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Saint-Chamond
15 décembre 2014

rue du Rivage

plan 1895 st-Cham rue du Rivage

 

rue du Rivage à Saint-Chamond

 

Question

Je voudrais savoir quelle est l'origine du nom de la rue du "Rivage" à Saint-Chamond.
Merci Posté par gabrile, 15 décembre 2014

 

Réponse

Sans investigation archivistique particulière, je suppose que cette voie doit son nom au fait qu'elle menait de l'église Notre-Dame à la rive du Gier (alors non couvert), juste après l'ancienne place Saint-Antoine.

Le plan de 1895 la place dans cet axe. (sous réserve de plus amples recherches).

 

plan 1895 st-Cham rue du Rivage extrait
plan de Saint-Chamond (extrait), 1895 : la rue du Rivage joint l'église Notre-Dame et le cours du Gier

 

Diapositive1
plan de Saint-Chamond (extrait), 1895 : la rue du Rivage joint l'église Notre-Dame et le cours du Gier

 

Michel Renard
professeur d'histoire
au lycée de Saint-Chamond

 

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21 novembre 2014

rond-point Paul et Marie Cave à Saint-Chamond

rond-point Paul et Marie Cave 21 nov 2014 (1)
rond-point Paul et Marie Cave à Saint-Chamond, vendredi 21 novembre 2014 à 15 h 19

 

le "buisson ardent" du rond-point

Paul et Marie Cave à Saint-Chamond

 

rond-point Paul et Marie Cave 21 nov 2014 (2)
rond-point Paul et Marie Cave à Saint-Chamond, vendredi 21 novembre 2014 à 15 h 19

 

On peut lire dans l'Exode (Ancien Testament) la célèbre mention du "buisson ardent" : "Moïse faisait paître le troupeau de Jethro, son beau-père, sacrificateur de Madian ; et il mena le troupeau derrière la montagne de Dieu, à Horeb. L'ange de l'Éternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moïse regarda ; et voici le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point" (Exode, 3 1-3).

Je pourrais y lire un message de mon fils, mort à 34 ans, le 22 octobre dernier et incinéré le 5 novembre, à côté de Paris : "Tu vois Papa, je brûle mais je ne me consume pas, je suis toujours là, avec toi..."

Michel Renard

 

 

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15 août 2014

rue Asile Fournas : le maréchal-ferrant Bonneval

Bonneval maréchal 11 juillet 2011



Bonneval, maréchal-ferrant

à Saint-Chamond

 

 

en août 2014

 

15 août 2014 (19)
façade de Bonneval Maréchal à Saint-Chamond, 15 août 2014

 

15 août 2014 (20)
façade de Bonneval Maréchal à Saint-Chamond, 15 août 2014

 

La façade de l'ancien maréchal-ferrant Bonneval a été repeinte et a conservé son enseigne. Bravo !

L'Arcoma (Association pour la recherche et la conservation des outils et métiers de l'artisanat) présente sur son site une photographie du foyer, non démontable, et du soufflet de l'ancien atelier de Bonneval, forgeron et maréchal-ferrant à Saint-Chamond.

15 août 2014

 

en juillet 2011

 

Bonneval maréchal 11 juillet 2011
rue asile Fournas, Bonneval maréchal (ferrant)

De quand date cette enseigne qui indique qu'ici, autrefois, on ferrait les sabots des chevaux ?

11 juillet 2011

- publié sur ce blog.

 

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29 janvier 2014

ancienne boulangerie coopérative à Saint-Chamond, rue William Neyrand

William Neyrand (2008)

 

l'enseigne peinte de

l'ancienne "boulangerie coopérative",

rue William Neyrand, a disparu...

 

En 2008, j'avais été intrigué par cette enseigne insolite, sans savoir à quelle époque elle remontait. Mais j'avais photographié ce vestige très évocateur et invitant à une recherche ultérieure sur l'histoire de cette coopérative. Aujourd'hui, il subsiste au moins cette trace d'un passé à retrouver.

