pluie de septembre
les 77 soldats de Saint-Julien-en-Jarez morts pour la France
les 77 soldats de Saint-Julien-en-Jarez
morts pour la France (1914-1918)
- investigation en cours
Durant la Première Guerre mondiale, la commune de Saint-Julien-en-Jarez comptait 4731 habitants, selon le proche recensement de 1911. Elle fut annexée à Saint-Chamond en 1964.
La liste suivante figure dans les archives municipales de Saint-Chamond. Elle compte 77 noms personns mais présente encore plusieurs incertitudes.
liste des morts de Saint-Julien-en-Jarez
ABÉLARD Henri
ADMARD Augustin
AUTIN Jacques
BONNET Gabriel
BONNET J.-C.
BONNET Jh
BOSSUT Paul, sous-lieutenant
BROSSE Jean-Marie
BRUYAS Claudius
BURLAT J.-B.
BURLAT J.-C.
CALLET Joseph
CALLET Louis-Barthélémy
CHABERT Louis
CHARDON Cl.
CHAZAY Joanny
CHAZAY Pierre
CHIRAT Régis
CHIRAT Victor
CHOL Ant.
COGNET abbé
COFFY Joseph
COIGNET Claudius
CONSTANTIN Antoine
CORBION J.
COTE Édouard
DRILLON
DUBUISSON Guillaume
DUMAS Clément
DUPLOMB Antoine
FARISON Gabriel
FERRET J.-P.
FONTENELLE Ét.
FROMENT J.
FROMENT Pierre Alexandre
GENTIL Barth.
GIRAUD Jean-Baptiste
GOUTANY J.-B.
GOUTANY Marc
GRANGIER Ivan
GRANJON Cl.-M.
JOURDY Pierre Joseph
LABRUYÈRE Ant.
LAGNEAU P.
LANTIER J.-F.
LESNOIER Henri
MARCELLIN A.
MASSARDIER Jean-Marie
MATHIAS P.
MATRICON G.
MICHEL Pierre
MIRANDON Antoine
MIRANDON J.-B.
MONIER Fr.
MONTÈS Jean
MORDON Cl.
MOREL Jean
MOUSSY Joseph Louis
OLLAGNIER Jean-Eugène
ORIOL Claudius
ORIOL Cl.-M.
PICQ Régis
PROST Léon-Alexandre
RELAVE Mathieu
RIGAUD J.
RIVOIRE Lucien
RIVOLLIER Barthélémy
ROCHER Jh.
ROMBAS Fr.
RONCHARD Francisque Marius
SARRAZIN Michel
SAVIN Claudius-Marius
SOUILLAT
SUBRIN (?) Claudius
TARGE Pierre
TIVILLIER Jean-Baptiste
VACHER Marcel
____________________
fiches individuelles
ABÉLARD Henri
ABÉLARD Henri, sergent, 292e régiment d'Infanterie.
Né le 15 janvier 1881 à Roquemaure, dans le département du Gard.
Mort le 14 novembre 1914 à Zonnebecke en Belgique.
ADMARD Augustin
ADMARD Augustin, 149e régiment d'Infanterie.
Né le 9 juillet 1891 à Retournac, en Haute-Loire.
Mort le 20 septembre 1915.
AUTIN Jacques
AUTIN Jacques
BONNET Gabriel
BONNET Gabriel
BONNET J.-C.
BONNET J.-C.
BONNET Jh
BONNET Jh
BOSSUT Paul, sous-lieutenant
BOSSUT Paul, sous-lieutenant
BROSSE Jean-Marie
BROSSE Jean-Marie
BRUYAS Claudius
BRUYAS Claudius, 17e régiment d'Infanterie.
Né le 2 décembre 1893 à Saint-Julien-en-Jarez.
Mort le 22 août 1914 à Lavigny, dans les Vosges.
fiche matricule de Claudius Bruyas
BURLAT J.-B.
BURLAT J.-B.
BURLAT J.-C.
BURLAT J.-C.
CALLET Joseph
CALLET Joseph
CALLET Louis-Barthélémy
CALLET Louis-Barthélémy
CHABERT Louis
CHABERT Louis, 102e régiment d'Infanterie Territoriale.
