maintenir le lien avec le passé.

Michel Renard
professeur d'histoire
29 avril 2015

 

 

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20 avril 2015

Philippe SCHITTER, L’Arbre à Saint-Chamond

arbre place Saint-Pierre 21 avril 2015
place Saint-Pierre, mardi 21 avril 2015

 

 

une recherche de Philippe Schitter :

L’arbre à Saint-Chamond (2005)

 

Philippe Schitter est l'auteur d'une recherche effectuée dans le cadre d'un Master de géographie à l'université de Saint-Étienne en 2005. Elle répondait à un projet du Service de l'urbanisme de la ville de Saint-Chamond.

Il s'agissait de recenser les arbres remarquables de la ville afin de les protéger. Ce souci s'inscrit dans le cadre juridique des Espaces Boisés Classés (E.B.C.) intégrée dans le P.O.S. (plan d'occupation des sols) de Saint-Chamond.

Une partie de cette recherche est consacrée à la place de l'arbre dans le paysage urbain de Saint-Chamond au XIXe siècle, à partir du cadastre de 1886. Ce dernier présentant la caractéristique de représenter les espaces boisés de l'époque.

Philippe Schitter note que : "D'après le cadastre de 1886, les arbres d'alignement étaient déjà très présents à cette époque. Les axes bordés d'arbre, d'aujourd'hui, correspondent en majorité à ceux de l’époque, sauf le Boulevard Waldeck Rousseau."

Voici l'exemple de l'avenue de la Libération :

 

Schitter exemple 1
sur le cadastre de 1886, l'avenue de la Gare (auj. Libération) et les espaces boisés

 

Schitter exemple 2
les espaces boisés de l'avenue de la Libération en 2005

 

Ce poids du passé dans la réalité urbaine présente doit nous faire réfléchir.

D'abord, il n'y a de vivant que ce qui est hérité. Nous habitons une ville qui, certes a évolué (toute structure vivante connaît, heureusement, une dynamique), mais qui est inscrite dans un legs des générations passées. D'où la légitimité du souci de connaître cette histoire.

Ensuite, dans des temps de mutations accélérées, il importe de garder des repères avec ce qui nous a précédé pour vivre une identité de territoire qui nous inscrit dans une continuité. L'aménagement de la ville doit réaliser un équilibre entre les exigences présentes et ce qui fait l'intensité d'un espace ancien et des marques qu'il a laissées.

Michel Renard
professeur d'histoire

 

____________

 

Ce-dessous la conclusion du travail de Phlippe Schitter :

 

L’objectif de cette étude a été l’inventaire des Espaces Boisés Urbains et son analyse comparée avec notamment les Espaces Boisés Classés (E.B.C.) afin d’observer les points forts ainsi que les points faibles de la stratégie environnementale de la ville de Saint-Chamond. Une seconde analyse comparative a été réalisée toujours entre l’inventaire des Espaces Boisés Urbains avec cette fois le cadastre de la Ville de Saint-Chamond en 1886.

Ce cadastre était très novateur pour l’époque étant donné qu’en plus des éléments administratifs, tels que le bâti et les parcelles, il recensait déjà les Espaces Boisés Urbains de la Ville de Saint-Chamond. Cela signifie le même recensement que celui de la présente étude mais 119 ans plus tôt, ce qui a permis de suivre une réelle évolution.

L’anecdote suivante va montrer l’un des nombreux avantages de ce recensement des Espaces Boisés Classés. Sur certaines parcelles assez naturelles du Centre-Ville,notamment à l’aide d’une pelouse et de chemins champêtres, il a été possible de reconstituer un immense domaine, aujourd’hui multiparcellaire. Il s’agit de la parcelle de l’actuel Hôpital, de la parcelle du parc du château du Jarez, et de la parcelle de l’ex-Clos Finaz (et peut-être aussi mais sans certitude de la parcelle de l’ex-Remblai en exécution) qui ne devaient former qu’une seule et unique parcelle c'est-à-dire très certainement un grand Clos.

Avec le rappel de cette anecdote évoquée dans la deuxième partie de l’étude on s’aperçoit qu’il est possible de recréer le maillage administratif et urbain simplement avec des données d’Espaces Boisés Urbains. Cela leur ajoute une seconde utilité après l’utilité écologique d’introduction du monde organique dans un fief minéral.

Il est à présent indispensable d’évoquer la grande particularité de cette étude à savoir l’utilisation des Systèmes d’Information Géographique (S.I.G.) nous ayant permis de géoréférencer le cadastre de 1886 sur l’orthophotoplan utilisé comme référentiel de base.