 

22078559
rue William Neyrand, au n° 6, façade d'une ancienne "boulangerie coopérative", le 12 février 2008

 

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rue William Neyrand, au n° 6, façade d'une ancienne "boulangerie coopérative", le 12 février 2008

 

22078768
rue William Neyrand, au n° 6, façade d'une ancienne "boulangerie coopérative", le 12 février 2008

 

En 2014, cette façade n'est plus visible. Une rénovation a eu lieu, qui a donné un coup de jeune à l'édifice. Mais le revêtement a effacé la vieille enseigne. Le résultat est une apparence extérieure plus agréable, peut-être... Mais un bâtiment a perdu son âme. La "Boulangerie coopérative" appartient définitivement à un passé révolu.

 

William Neyrand 1 (29 janv 2014)
le n° 6 de la rue William Neyrand, en 2014

 

William Neyrand 2 (29 janv 2014)
le n° 6 de la rue William Neyrand, en 2014

 

William Neyrand 3 (29 janv 2014)
le n° 6 de la rue William Neyrand, en 2014

 

Il reste à faire l'histoire de cette boulangerie coopérative. Il existait dans les années 1930, une "Société coopérative de consommation", relevant de l'Alliance des Travailleurs, et domiciliée au 1-3, rue Sadi-Carnot à Saint-Chamond, c'est-à-dire juste à côté de la Boulangerie de la rue William Neyrand. L'Alliance des Travailleurs a été fondée à Saint-Chamond en 1879. En France, vers 1910, on comptait 1300 boulangeries coopératives. Elles étaient composées de sociétaires à qui elles étaient censées vendre du pain au prix coûtant.

Dans l'Annuaire administratif, commercial, industriel et statistique du département de la Loire, édition de 1908 (p. 995), on trouve le nom du gérant de la boulangerie coopérative. Il portait le nom de Boudarel.

 

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15 juillet 2013

cité du Garat à Saint-Chamond

cité rue du Garat 1

 

cité du Garat

 

Dans la rue du Garat, empruntée dans le sens de la circulation automobile, peu avant de déboucher sur la rue de la Charité, à droite, les habitations de la cité du Garat. Sur le côté droit, les arcades donnent à la cour intérieure l'image d'une petite place du Midi.

 

cité rue du Garat 1

 

cité rue du Garat 2

 

- photos prises le 12 juillet 2013 - © Michel Renard

 

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29 décembre 2012

rue Dugas-Montbel

rue Dugas-Montbel 2

 

 rue Dugas-Montbel, décembre 2012

 

rue Dugas-Montbel 1
à la hauteur de l'hôpital, un bâtiment qui a de l'allure

 

rue Dugas-Montbel 2
dans le sens de la descente, une rue calme et bordée de murs de pierre

 

rue Dugas-Montbel 3
le dessin de voûtes dans l'immense mur de retenue, avec les orifices d'échappée de l'eau

 

Jean Baptiste Dugas-Montbel est né à Saint-Chamond en 1776 dans la rue qui, depuis 1838, porte son nom. dugas_montbel_busteIl est mort en 1834. Dugas-Montbel est issu d'une vieille famille rubanière anoblie à la fin du XVIIIe siècle.
Orphelin de mère, il est placé
chez les Oratoriens de Lyon. Il y fait des études médiocres. Il revient au commerce familial. Après son service durant la Révolution, il s'intéresse à la littérature. En 1799, le décès de son père l'associe à son frère à la direction de la Maison Dugas. Il hérite du domaine de Montbel (Saint-Genest-Malifaux). Les impératifs commerciaux l'entraînent  à Paris.
Ses relations avec le
milieu des lettres ne cessent de croître.
Il quitta les affaires à 30 ans, pour se livrer aux lettres et à l'étude de l'antiquité. On lui doit : une traduction complète d'Homère en prose française : l'Iliade parut en 1815, l'Odyssée et les autres œuvres en 1818. Cette traduction très estimée au XIXe siècle, a été publiée de nouveau, accompagnée du texte grec, d'un précieux commentaire et de l'Histoire des poésies homériques, de 1828 à 1833, en 9 vol. in-8. Elle ouvrit à Dugas-Montbel en 1830 les portes de l'Académie des inscriptions.