Né le 7 août 1870 à Saint-Chamond (Loire).
Mort le 2 août 1915.
CHARDON Cl.
CHARDON Cl.
CHAZAY Joanny
CHAZAY Joanny
CHAZAY Pierre
CHAZAY Pierre
CHIRAT Régis
CHIRAT Régis, 38e régiment d'Infanterie.
Né le 19 mars 1897 à Saint-Julien-en-Jarez.
Mort le 20 novembre 1917.
CHIRAT Victor
CHIRAT Victor
CHOL Ant.
COGNET abbé
COGNET abbé
COFFY Joseph
COFFY Joseph Marie Félix.
Caporal pilote, 1er Groupe d'Aviation.
Né le 16 mars 1896 à Saint-Chamond. Il habitait Saint-Julien-en-Jarez, rue Hermitanière, et exerçait la profession d'employé de commerce dans l'usine de son père. Celui-ci s'appelait Antoine Marien Auguste Coffy, et sa mère Marie Marguerite Pierrette Dubouchet.
Lors du recensement de 1911, on relève la famille Coffy résidant rue Hermitanière. Elle est alors composée de : Auguste, le père, né le 29 avril 1863 à Saint-Chamond (décédé le 9 mai 1944), patron d'une usine de moulinage et tissage.
usine de moulinage d'Auguste Coffy, père de Joseph, à Saint-Julien-en-Jarez avant 1914
usine de tissage d'Auguste Coffy, père de Joseph, à Saint-Julien-en-Jarez avant 1914
entrée de l'usine d'Auguste Coffy, père de Joseph, à Saint-Julien-en-Jarez avant 1914
La mère, Marguerite, est née le 23 septembre 1871 (décédée le 2 février 1953 à Grenoble).
Les époux, mariés le 21 novembre 1890 à Saint-Julien-en-Jarez, ont sept enfants : Jean, né en 1892 ; Louis, né en 1895 ; Joseph, né en 1896 ; Marie Louise, née en 1897 ; Jeanne, née en 1899 ; Adèle, née en 1901 ; Madeleine, née en 1903 ; Antoinette, née en 1905.
Joseph Coffy mesurait 1 m 76, il avait les cheveux chatains et les yeux gris bleus, le front ordinaire, le nez rectiligne et gros, le visage long.
Joseph Coffy fut incorporé au 99e régiment d'Infanterie le 8 avril 1915. Il est passé au 1er Groupe d'aviation le 25 novembre 1917. Dirigé sur l'école d'Étampes le 10 décembre 1917, puis sur la célèbre école d'Avord le 1er mai 1918, et enfin sur l'école de Pau le 26 juin 1918.
École militaire d'aviation d'Étampes où Joseph Coffy passa 5 mois entre décembre 1917 et mai 1918
École militaire d'aviation d'Étampes où Joseph Coffy passa 5 mois entre décembre 1917 et mai 1918
École militaire d'aviation d'Étampes où Joseph Coffy passa 5 mois entre décembre 1917 et mai 1918
Centre militaire d'Aviation d'Avord (Cher) où Joseph Coffy passa en 1918 (photo avant 1914)
Centre militaire d'Aviation d'Avord (Cher) où Joseph Coffy passa en 1918 (photo avant 1914)
Centre militaire d'Aviation d'Avord (Cher) où Joseph Coffy passa en 1918 (photo avant 1914)
Centre militaire d'Aviation d'Avord (Cher) où Joseph Coffy passa en 1918 (photo avant 1914)
Centre militaire d'Aviation d'Avord (Cher) où Joseph Coffy passa en 1918 (photo avant 1914)
Décédé le 2 mai 1919 des suites de ses blessures, à l'hôpital complémentaire n° 34 à Pau dans les Pyrénées-Atlantiques (Basses-Pyrénées, à l'époque).
