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Saint-Chamond
31 décembre 2012

dernier jour de l'année 2012

dernier coucher de soleil 31 déc 2012

 

dernier coucher de soleil sur Saint-Chamond

lundi 31 décembre 2012

 

dernier coucher de soleil 31 déc 2012
vers 16 h 30, de la place Saint-Pierre

 

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29 décembre 2012

rue Dugas-Montbel

rue Dugas-Montbel 2

 

 rue Dugas-Montbel, décembre 2012

 

rue Dugas-Montbel 1
à la hauteur de l'hôpital, un bâtiment qui a de l'allure

 

rue Dugas-Montbel 2
dans le sens de la descente, une rue calme et bordée de murs de pierre

 

rue Dugas-Montbel 3
le dessin de voûtes dans l'immense mur de retenue, avec les orifices d'échappée de l'eau

 

Jean Baptiste Dugas-Montbel est né à Saint-Chamond en 1776 dans la rue qui, depuis 1838, porte son nom. dugas_montbel_busteIl est mort en 1834. Dugas-Montbel est issu d'une vieille famille rubanière anoblie à la fin du XVIIIe siècle.
Orphelin de mère, il est placé
chez les Oratoriens de Lyon. Il y fait des études médiocres. Il revient au commerce familial. Après son service durant la Révolution, il s'intéresse à la littérature. En 1799, le décès de son père l'associe à son frère à la direction de la Maison Dugas. Il hérite du domaine de Montbel (Saint-Genest-Malifaux). Les impératifs commerciaux l'entraînent  à Paris.
Ses relations avec le
milieu des lettres ne cessent de croître.
Il quitta les affaires à 30 ans, pour se livrer aux lettres et à l'étude de l'antiquité. On lui doit : une traduction complète d'Homère en prose française : l'Iliade parut en 1815, l'Odyssée et les autres œuvres en 1818. Cette traduction très estimée au XIXe siècle, a été publiée de nouveau, accompagnée du texte grec, d'un précieux commentaire et de l'Histoire des poésies homériques, de 1828 à 1833, en 9 vol. in-8. Elle ouvrit à Dugas-Montbel en 1830 les portes de l'Académie des inscriptions.

Il fut élu en 1830  député du Rhône, reçut la Légion d'Honneur en 1833 avant de s'éteindre l'année suivante, en 1834, à Paris, il est enterré au cimetière du Père Lachaise. Il avait  légué par testament en 1832 à sa ville natale, Saint Chamond, son érudite  bibliothèque comprenant 5000 volumes, ainsi que 8 000 francs pour l'entretien des livres.

M. Dugas Montbel vouait une affection profonde à son pays natal et, plusieurs fois, il avait manifesté le désir de lui léguer la collection de livres qui avait été l'œuvre de sa vie.
Mais, en l'absence de structures d'accueil et de fonctionnement,
la mort dans l'âme, il paraissait se résigner à la donner à la ville de Lyon. F. Coignet (un de ses amis intime qui devint suite à son intervention secrétaire de la mairie de Saint Chamond) prit les choses en mains, il découvrit dans les bâtiments de la mairie de saint Chamond, une vieille collection de livres classiques pouvant servir d'embryon à une bibliothèque.
Le sous préfet, le conseil municipal (M. Ardaillon étant maire) donnèrent leur accord : la bibliothèque était fondée et F. Coignet ajouta à son titre de secrétaire celui de bibliothécaire. M. Dugas Montbel, informé par son ami, vint visiter le local prévu pour abriter son legs. Il fut satisfait et, en 1832, il rédigea son testament : les 5 000 volumes de sa remarquable collection plus 8 000 F pour l'entretien des livres furent donnés à la ville de Saint-Chamond. Tout ceci, grâce aux démarches et au zèle infatigable de F. Coignet.
Il légua aussi 10 00 francs pour créer le premier fonds d'une Caisse d'Épargne. (source)

 

Odyssée, Dugas-Montbel

 

 

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29 décembre 2012

"Jardin des Plantes" à Saint-Chamond

Jardin des Plantes 1
vue du parc à partir de l'entrée par l'av. Antoine Pinay

 

le "Jardin des Plantes" au 29 décembre 2012

 

Jardin des Plantes 2
en regardant vers l'hôpital au fond

 

