intérieur église Saint-Pierrre de Saint-Chamond
choeur de l'église Saint-Pierre avant 1914
carte postale ancienne
- toutes les images sur l'église Saint-Pierre
- retour à l'accueil
choeur de l'église Saint-Pierre avant 1914
carte postale ancienne
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une maison qui va bientôt disparaître...
rue Pierre-Curie, en face du magasin Intermarché
Dans le bas de la rue Pierre-Curie, en face du magasin Intermarché, cette maison inhabitée depuis longtemps fait l'objet d'un projet de destruction. Un ensemble construit par l'Opac va s'y élever. Photo prise le mercredi 20 juillet à 21 h 19.
M.R.
la place Dorian (1889)
à Saint-Chamond
I - de la place Saint-Antoine à la place Dorian
La place Dorian a pris ce nom en 1889. Auparavant, elle s'appelait la place Saint-Antoine. Comme on peut le voir sur le cadastre napoléonien, levé en 1811 par Serpolet.
cadastre napoléonien, tableau d'assemblage : plan levé par Serpolet, 1811
la place Saint-Antoine sur le cadastre napoléonien, Serpolet, 1811
II - nom de la place : qui était Pierre Dorian ?
Pierre Frédéric Dorian est né à Montbéliard dans le Doubs le 24 janvier 1814. Il adhère dans sa jeunesse aux thèses des Saint-Simoniens. Maître de forges dans la Loire et maire d’Unieux, il est très populaire auprès des classes moyennes et du peuple, ce qui lui permet de se faire élire comme candidat de l’opposition en 1863 sous le Second Empire. Partisan de la paix, il vote contre la déclaration de guerre à la Prusse en 1870.
Il est ministre des travaux publics en septembre 1870, dans le gouvernement de la Défense Nationale, il est chargé avec Jules Favre, d’ouvrir des négociations avec Bismarck relatives à la capitulation de Paris. Il est chargé des problèmes d’armement, puis, quelque temps de l’intérim de Jules Simon ministre de l’Instruction Publique et de l’intérim du ministre du Commerce ainsi que des Cultes et des Beaux-arts du 4 février 1871 au 22 février 1871.
Il est député de la Loire de 1863 à sa mort, il siège à gauche.
Pierre Frédéric Dorian est décédé le 14 avril 1873 à Paris. Il repose au cimetière du Père Lachaise.
III - la place Dorian avant 1904
la Société Générale, carte postale envoyée en 1901
la carte a été postée le 7 septembre 1904, mais la prise de vue doit également
dater d'une période de beau temps compte tenu du nombre de canotiers...
carte postée avant 1910 (cachet en partie effacé), datant probablement de 1902
Sur cette carte, des affiches sont apposées sur les murs du petit édifice des Poids publics. Elles ne sont pas facilement lisibles, mais l'une d'elles est une annonce du journal La Dépêche de Lyon pour un spectacle intitulé Paillasse.
Paillasse était un drame lyrique en deux actes qui fut très populaire. Il fut créé en 1892, à Milan, par le compositeur et librettiste italien Ruggero Leoncavallo (1857-1919).
Paillasse est l’histoire d’un clown, Canio, directeur d’une troupe de comédiens ambulants, qui, très amoureux de sa femme Nedda, joue sur la scène le mari trompé. Cela ne le dérange pas tant qu’il est certain qu’il ne l’est pas dans la réalité. Pourtant, un jour, le doute est plus fort que lui, et sûr d’être trompé, il tue sur scène sa femme et son amant.
L'opéra est traduit en français par Eugène Crosti (1833-1908) et joué le 26 novembre 1894 au Grand théâtre de Bordeaux. Le 14 décembre 1902, l'oeuvre entre au répertoire de l'Opéra de Paris. Elle est jouée le 21 mai 1903 à l'Opéra de Tours.
Le Journal du Loiret, en date du 1er janvier 1903, nous apprend que Paillasse fut joué, entre autre, à Lyon... l'année précédente.
La carte postale peut donc être datée de 1902.