Ce géoréférencement permet d’observer les différences cadastrales entre 1886 et le cadastre actuel de juillet 2003 mais surtout il permet de superposer et donc de comparer les espaces Boisés Urbains recensés en 1886 et ceux recensés durant le premier semestre 2005. Ce géoréférencement permet également de superposer et donc de comparer les Espaces Boisés Classés (E.B.C.) de la Ville de Saint-Chamond et les Espaces Boisés Urbains recensés au premier semestre 2005, par cette étude.

Les Systèmes d’Information Géographique revêtent, dans ces cas précis et précédemment cités, toutes leurs dimensions d’outil d’aide à la décision.

En ce qui concerne le bilan de l’inventaire des Espaces Boisés Urbains recensés par cette étude, au premier semestre 2005, il apparaît, comme la sous-partie 2.2.2 le montre très clairement, qu’une très faible partie de ces Espaces Boisés Urbains soit commune avec les E.B.C. de la ville qui se concentrent essentiellement dans la partie rurale du territoire communal de Saint-Chamond. Un rééquilibrage dans la partie urbaine du territoire communal s’impose dans un futur proche.

En effet, l’avenir de ce pays du Val du Gier ne réside plus dans les domaines d’activités du secteur secondaire mais dans le secteur tertiaire et notamment dans le tourisme, la part du tourisme ne cessant de croître dans nos économies tertiarisées de la moitié méridionale de l’Europe, y compris la France, comme cela a été explicité dans la sous-partie 2.2.3.3.

Certes le tourisme vert s’organisera dans la partie rurale du territoire communal de Saint-Chamond, avec notamment une multiplication des gîtes ruraux, mais il ne pourra pas faire abstraction de la partie urbanisée du territoire communal et en particulier du Centre-Ville.

Le touriste, issu des grands centres urbains, et qui cherchera le repos dans la partie saint-chamonaise des Monts du Lyonnais ou du massif du Pilat aura de temps en temps besoin de retrouver ses repaires dans un Centre-Ville animé mais aussi végétalisé, et ce pour ne pas replonger dans la folie des monstres urbains qu’il a fuie pendant ses vacances.

 

* tout le travail de Philippe Schitter est accessible en ligne :

https://philippeschitter.files.wordpress.com/2013/06/memoire_ville-de-saint-chamond_2005.pdf

 

 

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15 avril 2015

liste des rues de Saint-Chamond en 1911

rue de Saint-Étienne entrée de la ville
Saint-Chamond, rue de Saint-Étienne, entrée de la ville

 

liste des rues de Saint-Chamond en 1911

 

- Abattoir (place de l')

- Alsace-Lorraine (rue de l')

- Ardaillon (rue)

- Asile (rue de l')

- Asile-Alamagny (rue de l')

- Asile-Fournas (rue de l')

- Barra (rue)

- Béal (rue du)

- Berbelot (rue)

- Boucherie (rue de la)

- Brosse (rue de la )

- Capucins (rue des)

- Caure (rue de la)

- Cellieu (route de)

- Champ-du-Geai (rue du)

- Charité (rue de la)

- Château (rue du)

- Chatelard (rue du)

- Chavanne (chemin de)

- Croix-Gauthier (ue)

- Croupisson

- Dorian (place)

- Dugas-Montbel (rue)

- Égalité (place de l')

- Éternité (rue de l')

- Étroits (rue des)

- Fenderie (rue de la)

- Ferréol (rue)

- Fontaine (rue de la)

- Forges (Grande rue des)

- Fort (quai du)

- Fort (quartier du)

- Fours-Banaux (rue des)

- Fraternité (place de la)

- Froide (rue)

- Gambetta (rue)

- Garat (rue du)

- Gare (avenue de la)

- Germain-Morel (rue)

- Halle (place de la)

- Hôpital (rue de l')

- Hôtel-de-Ville (avenue de l')

- Hôtel-de-Ville (place de l')

- Hôtel-de-Ville (rue de l')

- Izieux (cours d')

- Janon (quai)

- Janon (rue du)

- Jardiniers (rue des)

- Jarez (rue du)

- Jeanne-d'Arc (rue)

- Jules-Duclos (rue)

- Lavieu (chemin de)

- Lavieu (rue de)

- Lavieu (quartier de)

- Liberté (place de la)

- Montdragon (rue)

- Nationale (place)

- Oie (rue l')

- Palermes (rue des)

- Parterre (le)

- Pichelière (rue)

- Pilat (rue du)

- Plaisance (petit chemin)