Jardin des Plantes 3
en descendant vers la cour-cloître de la mairie

 

Jardin des Plantes 4
équilibre entre les espaces gazonnés et les grands arbres

 

Jardin des Plantes 5
en regardant vers l'entrée de la rue Sadi-Carnot

 

Jardin des Plantes 6
une partie de l'espace jeux pour les enfants

 

façade ancienne école Claude Lebois
la façade de l'ancienne école professionnelle "Claude Lebois"

 

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24 décembre 2012

occupation autrichienne à Saint-Chamond en 1814-1815 : vestiges graphiques

maison 616 St-Ennemond

 

occupation autrichienne

à Saint-Chamond en 1814-1815

 

Diapositive1
une maison numérotée "616" dans la Grand'rue de Saint-Ennemond

 

contexte historique général

En 1814 et surtout à partir de 1815, la France connu une occupation massive de son territoire par les armées ayant vaincu Napoléon 1er. En 1814, le premier traité de Paris (30 mai), n'envisage pas d'occupation ni de versement d'indemnités. Mais après la défaite de Waterloo (18 juin 1815), on compte à l'été 1 236 000 soldats étrangers cantonnés en France.
Et le second traité de Paris (20 novembre 1815) contraint la France au paiement d'une indemnité de guerre de 700 millions et à une occupation militaire de 150 000 hommes pendant cinq ans.

594px-Carte_d'occupation_france_1815
carte de l'occupation de la France en 1815
source Wikipedia

Il n'existe pas, à ma connaissance, d'étude synthétique, en langue française, sur cette occupation mais de nombreux travaux locaux et régionaux.

Dans leur livre La France des notables (Nouvelle histoire de la France contemporaine, n° 6, Points-Seuil, 1973), André Jardin et André-Jean Tudesq livrent tout de même une vue d'ensemble de cette période :

France notables couv

- "Après les 150 000 Anglo-Prussiens, vainqueurs à Waterloo et parvenus 14 jours plus tard aux portes de Paris, le gros des armées alliées déferla sur le pays de juillet à septembre. Au début de ce dernier mois, il y avait plus de 1 200 00 soldats étrangers sur le sol français : Anglais, Russes, Prussiens, Autrichiens, Bavarois, Wurtembergeois, Hessois, Badois, Danois, Suisses, etc. Les Espagnols eux-mêmes, bien qu'en paix avec la France, firent deux brèves incursions en direction de Bayonne et de Perpignan.

Juridiquement les coalisés étaient les alliés du roi de France qui avait adhéré au traité du 25 mars contre contre l'usurpateur [Napoléon 1er]. Et les chefs de corps avant de franchir la frontière proclamaient que leurs troupes venaient en amies. En fait, aux yeux de toute l'Europe, la masse des Français semblaient s'être ralliée à Napoléon 1er et il s'agissait de faire payer au peuple vaincu la nouvelle alerte qui avait forcé les autres peuples à repartir en guerre. On lui ferait supporter la dure loi de la conquête, puisqu'il n'avait pas compris la modération relative de 1814. On le forcerait aussi à payer les frais de la nouvelle mobilisation en lui faisant nourrir, loger, habiller les soldats de la coalition.

Ce fut d'abord une ruée des frontières de l'Est et du Nord en direction de Paris. Déjà endettés, les départements de l'Est, qui avaient été foulés par l'invasion de 1814, puis avaient subi de multiples réquisitions lors des Cent-Jours, furent ruinés par les exigences les plus diverses. Puis, le 24 juillet, l'occupation fut organisée : l'ensemble des territoires qui y étaient soumis comprenait en tout ou en partie 61 départements, ne laissait libre au nord de la Loire qu'une partie de la Bretagne et du Cotentin ; il débordait le cours supérieur de ce fleuve et le cours inférieur du Rhône et atteignait la Méditerranée.

caractère arbitraire de l'occupation

L'occupation ainsi stabilisée n'en garda pas moins son caractère arbitraire : saisie de fonds publics, contributions en argent levées sur les aisées, livraison de draps, de chemises, de chaussures, fourniture de subsistances en pain, en viande, en vin, de fourrages. Mais les règles que prescrivaient les intendances étaient dépassées dans la pratique : les indemnités de table exorbitantes allouées aux officiers n'empêchaient point des réquisitions, les soldats consommaient par jour jusqu'à dix bouteilles de vin ou un litre d'eau-de-vie, les hôpitaux affectés aux alliés devinrent d'étonnants centres de suralimentation.

