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Saint-Chamond

4 avril 2016

destruction des nids de corbeaux

nids corbeaux 4 avril 2016 (7)

 

 

destruction des nids de corbeaux

 

Cela faisait un mois que les corbeaux avaient installé trois nids autour desquels ils venaient croasser toute la journée.

La gêne sonore pénalisait tout le quartier de la place Saint-Pierre, en particulier les habitants dont les fenêtres sont situées à quelques mètres des cris rauques et discordants des volatiles.

 

nids corbeaux 26 mars 2016 (1)
nids de corbeaux, place Saint-Pierre, 26 mars 2016

 

nids corbeaux 26 mars 2016 (2)
nids de corbeaux, place Saint-Pierre, 26 mars 2016

 

Ce matin, lundi 4 avril 2016, les services techniques de la ville ont dépêché une équipe d'élagueurs qui a retiré les nids, vides de toute ponte. Merci messieurs !

 

nids corbeaux 4 avril 2016 (1)
les élagueurs, place Saint-Pierre, 4 avril 2016

 

nids corbeaux 4 avril 2016 (2)
les élagueurs, place Saint-Pierre, 4 avril 2016

 

nids corbeaux 4 avril 2016 (3)
les élagueurs, place Saint-Pierre, 4 avril 2016 : retrait des nids

 

nids corbeaux 4 avril 2016 (4)
les élagueurs, place Saint-Pierre, 4 avril 2016

 

nids corbeaux 4 avril 2016 (5)
les élagueurs, place Saint-Pierre, 4 avril 2016

 

nids corbeaux 4 avril 2016 (6)
les élagueurs, place Saint-Pierre, 4 avril 2016

 

nids corbeaux 4 avril 2016 (7)
les élagueurs, place Saint-Pierre, 4 avril 2016 : retrait des nids

 

 

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9 mars 2016

un centenaire à Saint-Chamond... en 1827 !

quatre centenaires
centenaires au début du XXe siècle... Claude Monnier, lui, a vécu au XVIIIe siècle et jusqu'en 1827 !

 

 

un centenaire à Saint-Chamond...

en 1827 !

 

Le 30 août 1827, dans les dernières années de règne du roi Charles X, le célèbre Journal des Débats politiques et littéraires parle de Saint-Chamond. On lui a transmis le fait que dans cette ville existait un centenaire dénommé Monnier.

Cette rare longévité - pour le département de la Loire, selon cet organe de presse - est d'autant plus remarquable que l'homme aurait l'allure "tout au plus d'un vieillard sexagénaire". Simple artisan, il s'est marié à l'âge de 51 ans et a élevé vingt-quatre enfants (!) dont huit étaient encore vivants en 1827.

L'article n'est pas toujours exact mais le centenaire a bien existé.

Une recherche dans l'état civil de la commune permet de retrouver la date du décès de Claude Monnier : le 10 décembre 1827, âgé de 102 ans. Par contre les registres paroissiaux de Bourg-Argental, où est né Claude Monnier, ne mentionnent pas sa naissance en ce lieu ; il faut dire que l'année 1725 est manquante... ou qu'aucun acte d'état civil n'a été enregistré cette année-là.

Claude Monnier s'est marié le 9 mai 1774 à Saint-Chamond, avec Marguerite Faverjon.

 

l'article du Journal des Débats en 1827

 

centenaire Saint-Chamond 1827
Journal des Débats politiques et littéraires, 30 août 1827

 

 

la mort de Claude Monnier, le 10 décembre 1827

 

décès Claude Monnier 1827
état civil, décès de Claude Monnier à Saint-Chamond, le 10 décembre 1827

 

 

le mariage de Claude Monnier en 1774

 

acte de mariage Claude Monnier 9 mai 1774
acte de mariage de Claude Monnier avec Marguerite Faverjon, le 9 mai 1774

 

transcription

Claude Monnier, fils légitime des défunts Robert Monnier et de Marguerite Linossier demeurant dans la ville de Saint-Étienne, rue de Lyon, époux, d'une part, et Marguerite Faverjon, fille légitime d'André Faverjon soyeux (?) demeurant dans la ville de Saint-Étienne, rue des Moines, paroisse de Notre-Dame, et de Catherine Drillon, laditte Faverjon demeurant depuis plusieurs années en la ville de Saint-Chamond, rue de la Boucherie, paroisse de Notre-Dame, épouse, d'autre part :