Il fut élu en 1830  député du Rhône, reçut la Légion d'Honneur en 1833 avant de s'éteindre l'année suivante, en 1834, à Paris, il est enterré au cimetière du Père Lachaise. Il avait  légué par testament en 1832 à sa ville natale, Saint Chamond, son érudite  bibliothèque comprenant 5000 volumes, ainsi que 8 000 francs pour l'entretien des livres.

M. Dugas Montbel vouait une affection profonde à son pays natal et, plusieurs fois, il avait manifesté le désir de lui léguer la collection de livres qui avait été l'œuvre de sa vie.
Mais, en l'absence de structures d'accueil et de fonctionnement,
la mort dans l'âme, il paraissait se résigner à la donner à la ville de Lyon. F. Coignet (un de ses amis intime qui devint suite à son intervention secrétaire de la mairie de Saint Chamond) prit les choses en mains, il découvrit dans les bâtiments de la mairie de saint Chamond, une vieille collection de livres classiques pouvant servir d'embryon à une bibliothèque.
Le sous préfet, le conseil municipal (M. Ardaillon étant maire) donnèrent leur accord : la bibliothèque était fondée et F. Coignet ajouta à son titre de secrétaire celui de bibliothécaire. M. Dugas Montbel, informé par son ami, vint visiter le local prévu pour abriter son legs. Il fut satisfait et, en 1832, il rédigea son testament : les 5 000 volumes de sa remarquable collection plus 8 000 F pour l'entretien des livres furent donnés à la ville de Saint-Chamond. Tout ceci, grâce aux démarches et au zèle infatigable de F. Coignet.
Il légua aussi 10 00 francs pour créer le premier fonds d'une Caisse d'Épargne. (source)

 

Odyssée, Dugas-Montbel

 

 

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14 octobre 2012

rue de l'Armistice

Photo0614

 

la petite rue de l'Armistice

 

Photo0614
en descendant la rue de l'Armistice vers la place de la Liberté, le dimanche 14 octobre 2012

 

Joignant la rue Gambetta à la place de la Liberté, dans le sens de sa descente, la rue de l'Armistice n'est pas très longue. Mais elle offre une perspective sur les arbres de la place et les monts du Lyonnais au fond.

 

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14 octobre 2012

cours Adrien Montgolfier

cours Adrien Montgolfier

 

cours Adrien de Montgolfier à Saint-Chamond

 

plaque de rue Cours Adrien Montgolfier
plaque de rue

 

cours Adrien Montgolfier
le long cours Adrien Montgolfier

Pierre Louis Adrien de Montgolfier, fils de Hugues Michel Achille de Montgolfier, fabricant de papier et d'Elisa Victoire Joséphine Sériziat, né au château de la Salle, Les Ardillats près de Beaujeu (Rhône) le 6 novembre 1831, mort à St-Chamond le 23 janvier 1913. Arrière-petit-neveu de Joseph et Etienne, polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées.
Adrien de Montgolfier épouse Elisabeth, la fille de Jean Claude Verpilleux, le 10 novembre 1858 à Rive-de-Gier.
Il termine, après Conte-Granchamp, la construction du barrage du Gouffre d'Enfer entre 1861 et 1866. L'ingénieur en chef de cette construction était Auguste Graeff.
Député de la Loire du 8 février 1871 au 7 mars 1876, sénateur de la Loire du 30 janvier 1876 au 4 janvier 1879. Il fut Préfet d
e la Loire par intérim pendant quelques jours après l'assassinat d'Henri de l'Espée lors des événements de la Commune à Saint-Étienne.
Il est surtout connu à Saint-Chamond pour avoir dirigé les Hauts fourneaux, forges et aciéries de la Marine de 1874 à 1903 environ. Il en est resté administrateur jusqu'à sa mort. Président de la chambre de commerce de Saint-Étienne de 1888 à 1908. Commandeur de la Légion d'honneur.

source

montgolfier
Adrien de Montgolfier en 1907

 

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16 janvier 2012

ensemble "La Croix Berthaud"

cité Fonsala

 

 

vue d'ensemble de la Croix Berthaud

 

cité Fonsala
années 1960-1970

- les grandes barres des années 1960... sans aucune imagination architecturale, sinon l'objectif d'entasser des gens...