Si les biens publics étaient saccagés, les particuliers étaient soumis aux exactiuns les plus diverses : leurs récoltes saisies, leurs femmes ou leurs filles violées, les maisons incendiées. Des destructions systématiques d'oeuvres d'art au gaspillage le plus stupide, tout concourait à l'appauvrissement du pays. Les fonctionnaires qui tentaient de résister étaient durement sanctionnés ; des garnisaires s'installaient chez les préfets (plusieurs furent déportés en Allemagne), les maires et les percepteurs étaient rossés. La réputation de certains corps devint telle que la population s'enfuyait dans les bois à leur approche.

ce
campement des Cosaques sur les Champs-Élysées en 1815

Il faut cependant apporter quelques nuances à ce tableau : les Anglais gardèrent une discipline stricte et, exigeants sur l'exécution de leurs réquisitions, furent relativement modérés ; Wellington, hostile aux actes arbitraires, par tempérament de gentleman et aussi parce qu'il craignait une révolte désespérée des Français, stigmatisait durement les excès des troupes des Pays-Bas placées sous ses ordres ; les Russes, eux aussi, se montrèrent souvent disciplinés et sans haine, sauf les cosaques qui, anarchiques et pillards, semaient partout une véritable terreur ; quant aux Autrichiens, ils commerçaient de tout, des coupes de bois au tabac et au papier timbré, qu'ils saisissaient pour le revendre ensuite au-dessus du prix légal ; les plus redoutés, les plus haïs des occupants étaient cependant les Prussiens et les soldats des États allemands jadis occupés par les troupes de Napoléon. Avec eux, les brimades étaient systématiques. Blücher lui-même campait en soudard au château de Saint-Cloud, donnant l'exemple de la rapine.

Le gouvernement français avait dû, à la demande des alliés, licencier l'armée de la Loire. Il ne lui restait que la persuasion : dès le 9 juillet, il avait créé une Commission nationale des réquisitions qui tenta d'obtenir de la Commission interalliée de cenbtraliser toutes les demandes.
Elle dut se borner à transmettre les plaintes des préfets au gouvernement. Celui-ci obtint cependant que les alliés laissassent fonctionner l'administration française, moyennant le versement de 50 millions destinés à la subsistance de leurs troupes (auquel s'ajouta une indemnité d'habillement et d'équipement de 120 francs par homme), payables par mensualités ; pour parer au plus pressé, le gouvernement leva un emprunt extraordinaire de 100 millions sur les riches. Mais les sommes déjà prélévées ne furent pas déduites de ces versements et, en fait, bien des exactions continuèrent.

Ce fut seulement lorsqu'ils décidèrent d'imposer à la France un nouveau traité que les alliés commencèrent au milieu de septembre à desserrer l'étau et à évacuer le territoire occupé." (op. cit., p. 31-33).

André Jardin et André-Jean Tudesq

____________________________________

 

Cependant le ministre Richelieu parvient habilement à rembourser l'indemnité en trois ans et obtient définitivement l'évacuation des troupes alliées dès 1818 lors du traité d'Aix-la-Chapelle d'octobre 1818. Les soldats devaient partir dès le mois de novembre.

M.R.

 

la situation à Saint-Chamond, 1814-1815...

L'histoire de l'occupation autrichienne à Saint-Chamond est encore à écrire. En 1814, le 21 mars, la ville de Lyon fut occupée par les Autrichiens qui, trois jours plus tard se trouvaient à Saint-Étienne avec 5 000 soldats. Ils ont donc dû passer par Saint-Chamond.
En 1815, l'occupation de Saint-Étienne débuta le 31 juillet et prit fin à la mi-septembre (voir l'article détaillé de R. Grataloupt sur forez-info.com).

À Saint-Chamond, j'avais commencé à étudier les archives portant sur les réquisitions effectuées par les troupes autrichiennes... mais je ne retrouve plus mes notes et, de toute façon, le travail était lacunaire. Par contre, l'inscription sur la maison de la Grand'rue de Saint-Ennemond a été élucidée par l'archiviste de Saint-Chamond, Samuel Bouteille.

