la gare vers 1905
Archives de la Compagnie des forges et aciéries de la Marine et des chemins de fer (A.D. Loire)
Archives de la Compagnie des forges
et aciéries de la Marine et
des chemins de fer
Archives départementales de la Loire
55 J 1-143 Archives de la Compagnie des forges et aciéries de la Marine et des chemins de fer
Dates extrêmes : 1790 - 1947
Importance matérielle : 7 mètres linéaires
Lieu de conservation : Archives départementales - Loire
Modalités d'entrée : don
Conditions d'accès : application de la loi sur les archives
Conditions de reproduction : application de la loi sur les archives
Instruments de recherche associés : Répertoire numérique établi par Sandrine Zoupas et Denys Barau, 64 p. (dactylographié)
Notice biographique :
Compagnie des forges et aciéries de la Marine et des chemins de fer, issue en 1854 de la fusion de plusieurs entreprises métallurgiques, dont principalement les établissements Jackson frères et Hippolyte Pétin-Gaudet et Cie, devenue en 1903 la Cie des forges et aciéries de la Marine et d'Homécourt, absorbée en 1953 dans la Cie des Ateliers et forges de la Loire (C.A.F.L.), puis en 1970 dans le groupe Creusot-Loire.Siège à Rive-de-Gier puis Saint-Chamond. Usines à Rive-de-Gier, Lorette (Assailly), Saint-Chamond, Le Boucau (Pyrénées-Atlantique).
Présentation du contenu :
Documents provenant des sociétés constituantes, archives de société et de direction, contentieux, bulletins et annuaire du Comité des Forges, personnel (ingénieurs, représentants), domaine, matériel d'exploitation et approvisionnements, fabrication (brevets, études), fournitures de matériel militaire au gouvernement français et à différents gouvernements étrangers, construction de ponts (pont Alexandre III à Paris), filiales en France et à l'étranger, accords de fabrication, plans (terrains, bâtiments industriels, matériel militaire)
Mots matières : métallurgie, armement, mine, armement maritime, bâtiment industriel, commerce, technique, ingénieur, ouvrage d'art
Personnes : Montgolfier (Adrien de), Laurent (Théodore), Holtzer (Jacob), Cie des forges et aciéries de la Marine et des chemins de fer, Sté stéphanoise d'armes, Forges de l'Adour, Sté des usines franco-russes, Sté française d'armes portatives
Lieux géographiques : Saint-Chamond, Rive-de-Gier, Lorette, Assailly, Loire (département), Boucau (Le) (Pyrénées-Atlantiques), Pyrénées-Atlantiques (département), Paris, Saint-Pétersbourg, Russie, Chine, Japon, Mexique, Transvaal, Abyssinie
Fonds d'archives de la Compagnie des Forges et aciéries de la Marine et d’Homécourt (Archives Nationales)
Fonds d'archives de la Compagnie
des Forges et aciéries
de la Marine et d’Homécourt
Archives Nationales
fonds privés
139 AQ
Fonds de la Compagnie des Forges et aciéries
de la Marine et d’Homécourt
Dates extrêmes : 1903-1969.
Importance matérielle : 164 cartons (139 AQ 1-163), 25 mètres linéaires.
Modalités d’entrée : dépôt du 25 janvier 1972, complété par avenants du 19 juin 1985 et du 8 septembre 1986.
Conditions d’accès : sur autorisation.
Instrument de recherche : répertoire numérique détaillé par M. Garrigues, s.d., 52 p.
Notice biographique :
La Compagnie des Hauts-Fourneaux, Forges et Aciéries de la Marine et des Chemins de Fer fut créée le 14 novembre 1854 : elle résultait de la fusion des établissements Jackson à Assailly (Loire), des établissements Petin et Gaudet à Saint-Chamond (Loire) et Rive-de-Giers (Loire), de la société Neyrand-Thiollère, Bergeron et Compagnie de Lorette (Loire) et de la Société Parent, Schaken, Goldsmidt et Compagnie (Paris). Le siège de la compagnie fut installé à Rive-de-Gier puis à Saint-Chamond (9 novembre 1871).
Les centres d’implantation des usines de la compagnie s’étendirent progressivement : usines du Boucau (Pyrénées-Atlantiques) en 1881, d’Homécourt (Meurthe-et-Moselle) et du Haumont (Nord) en 1903, d’Onzion (Loire) en 1932.