lesdits époux procèdent scavoir l'époux comme majeur et maître de ses droits, et l'épouse de l'autorité et consentement de ses père et mère ; suivant leur contrat de mariage reçu par maître Perrusse (?), notaire royal de cette ville en date du 21 avril de la présente année, après avoir été publiés trois fois aux prosnes des messes paroissiales de Notre-Dame de Saint-Chamond et de Saint-Étienne sans qu'il se soit découvert un empêchement canonique ni civil à leur mariage, vû la remise du sieur Li(...), vicaire du dit Notre-Dame de Saint-Étienne du 8 may du mois courant :

lesdits époux ont reçu la bénédiction nuptiale dans l'église paroissiale de Notre-Dame par moy, vicaire d'icelle soussigné ce 9 may mil sept cent soixante-et-quatorze en présence de Jean Baptiste Monnier, frère de l'époux ; de Jean Linossier, son oncle, laboureur, demeurant à Durdigné en Forez ; de André Faverjon, père de l'épouse et d'André Faverjon, son frère ;

qui tous ont attesté la liberté, la catholicité et le domicile des parties et ont déclaré avec l'époux ne scavoir signer ; de ce requise, l'épouse a signé et autres.

Marguerite Faverjon, Étienne Micol, Jean Naime (?).

Rozet, vicaire.

 

le premier enfant de Claude Monnier, 1775

 

naissance Jean-Bpatiste Monnier 24 août 1775
acte de baptème de Jean-Baptiste Monnier, 26 août 1775

 

transcription

Jean-Baptiste, fils de Marie Claude Monnnier, journalier, demeurant en cette ville, paroisse de Notre-Dame, et de Marguerite Faverjon, né avant hyer a été baptisé cejourd'huy 26 août 1775, dans l'église de la ditte paroisse par moy, vicaire d'icelle, soussigné.

Le parrain a été Jean Baptiste Monnier, journalier de la paroisse de Durdigné, oncle de l'enfant, et sa marraine Catherine Drillon, épouse de André Faverjon, (...), demeurant à Saint-Étienne, sa grand-mère, qui a signé, non le parrain ni le père pour ne le scavoir de ce requis.

Catherine Drillon.

Rozet, vicaire.

 

le deuxième enfant de Claude Monnier, 1777

 

Marguerite 7 janvier 1777
acte de baptème de Margerite Monnier, 9 janvier 1777

 

transcription

Marguerite, fille de Marie Claude Monnier, journalier, demeurant dans cette ville, paroisse de Notre-Dame, et de Marguerite Faverjon, née avant hyer a été baptisée cejourdhuy, 9 janvier 1777 dans l'église de la paroisse par moy vicaire d'icelle soussigné.

Le parrain a été André Faverjon, garçon teinturier en soie, oncle à l'enfant, et la marraine Marguerite Faverjon, sa tante ; père absent. Le parrain a signé, non la marraine pour ne le scavoir de ce requise.

André Faverjon

Rozet, vicaire

 

Michel Renard
professeur d'histoire

 

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24 février 2016

rue de Verdun à Saint-Chamond

rue de Verdun 24 fév 2016 (1)

 

 

rue de Verdun, à Saint-Chamond

 

 

rue de Verdun 24 fév 2016 (1)
rue de Verdun, à Saint-Chamond, 24 février 2016

 

rue de Verdun 24 fév 2016 (2)
rue de Verdun, à Saint-Chamond, 24 février 2016

 

rue de Verdun 24 fév 2016 (3)
rue de Verdun, à Saint-Chamond, 24 février 2016

 

 

 

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16 février 2016

boulevard Waldeck-Rousseau

 

 

 

 

boulevard Waldeck-Rousseau

 

 

boulevard Waldeck-Rousseau (1)
boulevard Waldeck-Rousseau

 

boulevard Waldeck-Rousseau (2)
boulevard Waldeck-Rousseau

 

boulevard Waldeck-Rousseau (2008 GMaps)
boulevard Waldeck-Rousseau (Google Maps, 2008) : même angle que ci-dessus

 

bd Waldeck-Rousseau avant 1966
bd Waldeck-Rousseau, avant 1966

 

 

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15 février 2016

route de Langonand

vallée de Langonand

 

 

route de Langonand

 

 

route de Langonand cpa (1)
route de Langonand, avant 1914

 

route de Langonand cpa (2)
route de Langonand, avant 1914

 

route de Langonand à Saint-Chamond
route de Langonand, avant 1914

 

route de Langonand Google maps sept 2010
route de Langonand, Google maps, septembre 2010


Entre 1910 et 2010, le paysage s'est sacrément altéré... La structure et la façade du bâtiment, qui abritait un commerce avant la Première Guerre mondiale, se sont dégradées et enladies. Les pylônes, câbles, panneaux publicitaires et la section sur piliers de l'autoroute A 47 ont totalement gâché l'environnement visuel et sonore.