Diapositive1
la maison au numéro 616,
datant de l'occupation autrichienne en 1815

Ce dernier me précise que l'inscription remonte à : "1814, date à laquelle la France est envahie par les troupes coalisées contre Napoléon. Parmi les envahisseurs, des Prussiens et des Autrichiens. Il semble que ce soit des Autrichiens qui ont été logés à Saint-Chamond en 1814. On retrouve leur trace dans les Archives municipales grâce à deux délibérations du Conseil municipal du 8 avril 1814 (1Dsc8), ainsi qu'à un "registre destiné à l'inscription des personnes sujètes au logement de la troupe", ouvert le 1er avril 1814 (2Hsc6). Celui-ci recense les 643 maisons réquisitionnées, dont la 616, située Grande Rue de Saint-Ennemond, où habitaient alors Jean Benoit Murgues, passementier, Jean-Baptiste Pelletier, cloutier, Benoit Françon, passementier, et Jean-Baptiste Péron dit Labranche, passementier également...".
Merci pour ces précisions.

Michel Renard
professeur d'histoire
au lycée de Saint-Chamond

 

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24 décembre 2012

Saint-Chamond l'hiver, vu de la colline Saint-Ennemond

vestiges mur du château 24 déc 2012
vestiges des murs du château de Saint-Chamond

 

Saint-Chamond, vu de haut, l'hiver

 

vue St-Cham depuis colline St-Ennemond 3 (24 déc 2012)
vu du jardin d'Abdelkader Zennaf, la médiathèque et l'ouest de la ville



vue St-Cham depuis colline St-Ennemond 2 (24 déc 2012)
vu du jardin d'Abdelkader Zennaf, habitations HLM et le sud de la ville

 

vue St-Cham depuis colline St-Ennemond 1 (24 déc 2012)
vu du jardin d'Abdelkader Zennaf, la flèche orpheline de l'église Notre-Dame et les logements du centre

 

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24 décembre 2012

crèche église Saint-Ennemond à Saint-Chamond

34068030_p

 

Saint-Ennemond, le 24 décembre 2012


crèche église St-Ennemond (1)

la crèche de l'église Saint-Ennemond à Saint-Chamond... beaucoup de visiteurs

 

crèche église St-Ennemond (2)
devant la crèche, Abdelkader Zennaf et Daniel Renard (mon père)

 

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23 décembre 2012

douze photos avant Noël 2012

Sadi Carnot 2

 

 

au hasard d'une déambulation dans

les rues de Saint-Chamond

 

établiss
au n° 10 de la rue Dugas-Montbel, cette ancienne annonce commerciale :
pourquoi "dépot de sel" chez un marchand de boissons et spiritueux...?

 

Sadi Carnot 3
le monument Sadi Carnot dans le "Jardin des Plantes", inauguré en 1895

 

plaque école profesionnelle 1925
plaque commémorative sur le fronton de l'ancienne école professionnelle, visible dans le Jardin des Plantes

- le texte en est :

École pratique et d'industrie

créée par la ville de Saint-Chamond

ouverte le 3 novembre 1879

1875 - Cinquantenaire - 1925

Hommage

à Monsieur Claude Lebois, directeur, 1879-1882

Je ne sais pas pourquoi est mentionnée cette date de 1875 alors que l'école a été ouverte en 1879... Il devait exister une première école, plus modeste, dès 1875 peut-être... À chercher.

- ajout du 29 décembre 2012 : finalement les deux dates entourant le mot "Cinquantenaire" sont : 1879 et 1929.

Michel Renard

 

la Grand Grange
à l'angle des anciennes écuries du château, devenues lycée professionel La Grand'Grange

 

la Grand Grange 2
une imposante masse de pierres...