Décoration : "à l'ordre du régiment, n° 193 du 8 juin 1917. Très bon téléphoniste, s'est dépensé sans compter pour aller réparer des lignes téléphoniques sous les bombardements les plus violents, et en particulier pendant la période du 8 au 22 mai 1917. Croix de Guerre, étoile de bronze."
l'hôpital complémentaire n° 34 à Pau où est mort Joseph Coffy le 2 mai 1919
- liens : Avord première école d'aviation au monde pendant la Première Guerre mondiale
COIGNET Claudius
COIGNET Claudius
CONSTANTIN Antoine
CONSTANTIN Antoine
CORBION J.
CORBION J.
COTE Édouard
COTE Édouard, 238e régiment d'Infanterie.
Né le 12 octobre 1887 à Mont-Saint-Martin, en Meurthe-et-Moselle.
Mort le 20 septembre 1914 à Fontenoy, dans l'Aisne.
DRILLON
DRILLON
DUBUISSON Guillaume
DUBUISSON Guillaume
DUMAS Clément
DUMAS Clément
DUPLOMB Antoine
DUPLOMB Antoine
FARISON Gabriel
FARISON Gabriel, 149e régiment d'Infanterie.
Né le 11 juin 1892 à Saint-Genis-Terrenoire, dans la Loire.
Mort le 23 octobre 1917 aux environs de Vaudesson, dans l'Aisne.
FERRET J.-P.
FERRET J.-P.
FONTENELLE Ét.
FONTENELLE Ét.
FROMENT J.
FROMENT J.
FROMENT Pierre Alexandre
FROMENT Pierre Alexandre
GENTIL Barth.
GENTIL Barth.
GIRAUD Jean-Baptiste
GIRAUD Jean-Baptiste
GOUTANY J.-B.
GOUTANY J.-B.
GOUTANY Marc
GOUTANY Marc
GRANGIER Ivan
GRANGIER Ivan
GRANJON Cl.-M.
GRANJON Cl.-M.
JOURDY Pierre Joseph
JOURDY Pierre Joseph
LABRUYÈRE Antonin
LABRUYÈRE Antonin, 175e régiment d'Infanterie.
Né le 23 mai 1882 à Rivas dans la Loire.
Mort le 12 août 1915.
LAGNEAU P.
LAGNEAU P.
LANTIER J.-F.
LANTIER J.-F.
LESNOIER Henri
LESNOIER Henri
MARCELLIN A.
MARCELLIN A.
MASSARDIER Jean-Marie
MASSARDIER Jean-Marie, 98e régiment d'Infanterie.
Né le 7 août 1893 à Saint-Julien-en-Jarez.
Mort le 7 octobre 1914 aux Loges, commune de Beuvraignes, dans la Somme.
MATHIAS P.
MATHIAS P.
MATRICON G.
MATRICON G.
MICHEL Pierre
MICHEL Pierre
MIRANDON Antoine
MIRANDON Antoine
MIRANDON J.-B.
MIRANDON J.-B.
MONIER Fr.
MONIER Fr.
MONTÈS Jean
MONTÈS Jean
MORDON Cl.
MORDON Cl.
MOREL Jean
MOREL Jean
MOUSSY Joseph Louis
MOUSSY Joseph Louis
OLLAGNIER Jean-Eugène
OLLAGNIER Jean-Eugène
ORIOL Claudius
ORIOL Claudius
ORIOL Cl.-M.
ORIOL Cl.-M.
PICQ Régis
PICQ Régis
PROST Léon-Alexandre
PROST Léon-Alexandre
RELAVE Mathieu
RELAVE Mathieu
RIGAUD J.
RIGAUD J.
RIVOIRE Lucien
RIVOIRE Lucien
RIVOLLIER Barthélémy
RIVOLLIER Barthélémy
ROCHER Jh.
ROCHER Jh.
ROMBAS Fr.
ROMBAS Fr.
RONCHARD Francisque Marius
RONCHARD Francisque Marius
SARRAZIN Michel
SARRAZIN Michel, 36e régiment d'Infanterie Coloniale.
Né le 10 mars 1886 à l'Arbresle, dans le Rhône.
Mort le 23 juillet 1915 au Bois-le-Prêtre, en Meurthe-et-Moselle.
SAVIN Claudius-Marius
SAVIN Claudius Marius, 28e bataillon de Chasseurs.