 

route de Langonand cpa (3)
route de Langonand, avant 1914

 

route de Langonand Google maps juillet 2014
route de Langonand, Google maps, juillet 2014

 

route de Langonand Google maps juillet 2008
route de Langonand, Google maps, juillet 2008

 

vallée de Langonand cpa (1)
vallée de Langonand, avant 1914

 

route de Langonaud localisation porte avec arcade
la route de Langonand longe le ruisseau du même nom

 

route de Langonaud porte avec arcade
la porte avec arcade, route de Langonand (Google Maps)

 

 

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13 février 2016

sous-sol du site Giat (Aciéries de la Marine)

Giat sous-sol (1)

 

 

sous-sol du site Giat (Aciéries de la Marine)

archéologie industrielle

 

 

La poursuite des travaux d'aménagement et de décapage du sol sur le site de l'ancien Giat fait découvrir des vestiges bien conservés de constructions en briques. Pour l'instant, je ne sais pas si quelqu'un les a identifiés, ni si les travaux vont être arrêtés pour investigation et diagnostic par une unité de recherches archéologiques préventives (Inrap).

 

niveaux du sol des Aciéries

Il apparaît, en tout cas, clairement que le sol a été profondément remanié lors des constructions d'édifices et de structures industrielles sur le site des anciennes Aciéries de la Marine. Il a été nettement exhaussé, enfouissant les restes d'élévations antérieures non complètement détruites et générant un remblais important.

De quoi s'agit-il ? Il est difficile de se prononcer pour le moment. Seraient-ce des galeries souterraines ? Dans ce cas, l'exhaussement se mesurerait en centimètres. Ou d'édifices primitifs à l'air libre ? Ce qui signalerait un exhaussement de plusieurs mètres.

 

Diapositive1
coupe du sous-sol des Aciéries de la Marine/Giat - © Michel Renard

 

 

site Giat, plate-forme basse

 

Giat sous-sol (1)
à quelques centimètres sous le sol, un appareillage de briques qui semble bien la voûte d'un ouvrage plus profond

 

Diapositive1

 

 

Giat sous-sol (2)
autre arcade affleurant à trente centimètres sous le sol

 

Giat sous-sol (3)
appareillage de briques à trente centimètres sous le sol

 

Giat sous-sol (4)
appareillage de briques à trente centimètres sous le sol, et restes de conduites

 

Giat sous-sol (5)
toute la zone recèle des constructions de briques

 

photos 13 février 2016
Michel Renard

 

vestiges des fours Martin-Siemens ?

Selon un article des Annales des Mines de 1899, les usines de Saint-Chamond comprenaient une grande aciérie Martin-Siemens avec sept fours de 15 à 40 tonnes, un atelier de puddlage, des ateliers de tours et de laminage, une grande et une petite tôlerie, un atelier de grosse forge avec marteau-pilon de 100 tonnes et presse à forger de 4 000 tonnes, des ateliers de trempe, de finissage, de montage pour les tourelles cuirassées, avec presses de 3 000 et de 3 500 tonnes.

Les fours Martin-Siemens sont dotés, en-dessous du four proprement dit, de quatre régénérateurs qui sont des chambres remplies de briques réfractaires servant d'accumulateurs de chaleur.

 

four Siemens (1)
four Siemens et ses quatre chambres de briques

 

four Siemens (2)
four Siemens et ses chambres de briques

 

four Martin-Siemens (1)
four Martin-Siemens et ses chambres de briques

 

four Martin, Grand Memento de l'Encyclopédie Larousse 1930
fonctionnement d'un four Martin (Grand Memento de l'Encyclopédie Larousse, 1930)

 

Ce sont peut-être ces chambres de briques, sur la plate-forme basse du site, qui apparaissent aujourd'hui sous le sol de la célèbre usine saint-chamonaise. Il faudrait alors leur consacrer une recherche archéologique.

Michel Renard
professeur d'histoire

 

 

site Giat, plate-forme haute (rue Sibert)

 

Diapositive1
localisation des vestiges de galeries souterraines des Aciéries de la Marine

 

rue Sibert photo Denis Tardy (1)
rue Sibert, photo de Denis Tardy, 12 février 2016

 

rue Sibert photo Denis Tardy (2)
rue Sibert, photo de Denis Tardy, 12 février 2016

 

photos 12 février 2016
Denis Tardy

 

photo voûtes Ronan Pelletier (2)
rue Sibert, photo de Ronan Pelletier, avant le 16 février 2016


photo de Ronan Pelletier

 

 

rue Sibert 16 fév 2016 (1)
rue Sibert, photo Michel Renard, 16 février 2016

 

rue Sibert 16 fév 2016 (2)
rue Sibert, photo Michel Renard, 16 février 2016

 

rue Sibert 16 fév 2016 (3)
rue Sibert, photo Michel Renard, 16 février 2016

 

rue Sibert 16 fév 2016 (4)
rue Sibert, photo Michel Renard, 16 février 2016

 

rue Sibert 16 fév 2016 (5)
rue Sibert, photo Michel Renard, 16 février 2016

 

photos 16 février 2016
Michel Renard

 

destruction des vestiges !