En 1903, la Compagnie prit le nom de Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d’Homécourt. Après la guerre de 1914-1918, fut créée la Compagnie de Dépôts et d’Agences de Ventes d’Usines Métallurgiques (DAVUM), chargée des ventes de la compagnie en France (les ventes à l’étranger étant gérées par DAVUM Exportation).
Après la guerre de 1939-1945, de profondes transformations intervinrent dans les structures de la société : en 1950, elle apporta ses établissements de l’Est et du Nord à SIDELOR, concentrant de nouveau son activité dans la Loire.
En 1952, elle fusionna avec la Compagnie des Aciéries de Saint-Étienne pour donner naissance à la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et Saint-Étienne ; en 1954, elle s’associa avec les Etablissements Jacob Holtzer et avec l’Usine de la Loire et des Aciéries et Forges de Firminy, pour donner la Compagnie des Forges et Aciéries de la Loire.
En 1961, elle fusionna avec Firminy et prit le nom de Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine, Firminy et Saint-Étienne, qui devint finalement «Marine-Firminy» en 1968.
En mars 1970, Marine-Firminy, propriétaire de la Compagnie des Forges et Aciéries de la Loire (CAFL) s’associa à part égale avec Schneider, propriétaire de la Société des Forges et Ateliers du Creusot (SFAC), pour créer Creusot-Loire.
Ateliers des Aciéries de la Marine, avant 1906
Présentation du contenu :
[le n° 139 AQ, etc. est la cote du carton d'archives]
139 AQ 1
Statuts (1916-1951).
139 AQ 1 (suite)
Rapports imprimés divers (1903-1969).
139 AQ 2
Brevets et dossiers techniques (1908-1938).
139 AQ 3-14
Usines (1920-1952).
3-4 Bordeaux, 1948-1951.
5-6 Haumont, 1923-1951.
6 (suite) Assailly, 1941-1942.
6 (suite) Saint-Chamond, 1940-1943.
7-10 Homécourt, 1920-1951.
11-14 Le Boucau, 1934-1952.
139 AQ 15-54
Comptabilité et finances (1914-1953).
139 AQ 55-59, 161-163
DAVUM (1919-1953).
139 AQ 60-64, 160
DAVUM Exportation (1927-1953).
139 AQ 65-78
Statistiques (1914-1952).
139 AQ 79-82
Comité d’Organisation de la Sidérurgie (1940-1947).
139 AQ 83
Comités d’organisations divers (1941-1954).
139 AQ 84-87
Chambre syndicale de la Sidérurgie française (1946-1954).
139 AQ 88-129 bis
Organismes sociaux régionaux (1919-1954).
139 AQ 130, 158-159
Participations de Marine-Homécourt (1928-1949).
139 AQ 131-157
«Dossiers spéciaux» du service commercial (1921-1950).
Sources complémentaires :
CAMT : Le Centre des Archives du Monde du Travail (CAMT) conserve les fonds de la Société anonyme des Forges et Aciéries de Firminy (123 AQ), de Creusot-Loire (209 AQ) et de la Société des Forges et Ateliers du Creusot (167 AQ).
Bibliographie :
Hildesheimer (Françoise) et Joly (Bertrand), État sommaire des archives d’entreprises, tome III, Paris, 1996, p. 366-367. Introduction du répertoire numérique, p. 2-4
[Contrôle de la description: Magali Lacousse ; 16 mai 2002]
le pied de la cheminée sur l'ancien site des Aciéries de la Marine (photo MR)
un ouvrage sur l'histoire des Aciéries de la Marine
Le marteau-pilon. Forges et aciéries de Saint-Chamond ; sortie d’une pièce de marine,
Joseph Fortuné LAYRAUD, 1889, huile sur toile, 151 x 254 cm, collection écomusée du Creusot.
J. F. Layraud (1834- 1912) a présenté ce tableau à l’Exposition universelle de 1889 à Paris.
(source)
un ouvrage sur l'histoire des Aciéries
de la Marine (1996)
Bonjour
Je m'intéresse au patrimoine de la région et plus particulièrement au passé industriel de Saint-Chamond. Je cherche à me procurer un ouvrage sur l'histoire des Aciéries de la Marine, Creusot Loire, GIAT. Cet ouvrage a été réalisé par Eric Perrin en 1996. Où le trouver ? Pouvez-vous me renseigner ?