Né le 23 février 1894 à Saint-Julien-en-Jarez.
Mort le 23 octobre 1917 au combat des Bovettes, dans l'Aisne.
- extrait du résumé historique de la bataille de la Malmaison : "Première attaque le 23 octobre 1917 à 5 heures 15 du matin. Dernière phase finale de l’opération, c’est-à-dire le 3e bond vers la région Nord de la Chapelle Sainte-Berthe. C’est le 369e d’Infanterie qui a enlevé brillamment, dans la journée, l’Eperon de la Chapelle Sainte Berthe, pendant que des éléments des 5e et 28e Bataillons de Chasseurs occupaient les pentes Est du ravin des Bovettes." (source)
secteur des Bovettes et de la Chapelle Sainte-Berthe, 1917
région où Claudius Savin trouva la mort le 23 octobre 1917
SOUILLAT Aimé Antoine
SOUILLAT Aimé Antoine, 75e régiment d'Infanterie.
Né le 27 mars 1881 à Saint-Chamond (Loire).
Mort au cours de la première quinzaine du mois de septembre 1914, dans les Vosges (disparu).
SUBRIN (?) Claudius
SUBRIN (?) Claudius
TARGE Pierre
TARGE Pierre.
5e régiment d'Infanterie Coloniale.
Né le 10 mai 1896 à Saint-Julien-en-Jarez. Fils de Jean Marie Targe (décédé en 1909) et de Maria Coste. Il habitait rue Clos Vachon. Pierre avait les cheveux châtains, les yeux gris, le front large, le nez rectiligne ; il mesurait 1 m 71.
acte de naissance de Pierre Targe, né le 10 mai 1896
acte de naissance du frère cadet de Pierre : Baptiste Targe, né le 28 janvier 1901
En 1906, la famille de Pierre Targe habitait au n° 8 de la rue Richagneux à Saint-Julien-en-Jarez. Elle comptait le père, Jean Marie, né en 1871, tourneur sur métaux aux Forges et Aciéries de la Marine à Saint-Chamond qui fut victime d'un accident de travail mortel en 1909, écrasé par un marteau-pilon ; la mère, Maria née en 1875 à Saugues, en Haute-Loire, ménagère ; Pierre et son frère Baptiste, né en 1901 (noté par erreur 1900).
extrait du recensement de Saint-Julien-en-Jarez, l'année 1906
acte de décès de Jean Marie Targe, père de Pierre pas encore âgé de 13 ans
un marteau-pilon des Aciéries de la Marine à Saint-Chamond, avant 1914
En 1911, le recensement ne fait plus apparaître que la mère, Maria, et ses deux garçons : Pierre et Baptiste. Ils habitent alors rue Clos Vachon.
extrait du recensement de Saint-Julien-en-Jarez, l'année 1911
fiche matricule de Pierre Targe, 1896-1916
La fiche matricule de Pierre Targe nous apprend aussi qu'il fut incorporé le 9 avril 1915 au 5e régiment d'Infanterie Coloniale, puis au 6e le 9 juillet 1916.
Mais, entre-temps, il avait été détaché en tant qu'ouvrier - il était tourneur de profession - aux Forges et Aciéries de la Marine à Saint-Chamond du 19 juin à la mi-septembre 1916. Enfin, il est réaffecté au 5e régiment le 16 septembre 1916.
Mort le 19 novembre 1916 à Belloy-en-Santerre dans la Somme. La disparition de Pierre Targe, tué à l'ennemi, intervint à la fin de la Bataille de la Somme (juillet-novembre 1916).
L'Historique du 5e régiment d'Infanterie Coloniale, par le lieutenant Bourdet (1920) évoque cette fin d'automne : "dans la nuit du 9 au 10 novembre, le Régiment tout entier relève le 2e Colonial dans le secteur de Belloy en Santerre. Il y séjourne jusqu'au 22 novembre et pendant cette période, exécute des travaux et préparatifs d'attaque.