 

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30 juillet 2011

place Saint-Pierre : histoire de ses noms successifs

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place Saint-Pierre :

ses différentes appellations dans l'histoire

 

La place Saint-Pierre s'appellait, anciennement, place du Marché. En 1609, avec l'édification de l'église, on lui affecta, assez logiquement, le nom de l'édifice religieux élevé à cet endroit même. Cela dura 280 ans environ.

1888 et 1889

Puis, avec les convictions républicaines des édiles de Saint-Chamond, plusieurs rues et places changèrent de nom. Cela commença fin 1888.

Lors du conseil municipal, en date du 20 novembre 1888 : "M. Rochefort émet le voeu qu'il soit donné le nom de rue Victor Hugo à celle dénommée actuellement rue de Lyon, et rue Gambetta à celle portant le nom de rue de Saint-Étienne. Plusieurs membres du conseil faisant observer que d'autres rues devraient également subir des modifications dans leur désignation, une commission est nommée pour l'examen de cette question ; elle se compose de M.M. Rochefort, Marcoux François, Vial et Marcoux Pierre."

 

DÉNOMINATION DE RUE EXTRAIT REGISTRE 1888
séance du conseil municipal, 20 novembre 1888

Le 22 février 1889, la commission pour la révision des noms de rue propose plusieurs nouvelles désignations :
- la rue Saint-Claude devient la rue Voltaire

- la rue de la fontaine (sans majuscule) devient la rue La Fontaine (le poète)

- la rue Notre-Dame devient la rue Germain-Morel

- la rue de Saint-Étienne devient la rue Gambetta

- la rue de Lyon devient la rue Victor-Hugo

- la rue Sainte-Catherine devient la rue de la Charité

- la nouvelle voie prolongeant la rue Sainte-Catherine devient la rue du Jarez

- la rue de l'Arzalier devient la rue Dugas-Montbel

- la rue du quartier Saint-Charles devient la rue du Pilat

- la rue des religieuses devient la rue Jeanne-d'Arc

- la rue du Chemin-Neuf devient la rue Barra

- la Grande Rue devient la rue de la République

- la place Notre-Dame devient la place de la Liberté

- la place Saint-Antoine devient la place Dorian

- la place Saint-Pierre devient la place Nationale

- la place de la Croix-de-Beaujeu devient la place de l'Égalité

"Le conseil, avant de faire connaître son avis sur les conclusions de ce rapport, décide que ce document sera laissé à la mairie à la disposition des membres dudit conseil, pour que chacun puisse l'examiner à loisir et faire ensuite connaître leur avis dans une prochaine séance."

Les décisions sont finalement prises lors du conseil municipal du 23 mars 1889. Le Préfet approuve ces désisions le 15 octobre 1889 (source : archives municipales, cote 1 Osc 18).

On note l'injection massive de références nationales (Jeanne d'Arc, place Nationale), révolutionnaires (Liberté, Égalité) et républicaines (Victor Hugo, République, Gambetta, Dorian) et la renonciation sans équivoque aux connotations religieuses.

1964

En 1964, quand fut constitué le grand Saint-Chamond, on attribua à nouveau le nom de place Saint-Pierre qui était donc restée 75 ans la place Nationale.

Michel Renard, professeur dhistoire
avec la collaboration de Samuel Bouteille, archiviste
recherches effectuées le 1er août 2011

 

place St-Pierre et église 1907
carte postale ancienne (avant 1914) qui appelle "place Saint-Pierre" ce qui,
à l'époque se pronommait pourtant "place Nationale"

 

récapitulatif des articles

- place Nationale avant 1927

- place Saint-Pierre dans les années 1950-1960

- place Saint-Pierre (place de la Halle), 14 juillet 2010

 

 

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