D'avance merci.
Sincères salutations.
posté par josiane42, mardi 16 octobre 2007 à 23:45
réponse
L'ouvrage qui correspond à votre demande est le suivant (il n'est disponible que sur des sites de vente de livres rares) :
- Éric Perrin, FAM, CAFL, Creusot-loire, des années 30 à nos jours ; mémoires d’un demi-siècle d’industrie métallurgique en région Saint-Chamonaise, 1996, autoédition, imp. Reboul, Saint-Étienne.
- achat de cet ouvrage (à la date du 27 octobre 2007)
Mais il existe également ce travail :
- Centre d’Etudes et de Recherches du Patrimoine Industriel (C.E.R.P.I.) du Pays du Gier, L’Empire des Forges et Aciéries de la Marine, deux siècles d’histoire industrielle dans la Vallée du Gier - C.E.R.P.I., 1996.
liens
Michel Renard
obligation de 500 francs, 1921
Reconnaissez-vous ces maquisards ?
réaménagement du site Giat
Concours European
Saint-Chamond sélectionnée
par l'Union européenne !
Saint-Chamond vient d'être retenue par le comité Europan France, pour participer à un concours d'architecture et d'urbanisme ouvert spécifiquement aux jeunes équipes d'architectes de l'ensemble de l'Union Européenne.
Le programme de ce concours initié par le Ministère de l'Equipement français, porte sur le site Giat à Saint-Chamond autour de trois thèmes :
- l'aménagement à vocation résidentielle du secteur situé au nord de Giat
- la valorisation des halles industrielles à intérêt patrimonial (implantation d'équipement mixte)
- la localisation d'un grand équipement à vocation sportive (stade couvert de sports en salle)
Sélectionnée avec cinq autres villes françaises (Bordeaux, Mulhouse, Le Havre, Reims et Clermont-Ferrand), le dossier de Saint-Chamond sera étudié sur le thème du réaménagement d'un site industriel en milieu urbain.
Saint-Étienne Métropole a arrêté un programme d’intervention sur le site Giat de Saint-Chamond, identifié au titre des sites stratégiques par la communauté d’agglomération.
Candidate au concours d’architecture et d’urbanisme «Europan», Saint-Chamond a été représentée à Berlin en Allemagne au mois de décembre, par Jean Buisson, 1er adjoint de la ville, accompagné de François Duval, directeur général adjoint de Saint-Étienne Métropole, pour la présentation des dossiers. C’est dans le thème «réaménagement d’un site industriel en milieu urbain» que le dossier de Saint-Chamond a été sélectionné, au même titre que ceux d’Amsterdam, Zagreb, Varsovie, Genève…
Programme
Sur la base de l’étude menée par le cabinet Latz et Partners, pilotée conjointement par Saint-Étienne Métropole, la ville de Saint-Chamond et Epora, le programme opérationnel prévoit, au-delà des terrains délaissés par l’industrie, une possibilité d’articulation avec le centre ville dont il reste très proche.
La gestion de ce concours sera assurée au plan local par Saint-Étienne Métropole, la ville de Saint-Chamond et Epora. Les dépenses d’organisation du concours seront prises en charges par le comité «Europan». Un comité, constitué autour de ces trois partenaires, assurera le suivi technique de ce projet. Il associera l’agence d’urbanisme Epures, chargée de la conduite technique du programme, la direction départementale de l’équipement (DDE), le service départemental d’architecture et de patrimoine (SDAP) et le musée de la Mine.
Le résultat de ce concours sera connu en fin d'année.
liens
- étude de requalification du site Giat à Saint-Chamond
- requalification de l'espace et dynamisme économique
ateliers des Aciéries de la Marine à Saint-Chamond (Loire)
institution Sainte-Marie
institution Sainte-Marie
- voir le blog consacré à l'histoire et au patrimoine de l'école Sainte-Marie à Saint-Chamond
collège de Sainte-Marie à Saint-Chamond, façade est et nord, 1907
place de la Valette et statue du centenaire de la Révolution
place de la Valette
et statue du centenaire de la Révolution
- une photo ancienne de la place de la Valette
- statue du centenaire de la Révolution, place de la Valette, 21 juin 2007
l'élégante statue du centenaire de la Révolution (1889)
n'est pas mise en valeur par l'aménagement actuel de la place
qui sert de parking plus ou moins sauvage