La fatigue des unités est extrême, outre les alertes constantes et les bombardements intensifs journaliers, la boue gluante qui, en certains endroits dépasse un mètre dans les tranchées et boyaux, rend la situation très dure en première ligne. Une parallèle est construite sous un feu meurtrier. Le régiment est exténué lorqu'il est relevé dans la nuit du 22 au 23 novembre. Il est transporté au camp 102 (Sud de Wiencourt Somme) où il séjourne au repos jusqu'au 17 décembre 1916."
Pierre Targe a donc été tué trois jours avant la relève de son unité, à l'âge de 20 ans.
Sa sépulture se trouve dans la nécropole nationale de Montdidier (Somme). Il s'agit d'une tombe individuelle, n° 3756.
Pierre Targe (photo aimablement communiquée par Philippe Targe)
soldats allemands à Belloy-en-Santerre durant la guerre
ruines de Belloy-en-Santerre, village où Pierre Targe a trouvé la mort
Belloy-en-Santerre (Somme), après-guerre
cimetière militaire de Montdidier dans les années 1920, où fut inhumé Pierre Targe
nécropole nationale de Montdidier (Somme) où repose Pierre Targe (source photo)
TIVILLIER Jean-Baptiste
TIVILLIER Jean-Baptiste
VACHER Marcel
VACHER Marcel
belle luminosité sur Saint-Chamond
dimanche lumineux à Saint-Chamond
7 septembre 2014
Saint-Chamond, vue sur l'est ; au premier plan la cour intérieure de l'école du Garat
Saint-Chamond, vue sur l'est ; au fond, la plaine rhodanienne
Saint-Chamond, premières feuilles jaunes sur la place Saint-Pierre
Saint-Chamond, vue sur le couchant à 19 h 52
Tant que nous aurons sous les yeux ces payages, il y aura de bonnes raisons de rester à Saint-Chamond.
20-24 septembre : semaine du patrimoine à Saint-Chamond
les orgues de l'église Saint-Pierre à Saint-Chamond
semaine du patrimoine à Saint-Chamond
20-24 septembre 2014
- programme complet de la semaine du Patrimoine à Saint-Chamond, 20-24 septembre 2014
De nombreuses visites et expositions. Saint-Chamond honore son patrimoine tout au long d'une semaine, et non d'un week end, les 20-24 septembre 2014. Patrimoine industriel, architectural, artistique...
programme de la semaine du Patrimoine à Saint-Chamond, 20-24 septembre 2014
__________________
la visite de l'hôtel Dugas de la Boissonny
hôtel Dugas de la Boissonny à Saint-Chamond, XVIIe siècle
hôtel Dugas de la Boissonny à Saint-Chamond, XVIIe siècle
hôtel Dugas de la Boissonny à Saint-Chamond, XVIIe siècle
hôtel Dugas de la Boissonny à Saint-Chamond, XVIIe siècle
hôtel Dugas de la Boissonny à Saint-Chamond, XVIIe siècle
hôtel Dugas de la Boissonny à Saint-Chamond, XVIIe siècle
hôtel Dugas de la Boissonny à Saint-Chamond, XVIIe siècle
hôtel Dugas de la Boissonny à Saint-Chamond, XVIIe siècle
L'hôtel Dugas de la Boissonny - à ne pas confondre avec l'hôtel Dugas de Chassagny qui abrite aujourd'hui le Centre communal d'action sociale - date du XVIIe siècle. Il est situé 14, rue de la République et a été l'objet, ces trois dernières années, d'importants travaux de réfection de façade.
La visite est assurée par le propriétaire.
rue Asile Fournas : le maréchal-ferrant Bonneval
à Saint-Chamond
en août 2014
façade de Bonneval Maréchal à Saint-Chamond, 15 août 2014
façade de Bonneval Maréchal à Saint-Chamond, 15 août 2014
La façade de l'ancien maréchal-ferrant Bonneval a été repeinte et a conservé son enseigne. Bravo !
L'Arcoma (Association pour la recherche et la conservation des outils et métiers de l'artisanat) présente sur son site une photographie du foyer, non démontable, et du soufflet de l'ancien atelier de Bonneval, forgeron et maréchal-ferrant à Saint-Chamond.