Trois ou quatre jours après leur mise à jour lors des travaux d'aménagement du sol, les galeries souterraines des Aciéries de la Marine, datant probablement d'avant 1914, ont été détruites. Aucune fouille par les unités de l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) n'a été envisagée !

 

Diapositive1
entre le 12 et le 16 février, les galeries souterraines mises à jour ont été détruites !

 

Les responsables du chantier n'ont, à l'évidence, prévenu personne. C'est bien dommage. Une investigation par des spécialistes de l'archéologie industrielle aurait sûrement permis d'en savoir plus sur l'organisation de la production des Aciéries et sur le fonctionnement des infrastructures de cette gigantesque usine, patrimoine urbain et industriel de Saint-Chamond.

Michel Renard
professeur d'histoire

 

correctif du 2 mars 2016

La crainte que les vestiges ne soient totalement détruits a été démentie par Nicole Forest, maire-adjointe chargée du patrimoine dans le journal Le Progrès du 1er mars 2016. Une partie a été démolie mais les voûtes ont été enterrées.

Nicole Forest explique que la société Cap Métropole, chargée du chantier, a arrêté celui-ci lorsque les voûtes ont été mises à jour, en janvier de cette année. Cap Métropole a ensuite sollicité une expertise auprès de la société Apave qui a déclaré que ces voûtes n'avaient pas de valeur historique...

En attendant de prendre connaissance de cette expertise, il est permis de douter de l'absence d'intérêt historique de ces vestiges industriels. Mais qu'ils aient été préservés est une bonne nouvelle.

Michel Renard

 

Le Progrès 1er mars 2016 (1)
Le Progrès, 1er mars 2016

 

Le Progrès 1er mars 2016 (2)
Le Progrès, 1er mars 2016

 

Le Progrès 1er mars 2016 (3)
Le Progrès, 1er mars 2016

 

 

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7 février 2016

rue Pichelière, à Saint-Chamond

rue Pichelière (3)

 

 

rue Pichelière

 

La rue Pichelière se trouve sur la colline Saint-Ennemond. Elle assure le passage entre le boulevard Waldek-Rousseau et la place de l'Égalité.

 

 

rue Pichelière (1)
la rue Pichelière et le pont Saint-Pierre, avant 1914

 

rue Pichelière (2)
la rue Pichelière et le pont Saint-Pierre, avant 1914

 

rue Pichelière (3)
la rue Pichelière, avant 1914

 

rue Pichelière (juillet 2008 Google Maps)
la rue Pichelière, juillet 2008 (Google Maps)

 

rue de la Pichelière (haut), 11 août 2018, vers 11 h (1)
le haut de la rue Pichelière, 11 août 2018, vers 11 heures

 

rue Pichelière descente, 9 sept 2018, vers 16 h 30
rue Pichelière, descente, 9 septembre 2018, vers 16 h 30

 

 

 

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6 février 2016

école Paul Verlaine (Arlos)

 

 

 

 

école Paul Verlaine

rue d'Arlos

 

 

  • publication provisoire, en attente de nombreuses autres photos

 

 

école Paul Verlaine CP 1977
école Paul Verlaine, CP, 1977

 

école Paul Verlaine CP 1978
école Paul Verlaine, CP, 1978

 

école Paul Verlaine CP 1979
école Paul Verlaine, CP, 1979

 

 

 

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3 février 2016

rue du Pilat à Saint-Chamond

tracé rue du Pilat

 

 

rue du Pilat à Saint-Chamond

 

 

rue du Pilat (1)
rue du Pilat, avant 1914

 

rue du Pilat 2008
rue du Pilat, Google Maps, juillet 2008

 

tracé rue du Pilat
tracé de la rue du Pilat à Saint-Chamond

 

 

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31 janvier 2016

rue de la Brosse, cité

 

 

 

cité de la rue de la Brosse

 

cité rue de la Brosse
cité, rue de la Brosse

 

cité rue de la Brosse noir et blanc
cité, rue de la Brosse

 

cité rue de la Brosse photo aérienne
cité, rue de la Brosse, vue aérienne (Google Earth, 2016)

 

 

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