Le Journal du Loiret, 1er janvier 1903
décembre 1902, Paillase à l'Opéra de Paris
Théâtre national de l'Opéra, Paillasse, en 1903
comédiens jouant dans Paillasse
IV - la place Dorian entre 1900 et 1914 (Belle Époque)
héritage du "poids public" d'usage obligatoire sous l'Ancien Régime,
le Poids public de la place Dorian était surtout destiné aux volumes lourds
(bois, récoltes, bêtes...) ; la plaque à bascule est sur le sol, juste devant la guérite
les trois hommes sont sur la plaque à bascule ; carte postée en 1906
charette attelée, tirée par des boeufs (?) et portant des troncs d'arbres
le petit édifice du "poids public" a disparu ;
outre la Société Générale, on lit à droite "Vêtements Conchon-Quinette"
on distingue une des deux petites enceintes métalliques (toilettes publiques)
avec plusieurs voitures de la Belle Époque
magasin de droite : "Aux Grandes Halles"
les deux petits parcs clôturés ont disparu ; postée en 1911
magasin de gauche : "Grande Épicerie de Paris - F. Rolland"
la place Dorian en 1914 ou juste avant
la très visible façade du Progrès
place Dorian et enseignes commerciales du journal Le Progrès
- 20 juillet 2011, travaux autour de la fontaine
Michel Renard
professeur d'histoire
fontaine de la place Dorian
En réfection ? quels travaux vont-ils être entrepris ? Aucun panneau ne le signale... (photo prise le 20 juillet 2011 à 21 h 16).
Michel Renard
En plein centre de Saint-Chamond, à une dizaine de kilomètres de Saint-Etienne, le site des anciennes aciéries va être réaménagé selon un plan de reconversion prévu sur 15 à 20 ans.
Le terrain de 45 ha va devenir un site multifonctionnel après la dépollution des terres. En effet, un diagnostic de pollution des sols réalisé par la filiale du groupe d’ingénierie fondé par Jean-Luc Schnoebelen, Ginger Environnement et Infrastructures a détecté seize poches ponctuelles de pollution aux hydrocarbures. De plus les bâtiments ont été construits sur des rembalis issus de déchets industriels.
100.000 m³ de terres qui doivent être manipulées seront par conséquent traitées afin de pouvoir être utilisées pour le réaménagement du site.
Une fois le chantier terminé, deux tiers du site seront réservés à une activité économique afin de garantir de l’emploi en pleine ville tandis que le reste du terrain sera réservé à des logements, des services et à un parc urbain avec une partie réservée pour un éco-quartier.
Les travaux débuteront vers le milieu de 2012.
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quelques photos du site, le 14 juillet 2011
vue de la rue Siebert qui longe le site
vue de la rue Siebert qui longe le site
du côté de la grande chminée des anciennes aciéries
à gauche, la rue de Saint-Étienne
© photos Michel Renard
vues sur la rue Loubet
La rue Jean-Louis Loubet commence rue Alsace-Lorraine et se termine rue Sibert où on découvre le site industriel délaissé de l'ancien GIAT (Groupement Industriel de l'Armement Terrestre). Rue d'habitations sans commerce mais avec un groupe scolaire.
le bas de la rue, vue de la rue Alsace-Lorraine
perspective montante de la rue Loubet
montrée dans la rue Loubet
à droite dans la rue, l'impasse Loubet
un peu plus loin, toujours à droite, l'impasse du Chatelard
à gauche de la rue, vue le site industriel
école du Chatelard (Maternelle et Primaire)
vue du pont, côté gauche ; après le mur de soutènement, le site GIAT
vue du pont, côté droit ; en contrebas, la mosquée
extrémité de la rue Loubet avec une belle demeure
© photos Michel Renard
2018
le bas de la rue Loubet, 20 mai 2018
église Notre-Dame toujours
en restauration (c'est bien...!)
la photo n'est pas réussie, mais les vitraux sont restaurés
la lumière pénètre par les vitraux
la rosace de l'entrée occidentale
les échafaudages des ouvriers qui restaurent, côté sud
une abside qu'il faudrait repeindre...
Les ouvriers sont affairés, en cet été 2011, à restaurer les vitraux, à redonner vie aux portes, à étanchéiser la toiture et affacer les tâches qui maculent le plafond de l'église. Je ne sais pas si l'abside sera repeinte... mais cet orange est vraiment affreux...
Michel Renard
photos prises le lundi 11 juillet 2011, Michel Renard