15 août 2014
en juillet 2011
rue asile Fournas, Bonneval maréchal (ferrant)
De quand date cette enseigne qui indique qu'ici, autrefois, on ferrait les sabots des chevaux ?
11 juillet 2011
14 juillet, fête nationale
fêter le 14 juillet, mais lequel ?
C'est par une loi promulguée le 6 juillet 1880 que le "14-Juillet" fut décrété fête nationale dans France. Nous devons cela à la Troisième République.
Il y eut un débat sur la question de savoir quel 14-Juillet devait être célébré, celui de 1789 ou celui de 1790 ? Les deux avaient leurs partisans et leur symbolique. Finalement, on opta plutôt pour celui de la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790.
L'historien Henri Martin, rapporteur de la loi au Sénat déclara notamment :
"Mais, à ceux de nos collègues que des souvenirs tragiques feraient hésiter, rappelons que le 14 juillet 1789, ce 14 juillet qui vit prendre la Bastille, fut suivi d’un autre 14 juillet, celui de 1790, qui consacra le premier par l’adhésion de la France entière, d’après l’initiative de Bordeaux et de la Bretagne.
Cette seconde journée du 14 juillet, qui n’a coûté ni une goutte de sang ni une larme, cette journée de la Grande Fédération, nous espérons qu’aucun de vous ne refusera de se joindre à nous pour la renouveler et la perpétuer, comme le symbole de l’union fraternelle de toutes les parties de la France et de tous les citoyens français dans la liberté et l’égalité. Le 14 juillet 1790 est le plus beau jour de l’histoire de France, et peut-être de toute l’histoire.
C’est en ce jour qu’a été enfin accomplie l’unité nationale, préparée par les efforts de tant de générations et de tant de grands hommes, auxquels la postérité garde un souvenir reconnaissant. Fédération, ce jour-là, a signifié unité volontaire."
Michel Renard
à Saint-Chamond, un Français patriote, fidèle à la Fête de la Fédération de 1790
__________________________
le 14 juillet 1790
contexte
La genèse de la fête
Il s’agit de la fête la plus célèbre de la Révolution française. Fête emblématique, au point qu’aujourd’hui encore notre fête nationale réunit en elle deux adversaires : la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, et la Fédération du 14 juillet 1790. L’intention primitive de la fête n’était pourtant pas celle d’une célébration unanime.
L’idée était née en province, dans cet hiver 1790 où les alliances défensives, hantées par les souvenirs de la Grande Peur, n’avaient cessé de se nouer entre les gardes nationales et l’armée tout entière. Des fêtes locales et toutes militaires scellaient ces pactes. Paris s’inquiète alors de l’agitation qui risque de gagner les troupes régulières et choisit de la contrôler en convoquant dans la capitale, pour le 14 juillet, les députations provinciales.
Mais le caractère conservateur d’une fête destinée à garantir l’ordre est vite débordé par l’enthousiasme collectif d’où la Fédération tire son prestige légendaire.
analyse
La procession du Champ-de-Mars
Monnet et Hellman ont souhaité rendre le caractère grandiose de la scène La gravure représente le Champ-de-Mars creusé en forme d’ellipse, tel qu’on pouvait le contempler de la loge qui abritait l’Assemblée nationale. La vue s’étend au nord vers les collines de Passy et vers l’arc de triomphe dessiné par Cellerier.
Au centre, on aperçoit l’autel de la patrie, volontairement privé de dais, pour ne pas séparer l’Etre suprême de ses adorateurs. On croit y distinguer les robes blanches des prêtres – ils étaient 300 –, mais cette incertitude même traduit un des caractères de la fête : l’immense lieu théâtral du Champ-de-Mars ne permettait pas aux spectateurs de bien suivre ce qui se passait sur l’autel de la patrie.
Les graveurs ont soigneusement distingué le défilé des troupes régulières – 50 000 hommes avec leurs drapeaux – et celui des gardes départementales, reconnaissables à leurs 83 bannières de taffetas blanc, ornées de feuilles de chêne et portant au centre le nom du département. Dans le rendu minutieux de l’événement, seul le ciel a fait l’objet d’un traitement approximatif : Monnet et Hellman n’ont voulu retenir ni les nuages noirs ni la pluie qui avait continûment noyé le cortège.