 

la Grand Grange 3
la Grand'Grange vue de la pente arborée

 

la Grand Grange 4
à gauche, la Grand'Grange, puis le mur de soutènement des contreforts de la colline

 

coucher soleil
coucher de soleil sur Saint-Chamond, au pied de la Grand'Grange

 

croix saint Jean Baptiste
croix saint Jean-Baptiste (1635), place de l'Observatoire

 

croix saint Jean Baptiste 2
croix saint Jean-Baptiste (1635), place de l'Observatoire, côté colline

 

socle croix saint Jean Baptiste
plaque du socle de la croix saint Jean-Baptiste

 

plaque dessin info Château
graphisme informatif sur le château de Saint-Chamond avant sa démolition

 

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20 décembre 2012

plan du cimetière de Saint-Chamond

entrée cimetière St-Cham
entrée principale du cimetière de Saint-Chamond

 

plan cadastral, non légendé,

du cimetière de Saint-Chamond

 

img_terrain_cimetiere
cliquer sur l'image pour l'agrandir

 

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16 décembre 2012

belle matinée place Saint-Pierre à Saint-Chamond

place St-Pierre 16 déc 2012 (1)
place Saint-Pierre et église Saint-Pierre, façade Sud

 

belle matinée d'hiver à Saint-Chamond

dimanche 16 décembre 2012

 

place St-Pierre 16 déc 2012 (2)
place Saint-Pierre à Saint-Chamond ;
au fond, en haut, le lycée professionnel de l’institution Sainte-Marie-La Grand’Grange

 

place St-Pierre 16 déc 2012 (3)
côté Est de la place Saint-Pierre ; immeuble sous la surveillance des Monuments historiques

 

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15 décembre 2012

Benjamin Stora à Saint-Chamond

france-algérie

 

 

la "nécessaire réconcilation France/Algérie" ?

une conférence-débat avec Benjamin Stora à Saint-Chamond

 

L'historien Benjamin Stora dont la notoriété, les travaux et la production livresque sont largement reconnus, était l'invité de la MJC de Saint-Chamond ce samedi 15 décembre 2012. Je connais Benjamin depuis plus de vingt ans et j'ai été content de le voir dans notre province.

Je regrette que la MJC : 1) ait demandé un droit d'entrée de 15 euros (même si cette somme permettait d'assister au concert qui suivait... tout le monde ne pouvant pas forcément rester pour le spectacle) ; 2) que les collèges et lycées de notre ville n'aient pas été prévenus et associés à la mobilisation de participants jeunes intéressés par la question. Il n'y avait aucun "jeune" à cette conférence...! Dommage...

Benjamin Stora a expliqué les obstacles toujours persistants à cette réconcilation tant du côté de l'opinion française que du côté du régime algérien. Personnellement, je n'ai pas partagé toutes ses analyses (notamment sur "l'assimilation" culturelle et religieuse qui aurait été entreprise par la France coloniale en Algérie), mais l'exposé était nourri et argumenté. Il aurait beaucoup appris à de jeunes élèves.

Stora 15 déc 2012 (1)
Benjamin Stora au cours de sa conférence à Saint-Chamond


la réconcilation des mémoires ne pourra être que postérieure à l'accord sur la vérité historique

La question est de savoir si la "réconciliation" des "mémoires" est opportune et envisageable. Je ne suis pas convaincu par la substitution, en marche depuis des années, de la notion de "mémoire" à celle "d'histoire". Les mémoires sont segmentées, subjectives, auto-justificatives. L'histoire tend vers une objectivité qui, certes, écoute les mémoires, mais réfléchit avec une mise à distance des plaidoyers partisans.

Par ailleurs, le contentieux entre "la France" et "l'Algérie" n'est pas suffisamment déblayé par les travaux historiques et, surtout, fait l'objet d'une surenchère et d'un chantage côté algérien. Les reconnaissances exigées par Alger de "génocide" de "dépossession culturelle", de "pillage économique"... ne relèvent pas de l'histoire mais de la politique d'un régime incapable d'assumer son échec depuis plus de cinquante ans... Rendre la France encore responsable de tous les maux de la société algérienne, cinquante ans après l'indépendance, est une imposture à visée idéologique.

La réconcilation des mémoires ne pourra être que postérieure à l'accord sur la vérité historique. Encore faudrait-il que le régime algérien évolue vers la démocratie et reconnaisse la liberté d'investigation historienne à ses chercheurs. Encore faudrait-il qu'en France le lobby universitaire, intellectuel et journalistique "repentant" accepte une vision plus rigoureuse de l'histoire de la présence française en Algérie.

Michel Renard
professeur d'histoire
au lycée de Saint-Chamond

 

Stora 15 déc 2012 (2)
au premier rang, face à la tribune, à gauche, Mohamed Zenaf ;
à ses côtés, Philippe Kizirian, maire de Saint-Chamond

 

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