- Plaisance (rue de)

- Pont-des-Écoles (rue du)

- Pont-des-Planches (rue du)

- Pont-Fournas (rue du)

- Pont-Fourvieux (rue du)

- Pont-Saint-Pierre (rue du)

- Port-Sec (rue du)

- Pré-Château (rue du)

- Presbytère (rue du)

- Quartier-Neuf (rue du)

- Réclusière (rue de la)

- République (rue de la)

- Richard-Chambovet (rue)

- Rigoudin (chemin)

- Rivage (rue du)

- Rive (rue de la)

- Sabotin (rue)

- Sadi-Carnot (rue)

- Saint-Charles (rue)

- Saint-Christo (route de)

- Saint-Claude (rue)

- Saint-Ennemond (Grande rue)

- Saint-Étienne (rue de)

- Saint-Hippolyte (rue)

- Saint-Jules (rue)

- Sainte-Marie (rue)

- Sibert (rue)

- Thomas-Dubouchet (rue)

- Tramway (rue du)

- Treyve (place de)

- Trois-frères (rue des)

- Ventefol (rue)

- Victor-Hugo (rue)

- Vignette (rue)

- Waldeck-Rousseau (boulevard)

- William-Neyrand (rue)

 

page couv recensement 1911
 couverture du registre du recensement de 1911

 

rue de l'Hôpital
Saint-Chamond, rue de l'Hôpital

 

rue du Rivage
Saint-Chamond, rue du Rivage

 

 

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14 avril 2015

plan de Saint-Chamond en 1935

école Lamartine années 1930
l'école Lamartine, quelques années après sa création en 1932

 

 

Saint-Chamond en 1935

carte-plan

 

plan Saint-Chamond 1935
plan de Saint-Chamond en 1935 (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

 

Ce plan de la Ville de Saint-Chamond a été édité en 1935 (imprimerie Demichel-Ploquin).

Source : Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans, GE C-5846

lien : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53066797n/f1.item.r=%22Ville%20de%20Saint-Chamond%22.

 

Les quartiers et lieux principaux mentionnés sont :

- Bertholet

- le Château

- le Clos Finaz

- le Confluent

- Croupisson

- l'Hôtel de Ville

- Lavieu

- Notre-Dame

- les Palermes

- les Portes

- le Puits Saint-Luc

- la Réclusière

- Saint-Pierre

- les Ursulines

 

Sur le territoire des communes limitrophes, sont mentionnés :

- les Cariasses (Saint-Martin-en-Coailleux)

- les Charmilles (Saint-Martin-en-Coailleux)

- le Chatelard (Izieux)

- la Grange Pourrat (Saint-Julien-en-Jarez)

 

Michel Renard
professeur d'histoire

Michel retour lycée 3 oct 2012

 

 

 

 

 

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12 avril 2015

incendie en décembre 1910, rue Petin-Gaudet

Le Stéphanois 1910 titre

Le Stéphanois, en 1910

 

 

incendie du 5 décembre 1910, rue Petin-Gaudet

près du Pont-Noir d'Izieux

 

 

Le Stéphanois mercredi 7 déc 1910 incendie
Le Stéphanois, mercredi 7 décembre 1910

 

Le Stéphanois, mercredi 7 décembre 1910 - Saint-Chamond : incendie d'un fagottier

Lundi soir vers 10 h 1/2, le clairon des pompiers sonnait soudain par nos rues et places, le tambour résonnait lugubrement annonçant qu'un sinistre venait d'éclater.

Rue Petin-Gaudet près le pont noir d'Izieux, est établi un sieur Minaire qui tient une pâtisserie, c'est dans la cour de l'immeuble près de son laboratoire, dans un fagottier, que probablement quelques étincelles transportées par le vent violent qui soufflait sur la vallée mirent le feu au bois sec entassé dans la cour.

L'émotion fut vive aux alentours car, activité par le vent, le sinistre pouvait prendre de grandes proportions. C'est grâce à la promptitude des secours que l'on put calmer la terreur bien légitime des voisins et arrêter les progrès de l'incendie.

Les pompiers de Saint-Chamond s'étaient rendus sur les lieux ainsi que la police et la gendarmerie.

Les dégâts peu importants se bornent à la destruction du fagottier, environ 300 francs.

______________

 

Pont Noir rue Pétin-Gaudet 2008
le Pont-Noir, rue Petin-Gaudet en juillet 2008 (Google Maps Street View)

 

Michel Renard
professeur d'histoire

Michel retour lycée 3 oct 2012

 

 

 

 

 

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