La scène est saisie au moment de la prononciation du serment, saluée par les canons dont on voit la fumée derrière l’arc de triomphe et par la forêt des bras levés. Un premier plan permet aux graveurs de corriger l’aspect officiel, ordonné, militaire et masculin du cortège : amoureux enlacés, grandes sœurs qui enseignent à leur petit frère le geste du serment, femmes enfin (elles n’avaient pas obtenu du Comité de Constitution le droit de figurer dans le cortège), panier au bras. À cette gracieuse guirlande de premier plan est confiée toute la spontanéité de la fête.
interprétation
L’histoire et la légende
L’œuvre, en dépit de son caractère appliqué, restitue ce qui a fait la fortune historiographique de la fête de la Fédération : d’abord le spectacle grandiose du cirque, installé dans ce Champ-de-Mars où Michelet a vu le vrai legs de la Révolution à l’urbanisme parisien.
Puis l’unanimité, au moins rêvée : pas un aristocrate indigné ou simplement boudeur parmi les participants. Enfin la simultanéité des serments, article si indispensable à la liesse qu’il fallut le prononcer «à l’heure de midi, de concert et au même instant par tous les habitants et dans toutes les partis du royaume». Immensité, unanimité, simultanéité : ce sont bien là les traits qui, malgré la monotonie de cette interminable procession trempée, ont marqué durablement l’imaginaire de la Fédération.
Mona Ozouf, historienne
(source)
sac de sable de plus d'une tonne...!
vestiges de portail rue Dugas-Montbel
les vestiges d'un portail rue Dugas-Montbel
à Saint-Chamond
élégante grille en fer forgé entourée de deux colonnes carrées
portail d'entrée d'une demeure aujourd'hui disparue
un D ou double D sur le treillis supérieur
Portail orphelin, rue Dugas-Montbel à Saint-Chamond. Photos du mercredi 23 avril 2014 à 17 h 40.
________________
Suite au commentaire de "Ennemond", ce jour, qui se demande si il ne faudrait pas voir un "D" et un "V" enlacés, je réponds qu'à mon avis, il s'agit plutôt des deux "D" de Victor De Boissieu (1837-1901) et de son épouse Marie Antoinette Dugas-Montbel (1844-1905), rentiers, demeurant au numéro 3 bis de la rue Dugas-Montbel.
Mais ce n'est qu'une hypothèse. La date de pose du portail est ignorée, de même l'espace sur lequel il ouvrait.
portail en fer forgé de la rue Dugas-Montbel, 28 mai 2016 vers 11 h
extrait du recensement de la rue Dugas-Montbel, 1901
extrait du recensement de la rue Dugas-Montbel, 1901 (détail de la photo ci-dessus)
extrait du recensement de la rue Dugas-Montbel, 1901 (suite)
En 1901, les époux De Boissieu vivent, au 3 bis rue Dugas-Montbel, avec leurs deux filles (Marie et Marguerite) et sept domestiques : deux cuisinières, deux femmes de chambre, un cocher et deux autres domestiques. Ce personnel semble loger sur place.
28 mai 2016
Michel Renard
jardin public, au printemps 2014
le jardin public de Saint-Chamond
15 avril 2014
jardin public de Saint-Chamond, 15 avril 2014
jardin public de Saint-Chamond, 15 avril 2014
jardin public de Saint-Chamond, 15 avril 2014
jardin public de Saint-Chamond, 15 avril 2014
jardin public de Saint-Chamond, 15 avril 2014
jardin public de Saint-Chamond, 15 avril 2014
jardin public de Saint-Chamond, 15 avril 2014
jardin public de Saint-Chamond, 15 avril 2014
jardin public de Saint-Chamond, 15 avril 2014
jardin public de Saint-Chamond, 15 avril 2014
jardin public de Saint-Chamond, 15 avril 2014
jardin public de Saint-Chamond, 15 avril 2014
jardin public de Saint-Chamond, 15 avril 2014
jardin public de Saint-Chamond, 15 avril 2014
photos © Michel Renard